Nous rejoindre sur les réseaux

News

Bernard Arnault sonne l’alarme : vers une guerre commerciale entre l’Europe et les États-Unis ?

Article

le

Le PDG de LVMH plaide pour une alliance économique transatlantique, fustigeant les barrières douanières et la bureaucratie européenne.

Le dirigeant du premier groupe mondial du luxe a exprimé ses vives préoccupations lors de l’assemblée générale de LVMH. Face à la récente imposition de taxes américaines sur les produits européens, Bernard Arnault a appelé à la création d’une zone de libre-échange entre les deux continents. Selon lui, cette mesure permettrait d’éliminer les droits de douane et de relancer les échanges commerciaux.

Avec un quart de son chiffre d’affaires réalisé outre-Atlantique, LVMH est directement touché par ces nouvelles mesures. Le secteur des vins et spiritueux, qui représente 34 % des ventes du groupe, est particulièrement vulnérable. Arnault a insisté sur la nécessité de protéger des filières stratégiques comme la viticulture française, tout en dénonçant l’inertie des institutions européennes.

Le milliardaire n’a pas mâché ses mots à l’égard de l’Union européenne, qu’il accuse de se perdre dans une logique bureaucratique. Il a également pointé du doigt les réglementations françaises, jugées trop contraignantes pour les entreprises. En cas d’échec des négociations, LVMH pourrait être contraint de relocaliser une partie de sa production aux États-Unis, une décision qu’il imputerait directement aux dysfonctionnements de Bruxelles.

Cette proposition de zone de libre-échange n’est pas nouvelle, mais elle prend un relief particulier dans un contexte de tensions commerciales croissantes. Pour Arnault, seule une coopération renforcée entre Washington et les capitales européennes peut éviter une escalade préjudiciable à l’économie des deux côtés de l’océan.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus