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Gaza : Israël impose une zone tampon sur 30% du territoire, aggravant la crise humanitaire

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La bande de Gaza voit près d’un tiers de son territoire transformé en zone militaire, tandis que le blocus humanitaire et les frappes intensives plongent la population dans une détresse sans précédent.

L’armée israélienne a officialisé la création d’une vaste zone tampon couvrant 30 % de la bande de Gaza, renforçant son emprise sur l’enclave palestinienne. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une offensive militaire persistante, marquée par des bombardements quotidiens et des opérations terrestres ciblées. Les autorités israéliennes justifient ces mesures par la nécessité de neutraliser les infrastructures du Hamas, après l’attaque meurtrière du 7 octobre 2023.

Parallèlement, le blocus humanitaire se durcit, avec l’interdiction totale de l’acheminement de l’aide depuis début mars. Les organisations internationales dénoncent une catastrophe humanitaire grandissante, où famine, manque de soins médicaux et déplacements massifs frappent une population déjà exsangue. Selon les derniers bilans, près de 500 000 Palestiniens ont été contraints de fuir leurs foyers en quelques semaines, s’ajoutant aux centaines de milliers de déplacés depuis le début du conflit.

Les frappes israéliennes ont causé la mort de dizaines de civils ces derniers jours, dont des femmes et des enfants, selon les services de secours locaux. Les images de ruines et de familles ensevelies sous les décombres se multiplient, tandis que les survivants tentent de trouver refuge dans des abris de fortune. Les hôpitaux, déjà saturés et privés de ressources, peinent à faire face à l’afflux de blessés.

Du côté des négociations, le Hamas examine une proposition de trêve transmise par des médiateurs égyptiens, sans qu’Israël ne se prononce officiellement. Une précédente trêve, en vigueur entre janvier et mars, avait permis des échanges de prisonniers et une accalmie relative, vite rompue par la reprise des hostilités.

Dans ce contexte, les témoignages de civils palestiniens reflètent un désespoir croissant. « Nous avons tout perdu : nos maisons, nos proches, notre dignité. Mais pourquoi les enfants doivent-ils payer ce prix ? », interroge une femme ayant trouvé refuge dans les ruines d’une université bombardée. Les appels à un cessez-le-feu immédiat se heurtent pour l’instant à l’intransigeance des belligérants, laissant craindre une escalade supplémentaire.

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