Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Covid-19: la France sous couvre-feu vespéral

Article

le

covid-19:-la-france-sous-couvre-feu-vesperal

C’est un passage à l’heure d’hiver particulier: la France avance samedi de deux heures le couvre-feu, dorénavant fixé à 18H00 sur l’ensemble de son territoire, dans une course contre la montre pour vacciner la population et tenter d’enrayer l’épidémie de Covid-19.

Déjà en vigueur dans 25 départements, le couvre-feu à 18H00 est étendu à l’ensemble du territoire métropolitain à « partir de ce samedi et pour au moins 15 jours », a annoncé jeudi le Premier ministre Jean Castex.

Car le nombre de cas reste élevé avec 21.217 confirmés en 24 heures vendredi, et environ 20.000 nouveaux comptabilisés chaque jour depuis le début de l’année, bien loin des 5.000 espérés à la mi-décembre par le gouvernement, selon Santé publique France.

Les dérogations restent les mêmes qu’auparavant (déplacements professionnels, pour un rendez-vous médical, pour un motif impérieux…) mais les commerces vont devoir baisser le rideau à 18H00.

Une mauvaise nouvelle de plus pour le secteur, à quelques jours du début des soldes. Pour les restaurants également, fermés jusqu’à mi-février et qui essaient de surnager grâce aux ventes à emporter.

« On fait sans cesse des efforts d’adaptation et on nous met encore des bâtons dans les roues », pestait Benjamin Nieto, patron du restaurant « Chez Lucien » dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon.

« Beaucoup de gens ne finissent pas de bosser à 18H00, a fortiori avant, et ne pourront pas venir chercher leurs plats », « c’est un peu décourageant », se désolait-il.

Face à la menace de nouveaux variants plus contagieux du coronavirus, il s’agit pour le gouvernement de « réduire encore davantage les contacts sociaux sur les heures de fin de journée ».

Les écoles resteront ouvertes mais les activités sportives scolaires et périscolaires en intérieur sont suspendues et le protocole sanitaire dans les cantines sera renforcé.

Et l’avancement du couvre-feu ne met pas à l’abri d’un nouveau confinement « si nous constatons une dégradation épidémique forte », a prévenu Jean Castex.

389.000 vaccinés

Ces restrictions sont motivées par l’arrivée de nouveaux variants du coronavirus, qui ont émergé en Angleterre et en Afrique du Sud. Vraisemblablement plus contagieux, ils ont déjà forcé plusieurs pays du continent européen à se reconfiner.

Reste à savoir si l’efficacité du couvre-feu avancé sera suffisante pour freiner l’épidémie.

Dans un avis remis au gouvernement le 12 janvier et rendu public vendredi, le Conseil scientifique allait jusqu’à recommander une « limitation des déplacements » entre les régions, voire un confinement dans les endroits les plus à risques.

Pour l’instant, 87 cas de contamination par le variant anglais (suspecté d’être plus contagieux) et quatre cas de contamination par le variant sud-africain (soupçonné d’être plus contagieux et de réduire l’efficacité du vaccin) ont été recensés en France, selon le ministère de la Santé.

Si le variant anglais ne semble responsable que de « 1 à 2% des cas de Covid-19 actuellement diagnostiqués en France », selon Santé publique France, il est « inéluctable » que ce virus mutant se substitue au coronavirus classique d’ici deux à trois mois, a prévenu le virologue Bruno Lina, qui coordonne la cartographie de ce variant.

Pour tenter d’enrayer l’épidémie avant que les variants montent en puissance, la course contre la montre se poursuit pour vacciner la population.

Près de 389.000 personnes ont reçu la première injection.

Lundi, la campagne de vaccination va s’élargir aux personnes de plus de 75 ans ne vivant pas en Ehpad, ainsi qu’aux personnes présentant des pathologies à haut risque (insuffisances rénales chroniques, cancer sous traitement…).

Vendredi, 833 centres étaient « ouverts et accessibles à la réservation », a assuré le ministre de la Santé Olivier Véran.

Pourtant, la prise de rendez-vous, possible depuis jeudi matin, s’apparente parfois à un parcours du combattant, même si « plus d’un million de rendez-vous ont été pris vendredi », selon le ministère de la Santé.

Le site sante.fr, qui devait initialement rediriger vers l’une des trois plateformes privées de réservation, n’affichait vendredi qu’une liste des lieux de vaccination par département. Et les créneaux de vaccination de nombreux centres affichaient complets vendredi soir.

A Rennes, le service mis en place par la Ville a ainsi reçu plus de 5.000 appels, et les 1.500 créneaux de vaccination disponibles sur les deux prochaines semaines ont été réservés.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus