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Coupe d’Europe: les Français comblés, les Anglais vaccinés

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Cinq clubs français, Toulouse et Clermont en tête, ont frappé fort d’entrée en s’imposant face à des formations britanniques pour la 1re journée de Coupe d’Europe qui n’a pas réussi aux clubs anglais, à l’exception des Wasps.

. Toulouse et Clermont, le carton

Un constat s’impose au vu des premiers résultats. Comme en Top 14, l’absence de spectateurs – ou quelques milliers seulement, comme à Belfast – favorise les voyages: 7 succès à l’extérieur sur les 8 premiers matches!

Parmi ces heureux visiteurs, 4 ont pris le bonus, gage de réussite pour rallier les quarts de finale dans une formule à deux poules de 12 qui s’annonce intransigeante. Dont le Leinster, qui a surclassé 35-14 Montpellier, seul club français battu. Et Toulouse et Clermont, prêts pour postuler à la succession d’Exeter après des succès référence en Ulster (29-22) et à Bristol (51-38).

Dans un Ravenhill d’habitude imprenable, les Toulousains ont d’abord subi pour se retrouver menés 12-0 après 20 minutes. Mais ils sont revenus à hauteur grâce à leurs facteurs X Cheslin Kolbe et Antoine Dupont, avant de sortir vainqueur du chassé-croisé, bonus en prime, sur un second essai du funambule sud-africain.

Si la performance toulousain est de taille, que dire de celle de Clermont? Bristol était certes privé de Semi Radradra et de ses spectateurs, mais les Bears ne sont pas allés gagner le Challenge européen contre Toulon, à Aix-en-Provence, que grâce à leur star fidjienne. Au vu de ses 7 essais, l’équipe de Camille Lopez, dans sa plus belle tradition de festivals offensifs européens, semble de retour à son meilleur niveau.

. La Rochelle, UBB, Toulon, c’est tout bon

Sublimé par ses trois-quarts, dont le Japonais Kotaro Matsushima auteur d’un triplé pour son premier match européen, Clermont a donc assuré le spectacle, y compris défensivement (5 essais encaissés). Tout le contraire de l’UBB, terne à Northampton avant de percer le coffre-fort sur un beau braquage (16-12).

Enfoui sous son bonnet, l’entraîneur des Saints Chris Boyd n’a pas fini de ruminer cette pénalité de Matthieu Jalibert venue s’écraser sur le montant gauche des poteaux (74e). Ses joueurs l’ont regardé redescendre et l’ailier bordelais Santiago Cordero a surgi pour ramasser la mise au milieu de 5 défenseurs arrêtés.

A Toulon, c’est un autre ailier petit format, Gabin Villière, qui a lancé le succès du RCT face à Sale (26-14) après un petit coup de pied par-dessus la défense de Louis Carbonel. Les Toulonnais, seuls vainqueurs à domicile, ont pris le large à l’heure de jeu (26-0) mais ont calé au moment d’aller chercher le précieux bonus. Le week-end suivant, ils iront à Llanelli défier les Scarlets, vainqueurs de justesse à Bath (23-19).

. Un nouveau Brexit?

Bristol, Northampton, Sale, Bath… Une semaine après la correction frôlée par XV de la Rose face aux réservistes du XV de France (22-19 après prolongation), les Anglais, orphelins des Saracens relégués administrativement, ont été vaccinés à la défaite et se retrouvent déjà en fâcheuse posture. Sauf les Wasps, vainqueurs avec le bonus chez les Dragons gallois (24-8), en attendant l’entrée en lice dimanche du champion en titre Exeter face à Glasgow.

A Gerland, Lyon voudra confirmer cette régression anglaise face à Gloucester (14h00). A La Défense, le Racing 92, opposé au Connacht (16h15), se lancera une nouvelle fois à la conquête de l’Europe, deux mois après sa frustrante défaite en finale contre les Chiefs.

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Sports

JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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France

Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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