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Économie

Grippe aviaire en France : le niveau de risque passe de « élevé » à « modéré »

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La situation sanitaire s’améliore dans les populations d’oiseaux sauvages, permettant un assouplissement des mesures de prévention sur le territoire.

Le gouvernement français a décidé de réduire le niveau de risque lié à la grippe aviaire sur l’ensemble du territoire. Désormais qualifié de « modéré », ce changement intervient après une amélioration notable de la situation sanitaire parmi les oiseaux sauvages. Cette décision, officialisée par un arrêté publié au Journal officiel jeudi 20 mars, marque un tournant après plusieurs mois de vigilance accrue.

Depuis le 9 novembre dernier, la France était placée en niveau de risque « élevé », ce qui impliquait des mesures strictes, notamment le confinement des volailles. Trois niveaux de risque existent en France : élevé, modéré et négligeable. Le passage à un risque « modéré » signifie que les contraintes imposées aux éleveurs seront allégées, bien que certaines précautions restent en vigueur dans les zones sensibles.

Aucun nouveau foyer de grippe aviaire hautement pathogène (IAHP) n’a été détecté dans les élevages français depuis début février, ce qui a permis au pays de retrouver son statut « indemne ». Cependant, ce statut est distinct du niveau de risque, qui prend en compte l’évolution de la situation dans la faune sauvage. L’arrêté précise que les éleveurs de volailles et d’oiseaux captifs devront continuer à respecter des mesures spécifiques, notamment dans les zones humides où le risque de contamination par les oiseaux sauvages est plus élevé.

La grippe aviaire, causée par le virus A (H5N1), a connu une recrudescence mondiale depuis 2020, touchant un nombre croissant d’espèces et de régions, y compris l’Antarctique. En France, les épisodes de 2015 à 2017 et depuis fin 2020 ont entraîné l’euthanasie de millions de volailles et des pertes économiques considérables. Pour limiter les impacts, le gouvernement a rendu obligatoire la vaccination des élevages de plus de 250 canards depuis l’automne 2023.

Cette décision de réduire le niveau de risque témoigne d’une amélioration, mais rappelle également la nécessité de rester vigilant face à une maladie qui continue de menacer les élevages et la biodiversité.

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