Sports
L1: Lyon champion d’automne, premier succès de Pochettino
Lyon champion d’automne! Mené 2-0 à Rennes, le leader de Ligue 1 a arraché un nul inespéré (2-2) samedi pour virer en tête à mi-championnat, juste devant le Paris SG de Mauricio Pochettino, tombeur de Brest (3-0), et Lille, vainqueur à Nîmes (1-0).
Lyon, mental de champion
A l’issue de la phase aller, le patron, c’est Lyon: l’OL a survécu à une soirée mal engagée au Roazhon Park, décrochant le titre honorifique de champion d’automne pour la première fois depuis la saison 2008-2009.
Alors que les Rennais menaient grâce à Clément Grenier (20e) et Benjamin Bourigeaud (55e), l’OL a sauvé sa série d’invincibilité établie depuis mi-septembre grâce à Memphis Depay, buteur d’un enchaînement splendide (79e) puis passeur pour Jason Denayer (82e).
Cela récompense la force mentale des Lyonnais, qui peuvent continuer à croire à leur destin dans cette L1.
« On a montré qu’on avait énormément de ressources », a savouré le gardien lyonnais Anthony Lopes. « On est un club avec énormément d’ambition, qui mérite d’être à sa place. »
Pochettino, retour réussi
Mauricio Pochettino a retrouvé le Parc des Princes, avec une victoire à la clé: plus de 17 ans après avoir foulé la pelouse parisienne pour la dernière fois sous le maillot du PSG, l’Argentin a réussi son grand retour, décrochant contre Brest sa première victoire sur le banc de son nouveau club.
Encore privé de nombreux cadres dont la superstar Neymar (reprise), « Poch » a reconduit le même onze qu’à Saint-Etienne (1-1), à l’exception de Thilo Kehrer positif au Covid-19. Et il a été récompensé: dès la 16e minute, Moise Kean s’est jeté pour ouvrir la marque d’une tête plongeante (16e).
Puis, le revenant Mauro Icardi, de retour de blessure, a aiguisé la concurrence au poste d’avant-centre avec un plat du pied sur une offrande de Kylian Mbappé (81e), avant d’être lui-même passeur décisif pour Pablo Sarabia (83e).
Ce large score est flatteur pour Paris, un peu bousculé par les Brestois, mais permet à Pochettino de lancer son mandat, à quatre jours de briguer le premier trophée de sa jeune carrière d’entraîneur: le PSG défiera Marseille mercredi prochain en Trophée des champions.
En attendant, Paris (2e, 39 pts) reste en embuscade en L1, un point derrière Lyon et à égalité avec Lille (3e), qui a dompté la lanterne rouge Nîmes 1-0 grâce à Burak Yilmaz.
Marseille patine, Monaco grappille
Derrière ce trio, l’OM (6e, 32 pts) commence à être décroché malgré ses deux matches en retard à disputer: les Marseillais n’ont pu faire mieux qu’un nul 0-0 à Dijon, alors que Dimitri Payet était encore remplaçant au coup d’envoi.
« J’espère que cela ne va pas trop nous affecter. Mais c’est effectivement deux points de perdus », a pesté l’entraîneur marseillais André Villas-Boas, inquiet avant le Trophée des champions face au PSG.
A l’inverse, Monaco (4e, 33 pts) a doublé Rennes (5e, 32 pts) et l’OM grâce à une large victoire 3-0 contre Angers.
Montpellier (8e, 28 pts), lui, n’avance plus. Le MHSC a été freiné par Nantes (1-1), qui confirme sa solidité retrouvée sous les ordres de son nouvel entraîneur Raymond Domenech: deux nuls en deux matches.
Bordeaux enfonce Lorient, Saint-Etienne sombre
A Bordeaux, les Girondins (10e, 26 pts) étaient encore privés de leur maître à jouer Hatem Ben Arfa mais Rémi Oudin a joué les sauveurs contre Lorient (2-1) avec un doublé (13e, 42e), malgré l’égalisation de Terem Moffi (23e).
En bas de tableau, la série d’invincibilité de Saint-Etienne (sept rencontres consécutives, dont six nuls) a pris fin à Reims avec notamment un doublé de Boulaye Dia (12e sur penalty, 37e).
De quoi permettre à l’avant-centre rémois, très convoité dans ce mercato, de se hisser à égalité avec Mbappé au classement des buteurs avec 12 buts.
De quoi permettre aussi à Reims, invaincu depuis cinq matches, de remonter à la 14e place (21 pts), devant Strasbourg (15e, 20 pts), vainqueur à Lens 1-0 sur un but d’Habib Diallo dans l’épais brouillard artésien.
Enfin, Metz et Nice se sont neutralisés 1-1, un improbable but gag de John Boye (80e) ayant répondu à Amine Gouiri sur penalty (18e).
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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