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Istanbul secouée par un séisme majeur : la panique dans les rues, mais aucun bilan humain

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Un tremblement de terre de magnitude 6,2 a frappé la métropole turque, déclenchant des scènes de chaos avant de laisser place à un soulagement relatif face à l’absence de victimes.

La région d’Istanbul a été violemment secouée par un séisme dont l’épicentre se situait en mer de Marmara, à seulement 7 km de profondeur. La secousse principale, suivie de plus de 120 répliques – dont une atteignant 5,9 sur l’échelle de Richter – a plongé la ville de 16 millions d’habitants dans un état d’alerte généralisé. Les autorités ont rapidement confirmé l’absence de décès, bien que 151 blessés légers aient été recensés, principalement dus à des mouvements de panique.

Les rues se sont transformées en refuge improvisé pour des milliers de personnes, terrorisées à l’idée de retourner dans leurs logements. Parcs et espaces publics ont été envahis, certains habitants arrivant même équipés de tentes. Les établissements scolaires et universitaires ont été fermés par précaution pour les deux jours suivants, tandis que les services d’urgence restaient en alerte maximale.

Si les dégâts matériels semblent limités – un seul immeuble abandonné s’est effondré dans le quartier de Fatih –, l’événement a ravivé les craintes liées à la faille nord-anatolienne, qui traverse la région. Les experts rappellent régulièrement qu’un séisme dévastateur, potentiellement supérieur à une magnitude 7, pourrait survenir dans les prochaines années. Les autorités turques, échaudées par le traumatisme du tremblement de terre de 2023 dans le sud-est du pays (53 000 morts), ont assuré que les infrastructures critiques – transports, hôpitaux – étaient intactes.

La prison de Silivri, située près de l’épicentre et abritant plusieurs figures politiques controversées, n’a subi aucun dommage selon les premières vérifications. Malgré le retour au calme, l’onde de choc psychologique persiste parmi une population consciente que le pire reste peut-être à venir.

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