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Covid-19: Véran prend la parole pour faire taire les critiques

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De nouvelles restrictions dans certaines villes? Un accès aux tests enfin amélioré? Les réponses du ministre de la Santé seront très attendues jeudi après-midi, alors que la France craint une deuxième vague de l’épidémie de Covid-19 et que le gouvernement est critiqué.

Olivier Véran tiendra à 17h00 une conférence de presse, vouée à devenir hebdomadaire, pour faire le point sur la situation.

Quatre mois après la fin du confinement, elle est inquiétante. D’abord, le nombre de contaminations en France connaît une hausse régulière (près de 10.000 en 24 heures selon les chiffres de mercredi soir).

Plus préoccupant, cette hausse commence peu à peu à se ressentir sur les hospitalisations et la réanimation, c’est-à-dire les cas les plus graves.

Sur les sept derniers jours, 2.976 malades du Covid ont été hospitalisés et 508 admis en réa, dont 649 et 100 pour la seule journée de mercredi. Il y a un mois, on comptait quotidiennement environ 200 hospitalisations et une trentaine d’admissions en réa.

Actuellement, 5.800 malades du Covid-19 sont hospitalisés et 796 sont en réa. Certes, on est très en-dessous des niveaux atteints lors du pic de l’épidémie, avec 7.000 malades en réa début avril. Mais la crainte est que ces chiffres montent avec quelques semaines de décalage sur les contaminations puis que les hôpitaux finissent par être débordés.

Illusoire

Le virus « tourne de plus en plus vite dans certains départements, ce qui conduit le gouvernement à durcir un peu les règles », a affirmé Emmanuel Macron mercredi, après avoir assisté, masqué, à la 17e étape du Tour de France.

Après Bordeaux ou Marseille, de nouvelles contraintes pourraient donc être annoncées dans certaines villes, dont Lyon.

Mais s’il doit répondre à ce rebond, le gouvernement doit aussi surmonter la méfiance croissante de la population. Près d’un Français sur deux trouve que l’exécutif ne prend « pas assez de précautions » et 62% ne lui font « pas confiance » pour lutter contre l’épidémie, 6 points de plus que fin août, selon un sondage Elabe pour BFMTV.

Lors du Conseil de défense de vendredi dernier, « le président a été exigeant sur un certain nombre de points, demandant des résultats », indique à l’AFP une source gouvernementale.

« Proposer des mesures très contraignantes sans stratégie claire à long terme peut poser problème », avertissent de leur côté des médecins urgentistes, dont Yonathan Freund ou Mathias Wargon, mari de la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, dans une tribune publiée par Le Monde.

Bloquer totalement le virus, avec de lourdes conséquences sociales et économiques, est selon eux illusoire, voire contre-productif dans l’optique d’une éventuelle immunité à atteindre pour mettre fin à l’épidémie.

« Toute mesure sanitaire ne devrait pas avoir pour unique but de diminuer la proportion de la population infectée, mais surtout de protéger les personnes les plus à risque et d’éviter la saturation du système de santé », soulignent-ils, en plaidant pour « l’acceptation d’un certain risque sanitaire, maîtrisé, et assumé ».

Boulet

Autre problème stratégique, les tests. Leur nombre est aujourd’hui conséquent (1,2 million par semaine) mais les laboratoires sont embouteillés et les délais d’attente trop longs.

Pour faire mieux, les tests antigéniques, plus rapides que les RT-PCR actuels, sont désormais autorisés, mais pas pour les personnes avec des symptômes ni les « cas contacts ».

En outre, on attend l’arrivée d’autres tests rapides, les tests salivaires, dont la fiabilité est à l’étude. Ils pourraient être disponibles « début octobre », selon le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy.

Enfin, le gouvernement traîne comme un boulet sa volte-face sur les masques, passés « d’inutiles » pour la population en mars à obligatoires aujourd’hui.

« C’est vraiment une denrée rare, une ressource précieuse pour les soignants, et totalement inutile pour toute personne dans la rue », avait assuré le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, le 18 mars, sur fond de pénurie.

« C’était peut être une expression très maladroite de ma part », a-t-il concédé mercredi lors de son audition par la commission d’enquête du Sénat.

Mais ce mea culpa lui a de nouveau valu de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux.

« Jérôme Salomon avoue que le gouvernement a menti pour cacher son incompétence », a ainsi accusé sur Twitter le député LFI Bastien Lachaud.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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