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La France et ses alliés simulent une guerre navale totale dans l’Atlantique

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Des milliers de soldats, des dizaines de navires et des scénarios de combat ultra-réalistes : l’exercice Polaris 25 a poussé les forces armées dans leurs derniers retranchements.

Depuis la mi-mai, près de 3 000 militaires issus de neuf nations ont enchaîné les manœuvres au large des côtes françaises. Cet entraînement d’envergure, conçu pour reproduire les conditions extrêmes d’un conflit naval de haute intensité, a intégré des attaques aériennes, des torpillages sous-marins et même des opérations cybernétiques. Les participants ont dû composer avec des avaries simulées, des pertes matérielles et des délais de ravitaillement contraints, comme en situation réelle.

L’exercice, divisé en deux phases, a débuté par des assauts hybrides contre les bases militaires de Brest et Cherbourg. La seconde étape a opposé en mer une coalition internationale – comprenant cinq porte-hélicoptères amphibies – à une force adverse équivalente, soutenue par un sous-marin nucléaire d’attaque. Les scénarios incluaient des débarquements massifs, comme celui réalisé dans le Morbihan avec des blindés Griffon et des fantassins. Les arbitres n’ont pas épargné les participants : plusieurs bâtiments virtuels ont été déclarés coulés, renforçant le réalisme des engagements.

Les enseignements tirés sont sans appel. Les commandants insistent sur la nécessité d’une puissance de feu écrasante et de réactions immédiates pour neutraliser l’adversaire avant toute riposte. L’accent a également été mis sur la guerre informationnelle, avec des simulations d’influence médiatique et de désorganisation des réseaux ennemis. Polaris 25 se positionne ainsi comme un laboratoire stratégique, préparant les marines alliées aux défis des conflits modernes, où chaque seconde compte.

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