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Covid-19: la France se prépare à de longues soirées d’hiver

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A 18H00, rideau: face à la menace de nouveaux variants plus contagieux du coronavirus, la France va avancer le couvre-feu sur tout son territoire à partir de ce week-end, avec l’espoir d’éviter un retour au confinement strict.

Déjà en vigueur dans 25 départements, le couvre-feu à 18H00 va être étendu à l’ensemble du territoire métropolitain à « partir de ce samedi et pour au moins 15 jours », a annoncé le Premier ministre Jean Castex jeudi.

Objectif: « réduire encore davantage les contacts sociaux sur les heures de fin de journée, tout en permettant le maintien des activités économiques, éducatives et des déplacements pendant la journée. »

Les écoles resteront ouvertes, mais les activités physiques et sportives scolaires et périscolaires en intérieur sont suspendues jusqu’à nouvel ordre et le protocole sanitaire dans les cantines sera renforcé.

Enfin, le contrôle aux frontières sera « renforcé ».

Et « si nous constatons une dégradation épidémique forte, nous serions conduits à décider sans délai d’un nouveau confinement », a prévenu le chef du gouvernement.

Ces restrictions sont motivées par l’arrivée de nouveaux variants du coronavirus, qui ont initialement émergé en Angleterre et en Afrique du Sud.

Vraisemblablement plus contagieux, ils ont déjà forcé plusieurs pays du continent européen à se reconfiner.

« Inéluctable »

Pour l’heure, on a recensé en France 87 cas de contamination par le variant anglais (appelé VOC 202012/01) et 4 cas de contamination par le variant sud-africain, selon le ministère de la Santé.

Une enquête menée sur tous les tests PCR positifs de jeudi et vendredi derniers montre que le variant anglais est à ce stade « responsable de 1 à 2% des cas de Covid-19 actuellement diagnostiqués en France », selon l’agence sanitaire Santé publique France.

Mais il est « inéluctable » que ce virus mutant se substitue au coronavirus classique d’ici deux à trois mois, a prévenu le virologue Bruno Lina, qui coordonne la cartographie de ce variant.

« L’important, c’est que ça se passe sans coût pour la santé publique. En poursuivant les gestes barrière, les masques, la distanciation et la vaccination, en premier lieu des plus fragiles, cela réduira sa dynamique », a-t-il expliqué à l’AFP.

Le variant anglais est suspecté d’être plus contagieux à cause d’une mutation appelée N501Y. Même s’il ne paraît pas intrinsèquement plus dangereux que le coronavirus classique, il risque de poser un problème majeur: davantage de personnes contaminées, c’est davantage de malades qui finissent à l’hôpital, avec un risque accru que le système soit submergé.

Bien que moins présent en Europe pour l’instant, le variant sud-africain préoccupe encore davantage les scientifiques. En plus de la mutation N501Y, il en possède une autre, nommée E484K, soupçonnée de pouvoir réduire l’efficacité des vaccins.

Parmi les cas de contamination à ce variant repérés en France, deux concernent des personnes de retour d’un même voyage au Mozambique pendant les fêtes de fin d’année. Elles résident à Nantes et dans le Val-de-Marne.

« Il apparaît d’ores et déjà que des personnes contacts à risque pourraient vivre dans d’autres départements d’Ile-de-France, ainsi que dans d’autres régions », a indiqué le ministère de la Santé.

« L’apparition de nouveaux variants plus contagieux rend très probable l’intensification de la circulation virale dans les semaines à venir », prévient Santé publique France dans son point hebdomadaire.

Vaccination élargie

Mais même sans les variants, l’épidémie continue d’enfler. La semaine du 4 au 10 janvier est ainsi marquée par « une augmentation des indicateurs épidémiologiques » après les « rassemblements festifs de fin d’année », selon Santé publique France.

La semaine dernière, on a ainsi enregistré « 18.000 cas confirmés en moyenne chaque jour ». Selon Santé publique France, « l’augmentation était observée dans toutes les classes d’âge, et est plus marquée chez les moins de 20 ans ».

Pour tenter d’enrayer l’épidémie, la course contre la montre se poursuit pour vacciner la population.

Après un démarrage poussif et critiqué, plus de 247.000 personnes ont reçu la première injection et la campagne va s’élargir lundi aux plus de 75 ans ne vivant pas en Ehpad, ainsi qu’aux personnes présentant des pathologies à haut risque (insuffisances rénales chroniques, cancer sous traitement, greffes d’organes, trisomie…).

700 centres de vaccinations seront ouverts lundi et seront tous en capacité de donner des rendez-vous pour les quatre prochaines semaines, a assuré le ministre de la Santé Olivier Véran.

« Si on veut vraiment atteindre un effet minimum, la vaccination des adolescents est importante. On pourrait les vacciner pendant l’été pour retourner à l’école normalement », a estimé sur RTL Stéphane Bancel, le patron français du laboratoire américain Moderna, dont le vaccin est devenu cette semaine le deuxième disponible dans l’Hexagone après celui de Pfizer/BioNTech.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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