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Dakar: Peterhansel prend la tête, la course vraiment lancée

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« Monsieur Dakar » en tête: Stéphane Peterhansel, 13 fois vainqueur du Dakar, a pris les commandes de l’édition 2021 du rallye-raid lundi à l’issue de la deuxième étape, lançant pour de bon la course.

C’est le Qatari Nasser Al-Attiyah (Toyota) chez les autos et l’Espagnol Joan Barreda (Honda) en motos qui ont remporté cette deuxième étape au terme d’une spéciale de 457 kilomètres entre Bisha et Wadi ad-Dawasir en Arabie saoudite.

« Globalement on a fait du bon boulot », a commenté Stéphane Peterhansel, « parce qu’il y avait quelques pièges, notamment les premiers kilomètres de la spéciale, avec des dunes, car à ce moment-là, la voiture était chargée en essence donc lourde, il fallait faire attention de ne pas se planter ».

Le Français – surnommé « Monsieur Dakar » en référence à son record de treize victoires dans le Dakar – s’est livré un duel, pour l’heure encore à fleurets mouchetés, avec son coéquipier chez Mini Carlos Sainz, le tenant du titre 2020.

A l’issue de l’étape remportée par Nasser Al-Attiyah (Toyota) en 4 h 03 min 14 sec, les deux hommes ont fini à sept minutes l’un de l’autre, le Français prenant le meilleur sur l’Espagnol et finissant à 2 min 30 du Qatari.

Peterhansel satisfait

Au passage Stéhane Peterhansel s’empare donc de la première place au classement général. Mardi il partira derrière Al-Attiyah. Pas forcément un désavantage selon lui.

« Demain (mardi) il va y avoir des dunes, et dans les dunes c’est jamais facile d’ouvrir. Du coup stratégiquement on est bien. Carlos sera devant nous au départ. D’ailleurs tout se passe bien pour l’instant », confie-t-il dans son stand.

Sébastien Loeb, au volant de son 4×4 prototype de l’écurie privée BRX, occupe la 7e place du général à 36 min 40 sec du leader. Un gouffre creusé en deux jours.

Lundi, il a fini à près de 17 min du vainqueur, en 6e position et poursuit l’apprentissage de sa nouvelle voiture: « Franchement j’ai plutôt fait une bonne spéciale, j’ai attaqué tout du long, je n’ai pas fait d’erreur, je ne me suis pas perdu, on n’a pas crevé.

On a peut-être perdu 7 minutes max en navigation, mais ça prouve qu’on manque de moteur », explique l’Alsacien de retour dans le bivouac après avoir échangé quelques mots avec son directeur sportif.

Les motos au coude-à-coude

Du côté des deux-roues, l’Espagnol Joan Barreda (Honda) s’est donc montré le plus rapide lundi.

Le pilote de 38 ans est venu à bout de la spéciale en 4 h 17 min 56 sec et s’est imposé devant le tenant du titre, l’Américain Ricky Brabec (Honda), 2e à 3 min 55 sec, et le Chilien Pablo Quintanilla (Husqvarna), dauphin de l’édition 2020, 3e à 6 min 02 sec.

Le Français Adrien Van Beveren (Yamaha) a pris la sixième place de l’étape, le jour de son anniversaire.

« Aujourd’hui j’ai 30 ans et contrairement à hier où le terrain me rappelait ma très grosse chute de l’année dernière, cette fois-ci j’ai sorti ma clé à mollette et j’ai attaqué, je suis satisfait », a précisé le Nordiste tout sourire.

L’étape a été serrée de bout en bout, les favoris roulant à quelques secondes les uns des autres jusqu’à l’arrivée à l’exception notable du vainqueur de dimanche, l’Australien Toby Price, qui a fini à une décevante 28e position.

Au général, Barreda occupe la tête du classement avec plus de 6 minutes d’avance sur Ricky Brabec et le Botswanais Ross Branch (Yamaha).

Mardi, la caravane du Dakar reste dans la région de Wadi ad-Dawasir, au sud-est de la capitale Ryad, aux portes d’une zone surnommée « l’empty quarter », connue également pour ses surfaces agricoles géantes en forme de disques verts.

Cette 3e étape formera une boucle de 630 kilomètres, dont 403 de spéciale, au départ et à l’arrivée de Wadi ad-Dawasir.

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JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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