Le vice-président américain entame une visite marquée par des rencontres politiques à Rome avant de rejoindre le Vatican pour Pâques.
Arrivé ce vendredi matin à Rome, JD Vance a entamé une visite officielle en Italie, où il doit s’entretenir avec la Première ministre Giorgia Meloni. Accompagné de son épouse et de leurs trois enfants, le numéro deux de l’administration Trump a atterri à l’aéroport de Ciampino, ouvrant ainsi une séquence diplomatique et religieuse.
Cette visite marque son retour en Europe depuis son discours controversé à Munich en février, où il avait dénoncé un recul des libertés fondamentales sur le continent, suscitant des réactions contrastées parmi les dirigeants européens. Des propos qui avaient toutefois trouvé un écho favorable chez Giorgia Meloni, laquelle avait approuvé son analyse dans une interview au Financial Times.
Au programme de ce séjour figure également un passage au Vatican, où JD Vance, converti au catholicisme, rencontrera le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège. Une audience avec le pape François, encore convalescent, n’est pas exclue. Dimanche, le vice-président assistera aux célébrations pascales sur la place Saint-Pierre avant de poursuivre son voyage vers l’Inde.
La rencontre avec Giorgia Meloni intervient dans un contexte commercial tendu entre Washington et Bruxelles. La veille, la dirigeante italienne s’était rendue à la Maison Blanche pour évoquer avec Donald Trump les droits de douane imposés par les États-Unis sur les produits européens. Si les deux parties se sont dites optimistes quant à un accord, le président américain a réaffirmé sa volonté de ne pas précipiter les négociations.
Meloni, bien que critique face à ces mesures tarifaires, a joué un rôle de médiatrice, invitant Trump à se rendre prochainement à Rome. Une visite qui pourrait inclure un entretien avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans une tentative d’apaisement des tensions commerciales.
Entre diplomatie et spiritualité, le déplacement de JD Vance en Italie illustre les enjeux politiques et économiques qui traversent actuellement les relations transatlantiques, tout en soulignant les affinités idéologiques entre certaines figures conservatistes des deux côtés de l’océan.