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La marche des fiertés de Bruxelles se mobilise pour Budapest, sous la menace d’Orban

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Des milliers de manifestants ont uni leurs voix pour dénoncer les atteintes aux droits LGBT+ en Hongrie, lors d’une édition solidaire de la pride belge.

Sous une pluie de drapeaux arc-en-ciel, la capitale européenne a vibré au rythme d’une mobilisation sans précédent. Les participants ont interpellé les institutions de l’UE, les accusant de passivité face à la répression croissante en Hongrie. L’événement, dédié à la marche des fiertés de Budapest menacée d’interdiction, a rassemblé des militants déterminés à faire entendre leur colère.

Parmi eux, une figure emblématique a marqué les esprits : la responsable de la pride hongroise, venue sonner l’alarme depuis l’estrade bruxelloise. Elle a dénoncé avec virulence la nouvelle législation hongroise, autorisant notamment la reconnaissance faciale pour traquer les organisateurs et participants aux événements LGBT+. « La Commission européenne ferme les yeux », a-t-elle lancé, un collier aux couleurs du mouvement autour du cou, tandis que la foule scandait son slogan : « Faites votre travail ! ».

Dans la foule, les témoignages se multipliaient sur les risques de régression des droits. Un manifestant brandissant un drapeau européen glissé dans sa ceinture résumait l’inquiétude générale : « Croire que les acquis sont immuables est une illusion. » Un journaliste hongrois présent sur place, arborant un t-shirt détournant l’image de Viktor Orban, évoquait avec amertume l’atmosphère festive des éditions passées, aujourd’hui compromise par un climat politique oppressant.

La surprise est venue avec l’apparition du maire de Budapest, ovationné comme une rockstar. Dans un discours enflammé, il a défendu l’indéfectible droit à la liberté, promettant une résistance farouche à l’interdiction. Son appel a résonné comme une invitation : rallier Budapest le 28 juin prochain pour une marche historique, transformée en symbole de résistance internationale. « L’amour ne se légifère pas », a-t-il clamé, sous les acclamations d’une foule déjà prête à relever le défi.

Cette édition bruxelloise, bien au-delà d’une simple célébration, s’est imposée comme un acte politique. Un message clair adressé aux dirigeants : la mobilisation ne faiblira pas, et Budapest deviendra le prochain champ de bataille pour les droits LGBT+.

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