Nous rejoindre sur les réseaux

Sports

La Cour suprême américaine refuse de valider en urgence une loi sur les sportives transgenres

Article

le

La Cour suprême américaine refuse de valider en urgence une loi sur les sportives transgenres

Une jeune fille transgenre de 12 ans avait saisi la justice en 2021 pour contester une loi de l’Etat de Virginie-Occidentale qui interdisait aux élèves de « sexe masculin », sur la base de leur « biologie de naissance », de rejoindre les compétitions féminines.

La Cour suprême des Etats-Unis a refusé, jeudi 6 avril, de valider en urgence une loi de Virginie-Occidentale visant à interdire aux jeunes filles transgenres de s’inscrire dans les équipes féminines de leurs écoles. Sa décision, prise à une majorité de sept juges sur neuf, ne porte pas sur le fond et ne comporte pas, comme il est d’usage dans ce type de dossiers, d’explications. Ses deux magistrats les plus conservateurs, Samuel Alito et Clarence Thomas, ont exprimé leur désaccord avec la majorité de leurs confrères. « Ce dossier concerne un sujet important que la Cour devra probablement trancher dans un futur proche », ont-ils écrit.

Cet arrêt permet à une jeune fille transgenre de 12 ans, Becky Pepper-Jackson, de rester dans l’équipe d’athlétisme de son collège. En 2021, elle avait saisi la justice après l’adoption par son Etat, la Virginie-Occidentale, d’une loi interdisant aux élèves définis comme de « sexe masculin » sur la base de leur « biologie à la naissance » de rejoindre les compétitions féminines de leur école. Après plusieurs rebondissements, une cour fédérale d’appel avait décidé le 22 février de geler la loi en attendant d’examiner le fond de l’affaire.

La Virginie-Occidentale s’était alors tournée en urgence vers la Cour suprême. « Ces dernières années, des hommes biologiques qui s’identifient comme des femmes ont de plus en plus souvent battu des femmes biologiques dans des compétitions féminines », avait écrit l’Etat dans son recours, demandant à la Cour de « protéger l’équité » dans le sport féminin. Becky Pepper-Jackson, qui reçoit un traitement pour bloquer sa puberté, « est dans l’équipe féminine de son école depuis trois ou quatre saisons et cela n’a gêné personne », avaient rétorqué les avocats de la jeune fille, en notant qu’elle finit toujours en queue de peloton.

« Nous sommes reconnaissants à la Cour suprême d’avoir reconnu qu’il n’y avait pas d’urgence », a commenté la puissante organisation de défense des droits civiques ACLU dans un communiqué.

L’administration Biden a, de son côté, rendu publique jeudi une proposition de réglementation qui empêcherait les écoles et universités, tributaires de financements fédéraux, d’interdire totalement aux étudiants transgenres de rejoindre une équipe sportive correspondant au genre auquel ils s’identifient. Le texte, qui doit faire l’objet d’une consultation publique, donne toutefois aux établissements, en particulier dans l’enseignement supérieur, une marge de manoeuvre pour restreindre la participation des athlètes transgenres aux plus hauts niveaux de compétition.

World Athletics, la fédération internationale d’athlétisme, a, pour sa part, décidé, le 23 mars dernier, « d’exclure des compétitions féminines internationales les athlètes transgenres hommes et femmes qui ont connu une puberté masculine », selon les mots de son président Sebastian Coe.

Sports

Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

Article

le

Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

Pour son entrée en lice dans le tournoi des Jeux Olympiques de Paris 2024 à l’Orange Vélodrome, la France ne s’est pas ratée contre les États-Unis (3-0). Les hommes de Thierry Henry lancent idéalement leur compétition.

L’équipe de France de football a débuté de manière éclatante son parcours aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en s’imposant 3-0 face aux États-Unis. Le match, disputé à l’Orange Vélodrome, a vu les hommes de Thierry Henry prendre du temps pour marquer leur premier but, mais une fois lancés, ils n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires.

La rencontre a débuté avec une certaine difficulté pour les Bleuets, qui ont eu du mal à trouver leurs marques. Leur gardien, Guillaume Restes, a été déterminant en première période, réalisant des arrêts cruciaux face à Robinson (12′) et Aaronson (38′). De l’autre côté, Manu Koné a tenté de débloquer la situation, mais le gardien américain Patrick Schulte a également été vigilant.

Après une première mi-temps sans but, la France a progressivement pris l’ascendant. À l’heure de jeu, le capitaine Alexandre Lacazette a libéré son équipe avec une frappe puissante de vingt mètres (1-0, 61′). Ce but a réveillé les Français, qui ont ensuite dominé le match. Michael Olise a doublé la mise avec un tir enroulé magnifique (2-0, 69′), avant que Loïc Badé ne scelle le score d’une tête bien placée (3-0, 85′).

Les États-Unis n’ont pas baissé les bras après le premier but et ont continué à mettre la pression, mais Guillaume Restes a su repousser les assauts adverses, notamment une tête d’Aaronson (63′) et un tir de Tolkin (64′) qui a touché le poteau.

Cette victoire permet à la France de démarrer idéalement la compétition et de se projeter vers les quarts de finale. Les Bleuets affronteront la Guinée le 27 juillet prochain, une victoire leur assurant pratiquement une place en phase finale. Dans l’autre match du groupe, la Guinée a été battue par la Nouvelle-Zélande (1-2), avec une passe décisive du joueur de l’OGC Nice, Aliou Baldé.

Les joueurs français, initialement crispés par la pression de ce premier match, ont montré leur capacité à se libérer et à dominer leurs adversaires. « C’était un match compliqué car les Américains formaient un bloc compact derrière. On a mis du temps à se libérer, ça fait du bien d’ouvrir le score et d’avoir aidé l’équipe. On doit maintenant se reposer pour préparer le prochain match », a déclaré Alexandre Lacazette à l’issue de la rencontre.

Lire Plus

Sports

Le CIO attribue « sous conditions » les JO-2030 aux Alpes françaises

Article

le

Le CIO attribue "sous conditions" les JO-2030 aux Alpes françaises

Le Comité international olympique (CIO) a attribué mercredi « sous conditions » les JO d’hiver de 2030 aux Alpes françaises, soit une deuxième édition olympique en six ans pour le pays après les Jeux d’été qui s’ouvrent vendredi à Paris.

Seule en lice depuis qu’elle a supplanté la Suède et la Suisse en novembre dernier, la France a été désignée pour organiser les 26e Jeux d’hiver, sous réserve de fournir les garanties financières de l’État et des régions, a annoncé le président du CIO, Thomas Bach. Cette décision intervient alors que l’actuel gouvernement est en charge des « affaires courantes », et le futur Premier ministre devra fournir au CIO la garantie de l’État avant le 1er octobre, une exigence à ratifier par le parlement au plus tard le 1er mars.

Le CIO a pris cette décision après une intervention du président Emmanuel Macron, venu personnellement défendre la candidature de la France, deux jours avant l’ouverture des JO d’été à Paris. « Je confirme mon engagement total et celui de la nation française », a-t-il déclaré en anglais, promettant de demander au prochain Premier ministre d’inclure cette garantie dans une loi olympique.

La dissolution récente du gouvernement et les résultats des élections ont empêché la France de fournir la garantie financière nécessaire. Thomas Bach avait averti mardi qu’un vote inconditionnel serait impossible sans cette garantie confirmée. Le vice-président du CIO, John Coates, a ajouté mercredi que le CIO ne signerait pas le contrat de ville hôte sans les garanties requises.

Après le vote, Emmanuel Macron est revenu à la tribune pour remercier les membres du CIO de leur confiance et réitérer la détermination de la France à être au rendez-vous. Il avait précédemment indiqué qu’il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques.

Les présidents des régions Rhône-Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d’Azur, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, avaient présenté le dossier avant l’intervention de Macron. Cette désignation des Alpes françaises pour les JO-2030 marque une étape importante pour la France, qui accueillera deux événements olympiques majeurs en moins d’une décennie.

Lire Plus

France

Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

Article

le

Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
©Paris2024

Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

Lire Plus

Les + Lus