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La pandémie de Covid-19 a fait plus d’un million de morts

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La pandémie de Covid-19 qui a démarré à la fin 2019 en Chine avant de se répandre dans le monde entier a fait plus d’un million de morts, selon un décompte de l’AFP établi lundi à partir de données officielles.

« Un million est un nombre terrible », a déclaré dès vendredi le directeur des Situations d’urgence de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Michael Ryan, estimant un doublement « très probable ».

Les perspectives sont sombres, en effet, avec une courbe qui repart à la hausse en Europe, au Moyen-Orient et en Asie, renforçant la crainte d’une seconde vague. Et ce alors que les restrictions sanitaires adoptées par les gouvernements, comme les confinements, les fermetures des bars et restaurants ou l’interdiction des rassemblements, se heurtent dans de nombreux pays au mécontentement croissant de la population.

Plus de 32,9 millions de cas ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l’épidémie, dont au moins 22,5 millions sont aujourd’hui considérés comme guéris. Les Etats-Unis (près de 205.000 morts), le Brésil (près de 142.000), l’Inde (près de 100.000) et le Mexique (plus de 76.000) comptabilisent à eux seuls plus de la moitié des décès recensés dans le monde. L’Inde, où entre 80.000 et 90.000 nouvelles infections sont recensées chaque jour, a dépassé lundi la barre des 6 millions de cas.

Et on ne peut pas « sauver les gens aujourd’hui simplement en priant ou en travaillant sur des vaccins qui ne viendront que plus tard », a prévenu vendredi le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Patinoire transformée en morgue

Cinq vaccins (trois occidentaux et deux chinois) sont en phase 3 de tests. Un candidat-vaccin russe, Spoutnik V, a donné des résultats préliminaires encourageants.

Mais ces recherches ne peuvent pour l’instant pas prendre de vitesse le virus.

Le 11 mars, lorsque l’OMS déclare que le coronavirus est une « pandémie », 30 pays et territoires recensent 4.500 morts, dont les deux tiers en Chine, mais l’Italie (800 morts) et l’Iran (300 morts) voient leur nombre de décès s’envoler.

En Italie, premier pays hors la Chine à confiner sa population, les témoignages de médecins exténués, expliquant que face à l’afflux de malades ils doivent choisir qui soigner « comme dans les situations de guerre », créent une onde de choc.

L’épidémie flambe en Espagne, qui devient le deuxième pays le plus touché d’Europe. A Madrid, une patinoire est transformée en morgue.

En Equateur, des cadavres en décomposition jonchent les rues de Guayaquil, deuxième ville du pays. Une force spéciale est créée pour les enlever.

« Un avant et un après »

Quand la France franchit fin mars la barre des 3.000 décès, Patrick Vogt, médecin à Mulhouse (est), est aux premières loges. « Un certain nombre de médecins commençaient à mourir », dit-il très ému. « Il y a eu un avant et un après ».

Au Royaume-Uni, la stratégie de laisser le virus bâtir une « immunité collective » devient intenable et le pays confine sa population le 23 mars.

Début mai, ce pays dépasse l’Italie avec plus de 30.000 morts.

Plus de 4,5 milliards de personnes dans 110 pays ou territoires sont alors contraintes ou incitées par leurs autorités à rester confinées chez elles.

Les reports ou annulation des grands événements sportifs et culturels se multiplient: Jeux olympiques de Tokyo, festival de cinéma de Cannes, Euro-2020 et Copa America en foot, tournoi des six nations nations de rugby…

La pandémie cloue au sol la quasi totalité de la flotte mondiale. L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) évalue pour 2020 à 419 milliards de dollars le manque à gagner pour le secteur.

L’impact sur la plupart des grandes économies mondiales ne se fait pas attendre: une contraction sans précédent au deuxième trimestre. Aux Etats-Unis, première économie mondiale, la chute y est de 9,5%, selon l’OCDE, et plus de 20 millions d’emplois y sont détruits en avril.

La Chine, deuxième économie de la planète, évite en revanche la récession en endiguant l’épidémie.

Manu Dibango et Ellis Marsalis

Des chefs d’Etat et de gouvernement sont contaminés, comme le Premier ministre britannique Boris Johnson, en soins intensifs du 6 au 9 avril.

Et la pandémie emporte des personnalités comme le jazzman américain Ellis Marsalis ou la légende camerounaise de l’afro-jazz Manu Dibango.

Elle décime aussi des familles entières. « C’est un cauchemar », confie le Péruvien Juan Diaz, un professeur de 58 ans qui a perdu en quelques semaines son père Cecilio, 80 ans, sa mère Edith (77), ses frères Ernesto (54) et Willy (42), et sa soeur Maribel (53).

« Fracture abyssale »

Elle bouleverse la façon même de mourir.

« Les prêtres ou la famille ne peuvent plus se rendre au chevet des mourants et cela représente une fracture abyssale », relève la sociologue franco-israélienne Eva Illouz.

C’est « dévastateur », confie Monica Farias, qui en Argentine n’a pu échanger que quelques mots au téléphone avec son père avant sa mort.

Les traditions funéraires sont bousculées.

Les Irakiens ont dû enterrer pendant des mois leurs proches dans un cimetière spécial près de Najaf au sud de Bagdad.

En Afrique du Sud, les croque-morts sont en tenue de protection jaune vif. A San Cristobal, au Venezuela, « seuls les fossoyeurs peuvent être là », explique Fermin Pérez, employé du cimetière.

Aux Etats-Unis, pays le plus endeuillé du monde, la pandémie, minimisée par le président Donald Trump, se retrouve au coeur de la campagne pour la présidentielle de novembre.

Au Brésil, deuxième pays le plus endeuillé du monde, la pandémie réveille des peurs ancestrales chez les indigènes du bassin amazonien: les maladies des Européens ont décimé 95% des populations autochtones d’Amérique.

En Asie, la hausse est continue depuis avril. Le continent s’approche aujourd’hui des 1.500 morts par jour.

L’Italie semble montrer toutefois qu’il n’y a pas de fatalité: le nombre de contagions quotidiennes y reste depuis des semaines sous la barre des 2.000. Les Italiens « ont réagi avec force et inversé la tendance », a salué vendredi l’OMS sur Twitter.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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