Nous rejoindre sur les réseaux

Europe

Un cinquième corps retrouvé après le glissement de terrain en Norvège

Article

le

glissement-de-terrain-en-norvege:-quatre-morts,-six-disparus

Un corps a été retrouvé dans les décombres provoqués par le glissement de terrain en Norvège, portant à quatre le nombre de morts, ont annoncé samedi les autorités qui poursuivaient pendant la nuit leurs opérations pour retrouver six disparus.

« Nous avons fait une nouvelle découverte d’une personne morte. C’est dans la même zone que le troisième corps. Nous avons sorti les deux corps », a expliqué en début de soirée un responsable de la police, Knut Hammer, lors d’une conférence de presse.

L’opération se poursuivait pendant la nuit, plus de trois jours après l’impressionnant glissement de terrain dans la localité d’Ask dans la municipalité de Gjerdrum, au nord-est d’Olso, qui a fait, en outre, dix blessés dont un grave.

« Mes pensées vont à ceux qui attendent des réponses de leurs proches, et je ne peux qu’imaginer à quel point c’est lourd et difficile », a dit à la presse l’adjoint au maire de Gjerdrum, Leif Haugland.

Les secours estiment encore pouvoir trouver des survivants dans des poches d’air dans les bâtiments encore partiellement intacts. La brigade canine a signalé différents endroits dans la zone où les sauveteurs vont travailler. Un des chiens qui participent à l’opération a été blessé lors des fouilles.

La police, qui dévoile les informations au fur et à mesure que la situation évolue, avait publié vendredi une liste avec le nom des dix personnes disparues, deux enfants de 2 et 13 ans et huit adultes. Elle a annoncé samedi l’identité de la personne retrouvée la veille. Il s’agit d’un homme de 31 ans, Eirik Grønolen.

A Ask, la terre a glissé tôt le 30 décembre, entraînant l’évacuation d’un millier de personnes qui ne peuvent retourner chez eux car le terrain reste instable. Il s’est encore effrité dans la nuit de vendredi à samedi.

« Nous sommes installés dans un hôtel (…), c’est une situation complétement surréaliste et terrible », ont confié à l’AFP des habitants évacués, Olav Gjerdingen et Sissel Meyer Gjerdingen.

Une dizaine de maisons et 31 logements se sont écroulés et certaines maisons se sont déplacées sur 400 mètres.

La Direction norvégienne des eaux et de l’énergie (NVE) estime que le glissement s’est produit sur une surface d’environ 350 mètres par 800.

La terre qui a glissé est une argile spécifique, présente en Norvège et en Suède, qui peut se fluidifier et s’effondrer rapidement mais la probabilité d’un éboulement similaire dans la région reste faible estime la NVE.

Venue sur place, la Première ministre Erna Solberg a souligné que ce glissement de terrain était « l’un des plus graves » que son pays ait connus.

Le roi Harald, son épouse Sonja et le prince héritier Haakon sont attendus à Gjerdrum dimanche en fin de matinée.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Europe

Le Danemark adopte une loi interdisant les autodafés du Coran

Article

le

Le Danemark adopte une loi interdisant les autodafés du Coran

Cette loi entend enrayer la vague de profanations de livres saints, observée ces derniers mois au Danemark et en Suède notamment.

Le Parlement danois a adopté jeudi une loi criminalisant les « traitements inappropriés » de textes ayant une signification religieuse importante, interdisant de facto les autodafés du Coran, après des profanations du livre saint de l’islam qui ont entraîné des tensions dans plusieurs pays musulmans pendant l’été. À l’issue d’un débat de près de quatre heures, le texte a été adopté en troisième lecture par 94 des 179 membres du Parlement.

Concrètement, il sera désormais interdit de brûler, souiller ou de donner des coups de pied publiquement sur des textes religieux ou dans le but de diffuser largement les images des profanations. Il sera également interdit de les déchirer, les couper ou les poignarder. Tout contrevenant s’expose à une peine de deux ans d’emprisonnement.

Pour le gouvernement danois, dont aucun représentant ne s’est exprimé lors du débat parlementaire, il s’agit avant tout de protéger les intérêts et la sécurité nationale du pays scandinave.

Le Danemark et son voisin suédois ont récemment cristallisé la colère au sein de pays musulmans. En Irak par exemple, des centaines de manifestants partisans de l’influent leader religieux Moqtada Sadr ont tenté fin juillet de marcher en direction de l’ambassade danoise à Bagdad.

Lire Plus

Culture

Une présentatrice de la BBC fait un doigt d’honneur en ouverture de journal

Article

le

Une présentatrice de la BBC fait un doigt d’honneur en ouverture de journal

La journaliste Maryam Moshiri raconte avoir été prise par surprise en pleine plaisanterie avec l’équipe du journal. Sur les réseaux sociaux, elle présente ses excuses.

Un dérapage d’une seconde, mais un moment mémorable pour les téléspectateurs de BBC News. Alors que s’achevait le générique de lancement du journal de 13 heures, mercredi 6 décembre, ils ont eu la drôle de surprise de tomber nez à nez avec la présentatrice Maryam Moshiri, sourire aux lèvres et doigt d’honneur à la main. Visiblement surprise par l’arrivée soudaine de la prise d’antenne, la journaliste a rapidement repris une expression de circonstance avant de se lancer dans son journal, mais le mal était fait.

La séquence, partagée sur les réseaux sociaux, atteint rapidement les centaines de milliers de vues, certains internautes dénonçant ce comportement (et l’ensemble de la BBC au passage) quand d’autres notent le fait que les premières images du journal concernent les excuses de Boris Johnson aux victimes du Covid-19 dans l’enquête publique sur la gestion de la pandémie au Royaume-Uni.

Il faudra attendre le lendemain pour obtenir une réaction de la part de la journaliste. Sur son compte X (anciennement Twitter), Maryam Moshiri présente ses excuses et apporte quelques éléments de contexte à ce raté insolite. « Hier (mercredi, NDLR), juste avant le début du journal de 13 heures, je plaisantais avec l’équipe en studio, raconte-t-elle. Je mimais un décompte pendant que le réalisateur me donnait le compte à rebours de 10 à 0 avec les doigts pour me montrer les chiffres. Quand nous sommes arrivés à 13 heures pile, j’ai retourné le doigt pour plaisanter et je n’ai pas réalisé que cela serait filmé ».

Face aux réactions nombreuses, la journaliste déclare être désolée. « C’était une blague privée avec l’équipe, explique-t-elle, et je suis vraiment désolée qu’elle ait été diffusée ! Ce n’était pas mon intention que cela se produise et je suis désolée si j’ai offensé ou contrarié quelqu’un. Je n’étais pas vraiment en train de “faire un doigt” aux téléspectateurs ou même à une personne. C’était une blague idiote destinée à un petit nombre de mes amis. »

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Europe

La Cour européenne des droits de l’homme ouvre une procédure contre la France pour « acte de torture »

Article

le

La Cour européenne des droits de l’homme ouvre une procédure contre la France pour "acte de torture"

La Cour européenne des droits de l’homme examine le cas de Laurent Théron, éborgné lors d’une manifestation en 2016.

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a pris une mesure sans précédent en ouvrant une procédure à l’encontre de la France pour ce qui est qualifié d' »acte de torture » ou de « traitements inhumains et dégradants » à l’encontre d’un manifestant blessé lors d’une manifestation contre la loi travail en 2016.

Cette décision intervient après sept années de combat judiciaire dans l’affaire Laurent Théron. Le manifestant avait perdu l’usage de son œil droit le 15 septembre 2016, lorsqu’il avait été atteint au visage par l’explosion d’une grenade à main de désencerclement tirée par un CRS lors de la manifestation. Le brigadier-chef responsable du tir avait été renvoyé devant la cour d’assises de Paris, mais avait été acquitté le 14 décembre 2022 au motif de la légitime défense, malgré l’absence de réel danger.

Les avocats de Laurent Théron, Mes Céline Moreau, Olivier Peter et Lucie Simon, ont exprimé leur satisfaction face à l’ouverture de cette procédure par la CEDH. Ils ont souligné que cette décision pourrait avoir un impact significatif sur d’autres enquêtes en cours concernant des manifestants blessés, notamment lors du mouvement des Gilets jaunes. Cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité de l’État français dans la protection des droits des manifestants, en particulier face à l’utilisation excessive de la force.

La CEDH, basée à Strasbourg, a communiqué au gouvernement français deux questions essentielles : le requérant a-t-il été « victime de traitements contraires à l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme », qui prohibe la torture et les traitements inhumains et dégradants ? De plus, « l’enquête menée en l’espèce par les autorités internes a-t-elle satisfait aux exigences de l’article 3 de la Convention » ?

Cette procédure devrait prendre plusieurs mois, mais elle suscite déjà un débat important sur la question de la protection des droits des manifestants en France et l’application de la législation en matière de maintien de l’ordre.

Lire Plus

Les + Lus