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Israël valide une stratégie militaire d’ampleur pour prendre le contrôle de Gaza

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Le gouvernement israélien entérine une offensive majeure, malgré les alertes internationales sur une crise humanitaire sans précédent.

Le pouvoir exécutif israélien a officiellement adopté un plan d’action militaire visant à établir un contrôle durable sur la bande de Gaza. Cette décision, prise lors d’une réunion restreinte du cabinet de sécurité, intervient après la mobilisation massive de réservistes en prévision d’une opération de grande envergure. Les autorités affirment que cette manœuvre a pour objectif déclaré de neutraliser définitivement le Hamas, responsable des attaques du 7 octobre dernier.

Pourtant, les Nations unies et les organisations humanitaires multiplient les mises en garde contre une aggravation de la situation des civils palestiniens, déjà confrontés à des pénuries alimentaires critiques et à un blocus total. Malgré ces alertes, les responsables israéliens soutiennent que les stocks actuels dans l’enclave sont suffisants, tout en laissant entrevoir des distributions ciblées en cas d’urgence.

Le plan approuvé inclut également une disposition controversée : faciliter le « départ volontaire » des habitants de Gaza vers des pays tiers, une proposition déjà évoquée par des figures politiques internationales et fermement rejetée par les États voisins. Les critiques dénoncent une manœuvre visant à vider progressivement le territoire de sa population, tandis que les familles des otages israéliens encore détenus s’alarment des risques accrus pour leurs proches.

Sur le terrain, les bombardements et les combats ont repris après une trêve de deux mois, plongeant à nouveau les civils dans une spirale de destructions et de privations. Les infrastructures sanitaires et les réseaux d’approvisionnement, déjà au bord de l’effondrement, peinent à répondre aux besoins fondamentaux. Les accusations se multiplient : le Hamas est pointé du doigt pour détourner l’aide humanitaire, tandis qu’Israël est critiqué pour son blocus, qualifié de punition collective.

Alors que les pertes civiles ne cessent de s’alourdir, la communauté internationale reste divisée sur les solutions à apporter. Les discussions butent sur des positions inconciliables, laissant peu d’espoir à une résolution rapide du conflit. Dans ce contexte, la visite prochaine d’un dirigeant étranger dans la région suscite des attentes mitigées, certains y voyant une possible médiation, d’autres une simple formalité diplomatique.

La situation reste explosive, avec des conséquences humanitaires chaque jour plus dramatiques pour les populations prises au piège de cette guerre.

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