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Politique

Gérard Larcher prône une cure d’austérité pour le budget 2026, sauf pour l’armée

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Le président du Sénat propose un examen minutieux de toutes les dépenses publiques, à l’exception notable du budget militaire, qu’il juge prioritaire.

Alors que les finances publiques françaises traversent une période délicate, le président de la chambre haute du Parlement a exposé sa vision pour le prochain budget. Il insiste sur la nécessité de revoir l’ensemble des dépenses de l’État, sans aucun secteur protégé, hormis celui de la Défense nationale. Selon lui, cette dernière doit au contraire bénéficier d’un renforcement significatif.

L’élu propose une analyse approfondie de chaque ligne budgétaire, en évaluant systématiquement leur efficacité. Il cite notamment la complexité administrative, les doublons dans le système de santé ou encore la gestion des effectifs de la fonction publique. Une méthode radicale s’imposerait selon lui, avec notamment l’option d’un gel temporaire des crédits dans divers domaines, y compris les politiques sociales.

Sur le volet fiscal, le sénateur souligne l’urgence de réexaminer certaines dispositions, comme la TVA ou les multiples avantages fiscaux, dont le célèbre crédit d’impôt recherche. Il rappelle que le montant total de ces niches dépasse les 80 milliards d’euros, un chiffre qui interroge dans un contexte de rigueur budgétaire. Sans une remise à plat courageuse de la dépense publique, bien supérieure à la moyenne européenne, aucun redressement sérieux ne serait possible selon lui.

Cette approche sans concession, présentée comme un impératif, dessine les contours d’un budget 2026 particulièrement tendu, où chaque euro dépensé devra prouver son utilité. Seul le ministère des Armées semble échapper à cette logique de restriction généralisée.

1 Commentaire

1 Commentaire

  1. Decamp

    9 juillet 2025 at 13 h 11 min

    Bonjour

    Merci de ce projet qui permet d’avancer
    En rappel pour se désendetter, ce n’est pas avec la règle des 3% de déficit que nous y arriverons mais avec un retour au positif des comptes de l’Etat

    Alors si tout le monde y met du sien : banco
    Alors concrètement c’est aussi
    1 sénateur sur 2
    1 députe sur 2
    La moitié des effectifs de l’Elysee et de Matignon
    La suppression des avantages des Presidents de la République, Premiers Ministres …. au delà de 2 ans après la fin de meuf mandat
    Voilà ce que les français attendent : l’exemplarité et l’intérêt du pays
    Merci pour m’avoir lu
    Bonnes réflexions
    ED

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