Coronavirus
Covid-19: le gouvernement place janvier sous haute surveillance
Nouveau protocole dans les écoles, réunion à Matignon, pass vaccinal à l’Assemblée nationale: en pleine vague du variant Omicron du Covid-19, le gouvernement place la rentrée et le mois de janvier sous haute surveillance.
Alors que de nouvelles règles pour tenter de juguler l’épidémie entrent en vigueur lundi, le Premier ministre Jean Castex réunira à 16H00 dix de ses ministres pour « faire le point sur l’impact » du variant et « la continuité des services publics essentiels », avait annoncé Matignon dimanche.
Secteurs concernés: « hôpitaux, lieux d’enseignements, transports en commun, administrations, armée, gendarmeries et commissariats ou encore entreprises du secteur de l’énergie », au moment où l’explosion des contaminations engendre une forte hausse des arrêts maladie.
Le ministre de la Santé Olivier Véran a prévenu lundi sur France Inter que janvier sera « difficile à l’hôpital », les hospitalisations pour Covid venant s’ajouter aux autres pathologies, dont les maladies hivernales telles que la grippe.
En moyenne sur les sept derniers jours, plus de 160.000 personnes ont été contaminées, avec des pics quotidiens parfois au-delà des 200.000, selon Santé Publique France.
Dans la foulée, la pression hospitalière monte encore (plus de 19.000 patients hospitalisés dimanche soir dont plus de 3.500 en soins critiques), même si elle reste pour l’heure à des niveaux moindres que lors des pics précédents.
Tests renforcés pour revenir à l’école
Les élèves ont, eux, fait leur rentrée lundi comme prévu, avec un protocole sanitaire modifié seulement à la marge. Seule évolution: un renforcement des tests, portés à trois en quatre jours si un cas positif est détecté dans une classe.
Le ministre Jean-Michel Blanquer a répété lundi sur LCI que « les enfants sont la priorité des priorités » et « la fermeture des écoles ne peut être qu’un ultime recours ».
Ailleurs, pour tenter de juguler l’épidémie et maintenir l’activité économique, de nouvelles dispositions entrent en vigueur: port du masque obligatoire dès six ans, isolement des malades ramené à cinq jours après un test négatif, nombre minimal de télétravail de trois jours par semaine là où cela est possible, jauges pour les spectacles culturels et les rassemblements sportifs ou encore augmentation de quatre à six du nombre d’enfants pouvant être accueillis simultanément par les assistantes maternelles.
Le projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal arrive également lundi à l’Assemblée nationale, avant le Sénat mercredi.
Objectif: accroître encore la pression sur les près de cinq millions de Français de plus de 12 ans non-vaccinés qui, faute de pouvoir justifier d’un statut vaccinal, n’auront plus accès aux activités de loisirs, aux restaurants et bars, aux foires ou aux transports publics interrégionaux.
Le ministre de la Santé a précisé dimanche que pour disposer d’un schéma vaccinal complet, il faudra à partir du 15 février avoir effectué sa dose de rappel quatre mois maximum après la précédente, et non plus sept (une infection équivaut toujours à une injection).
Ce pass permettra « d’éviter des mesures beaucoup plus coercitives », comme des confinements ou des couvre-feux, plaide la présidente LREM de la commission des Lois Yaël Braun-Pivet.
« Forme d’immunité » collective
Les parlementaires LFI, RN et PCF voteront toutefois contre. Le député et candidat PCF à la présidentielle Fabien Roussel ne veut du pass vaccinal ni « pour les mineurs, ni pour les majeurs », craignant que le dispositif, à terme, n' »impose aux Français tous les quatre mois de se faire encore une dose », a-t-il expliqué sur Europe 1.
Mais ces votes seront insuffisants pour empêcher l’adoption du texte.
Avec ce pass, le gouvernement monte encore d’un cran sa stratégie fondée sur une vaste campagne de vaccination, relancée en décembre avec l’injection recommandée d’une troisième dose, mais aussi l’ouverture de la vaccination pour les 5-11 ans sur la base du volontariat.
Olivier Véran a indiqué lundi que la question d’une quatrième dose de vaccin « va se poser assez vite pour les personnes fragiles, immunodéprimées ou très âgées ».
Il a confirmé aussi une lueur d’espoir après quasiment deux ans de pandémie, estimant qu’avec la multiplication des contaminations par Omicron et la vaccination, il y a « une possibilité » que cette cinquième vague soit « peut-être la dernière », car « il est probable que nous ayons tous acquis une forme d’immunité ».
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Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
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