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Crime impardonnable : une nourrice face à la justice après la mort violente d’un nourrisson

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Une assistante maternelle comparaît en appel pour le décès d’un bébé de six mois, secoué à deux reprises. L’affaire, qui a traumatisé une famille, relance le débat sur la violence envers les enfants.

L’ancienne professionnelle de la petite enfance, âgée de 45 ans, avait été condamnée en première instance à douze ans de prison pour des violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Les faits remontent à octobre 2013, lorsqu’elle avait appelé les secours en panique, affirmant que l’enfant ne respirait plus. Le nourrisson, prénommé Hugo, présentait des traumatismes crâniens caractéristiques d’un secouement extrêmement brutal, selon les conclusions médicales.

Lors du procès initial, l’accusée avait reconnu avoir agité l’enfant, mais en invoquant un geste de désespoir face à un bébé soudainement inerte. Les experts ont toutefois établi que les lésions correspondaient à des secousses d’une rare violence, survenues le jour du drame ainsi que deux semaines auparavant. Malgré ses déclarations empreintes de remords, la cour avait retenu sa responsabilité pénale, assortie d’une interdiction définitive d’exercer auprès de mineurs.

Les parents d’Hugo, profondément meurtris, ont refusé de confier leurs deux autres enfants à quiconque depuis le drame. Leur avocat a souligné l’épreuve que représente pour eux ce nouveau procès, dix ans après les faits. La défense, quant à elle, estime la peine disproportionnée, arguant de l’absence d’intention homicide.

Le verdict, attendu dans les prochains jours, déterminera si la justice confirme ou modifie la sanction. Quoi qu’il advienne, cette affaire tragique rappelle les conséquences irréversibles des violences infligées aux plus vulnérables.

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