Nous rejoindre sur les réseaux

Monde

Gaza sous le feu : au moins 40 victimes dans de nouvelles frappes israéliennes

Article

le

La violence reprend de plus belle dans l’enclave palestinienne, où des familles entières périssent sous les bombardements, tandis que l’aide humanitaire peine à atteindre les survivants.

Les frappes aériennes israéliennes ont une nouvelle fois ensanglanté la bande de Gaza ce jeudi, faisant au moins 40 morts selon les premiers bilans. Les attaques ont principalement visé des camps de déplacés, où des civils, dont de nombreux enfants, cherchaient refuge après des mois de conflit. À Khan Younès, dans le sud, deux missiles ont réduit en cendres des tentes abritant des familles, tuant seize personnes, majoritairement des femmes et des mineurs. Les images diffusées montrent des scènes de désolation : des tentes en flammes, des secouristes tentant d’éteindre les incendies à la lueur des téléphones portables, des corps recouverts de draps blancs alignés dans la poussière.

Plus au nord, à Beit Lahia et Jabalia, d’autres raids ont frappé des abris de fortune, provoquant des pertes civiles supplémentaires. « Tout a explosé autour de nous. Les enfants étaient déchiquetés », témoigne une survivante, encore sous le choc. Les équipes de secours, débordées, peinent à extraire les victimes des décombres, dans un contexte où les hôpitaux, déjà saturés, manquent cruellement de moyens.

Cette escalade intervient alors que les négociations pour une trêve semblent dans l’impasse. Les autorités israéliennes justifient ces opérations par la nécessité de faire pression sur le Hamas pour obtenir la libération des otages encore détenus. En parallèle, douze organisations humanitaires ont lancé un cri d’alarme face au blocus qui paralyse l’acheminement de l’aide, qualifiant la situation de « pire échec humanitaire de notre génération ».

Le bilan ne cesse de s’alourdir : depuis la reprise des hostilités en mars, près de 1.700 Palestiniens ont péri, portant le nombre total de victimes à plus de 51.000 en dix-huit mois de guerre. Dans ce contexte dramatique, la communauté internationale appelle de plus en plus vivement à un cessez-le-feu, tandis que les civils, pris en étau, tentent désespérément de survivre au milieu des ruines.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus