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Covid-19: les stations de ski bientôt fixées, les étudiants mobilisés

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Un nouveau conseil de défense sanitaire est attendu mercredi, avec à la clé un maintien probable des restrictions pour freiner l’épidémie de Covid-19, au grand dam des stations de ski, ou des étudiants, qui s’apprêtent à protester contre leurs conditions de vie.

Le 20 janvier devait initialement marquer la date de réouverture des bars et des restaurants, selon le plan de déconfinement progressif présenté fin novembre par Emmanuel Macron.

Désormais, les gérants de bistrots et de cafés n’espèrent pas accueillir de clients avant longtemps, pas plus que de visiteurs pour les lieux culturels. Seules les stations de ski attendent de savoir, avec de faibles espoirs, si elles pourront remettre en route leurs remontées mécaniques durant les vacances scolaires de février. Sans quoi elles craignent une saison blanche et des conséquences économiques désastreuses pour le secteur.

Mardi soir, le sénateur LR de la Savoie, Cédric Vial, reçu avec huit de ses collègues par des conseillers d’Emmanuel Macron, voulait encore y croire.

« On nous a assuré que la décision n’était pas prise (…) ça nous rend un petit peu plus optimistes », a-t-il confié, en évoquant une annonce « probablement jeudi ».

 « Mars très dur »

Mais la situation sanitaire est loin de s’améliorer, même si la France n’atteint pas le niveau dramatique du Royaume-Uni, où un record quotidien de 1.610 morts a été enregistré mardi.

Mardi, le nombre de malades du Covid-19 accueillis en un jour dans les services de réanimation est repassé au-dessus des 300, ce qui n’avait plus été le cas depuis le 19 novembre, à la sortie de la deuxième vague. Sur les sept derniers jours, plus de 10.000 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées, un indicateur qui progresse également. Le niveau des décès à l’hôpital reste stable, à 373 morts mardi, soit un bilan total de 71.342 morts depuis le début de l’épidémie (hôpital et Ehpad confondus).

« On n’est pas pour l’instant dans une augmentation foudroyante du nombre d’infectés et de décès (…) on est plutôt sur un plateau légèrement ascendant », a analysé, sur BFMTV/RMC, la cheffe de service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine, Karine Lacombe. Mais avec la propagation attendue du variant « VOC 202012/01 », qui a submergé le système de santé britannique, « on s’attend à ce que le mois de mars soit très dur ».

« La troisième (vague), qui est annoncée pour mars, risque de nous noyer », s’est alarmé le président de Samu-urgences de France, le Dr François Braun, dans un entretien à l’AFP.

Pavés ou Xanax

Dans ce contexte de crise qui n’en finit pas, les étudiants, privés de cours en amphi depuis plus de deux mois, sont appelés par l’Unef et d’autres organisations politiques et syndicales de gauche à descendre dans la rue mercredi pour faire entendre leur voix, sur fond d’isolement et de conditions de vie détériorées. Des rassemblements ou manifestations sont attendus dans plusieurs villes de France, comme à Paris, à 14H00 à Port-Royal.

« Les étudiants acceptaient cette situation quand ils pensaient qu’elle n’allait pas s’éterniser mais aujourd’hui ça n’est plus le cas », a témoigné auprès de l’AFP Thomas Martin, étudiant en deuxième année de licence de droit à Paris 1.

« Je ne peux que les encourager, à troquer le Xanax pour les pavés, que leur vitalité se répande partout dans le pays », a twitté le député de la France insoumise, François Ruffin.

Seul espoir de sortir de la crise, la vaccination de la population se poursuivait mercredi, au troisième jour de la campagne « grand public », réservée pour l’instant aux plus de 75 ans dans les centaines de centres montés à la hâte dans le pays. Mais sur le terrain, les élus locaux doivent composer avec des rations de doses comptées au plus près.

Ainsi, plusieurs centres de vaccination du Bas-Rhin ont vu leur date d’ouverture repoussée d’une semaine à cause de « diminutions de livraisons des vaccins Pfizer sur les deux prochaines semaines », selon l’Agence régionale de Santé (ARS) du Grand Est, qui a aussi évoqué des fermetures temporaires dans la Marne et la Haute-Marne, et des reports de rendez-vous.

Mardi soir, la direction générale de la Santé a fait état d’un bilan de 586.000 doses de vaccin déjà injectées sur près de 2 millions disponibles. Après un démarrage au rythme d’escargot fin décembre, qui a fait polémique, le rythme devrait encore s’accélérer dans les prochains jours, avec 160.000 piqûres attendues cette semaine dans les maisons de retraites et 330.000 vaccinations hors Ehpad.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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