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Boulangeries autorisées le 1er mai : vers une révolution législative ?

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Le gouvernement envisage d’assouplir l’interdiction de travailler ce jour férié, répondant aux demandes des professionnels du secteur.

La législation actuelle interdit aux boulangeries d’ouvrir leurs portes le 1er mai, jour de la Fête du Travail, sous peine d’amendes pouvant atteindre 1 500 euros par employé mineur. Cette règle, jugée trop rigide par les professionnels, a récemment suscité des tensions après plusieurs verbalisations en Vendée. Face à cette situation, les pouvoirs publics semblent prêts à revoir le cadre juridique.

Les ministres en charge du dossier ont exprimé leur soutien à une évolution de la loi. L’objectif est de permettre aux salariés volontaires de travailler ce jour-là, avec une rémunération majorée, tout en garantissant leur droit au repos. Cette approche pragmatique vise à concilier les besoins des consommateurs, souvent en quête de pain ce jour férié, et les revendications des boulangers, qui dénoncent une mesure inadaptée à la réalité de leur métier.

Les amendes infligées en 2024 ont mis en lumière l’absurdité d’une loi rarement appliquée jusqu’alors. Les professionnels soulignent que cette journée était traditionnellement l’occasion d’une activité rémunératrice, bien acceptée par les équipes. Une réforme législative, portée par des parlementaires, pourrait donc mettre fin à ces contradictions et offrir une solution équilibrée.

Le débat dépasse la simple question des boulangeries : il interroge plus largement sur l’adaptation des règles du travail aux spécificités sectorielles. Une clarification est attendue pour les prochaines années, afin d’éviter de nouvelles pénalisations tout en préservant les droits des salariés.

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