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Amazonie en flammes : la surface brûlée en 2024 dépasse le double de la moyenne historique

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La forêt tropicale brésilienne subit une catastrophe écologique sans précédent, avec des incendies dévastateurs largement attribués à l’activité humaine.

L’année 2024 marque un triste record pour l’Amazonie, où les feux ont ravagé une superficie plus de deux fois supérieure à la moyenne des quarante dernières années. Selon les dernières analyses, près de 30 millions d’hectares sont partis en fumée à travers le Brésil, un territoire plus étendu que celui de l’Italie. Ce chiffre représente une hausse alarmante de 62 % par rapport aux données historiques compilées depuis 1985.

Le cœur de la crise se situe en Amazonie, où 15,6 millions d’hectares de forêt ont été consumés, soit une augmentation de 117 % par rapport à la moyenne des décennies précédentes. Cette région, vitale pour la régulation du climat mondial en absorbant les gaz à effet de serre, subit une pression croissante malgré les efforts récents pour freiner la déforestation.

Si le gouvernement actuel a réduit significativement la destruction des arbres depuis son arrivée au pouvoir, les incendies massifs de 2024 assombrissent ce bilan. La sécheresse extrême, aggravée par le changement climatique, a créé des conditions propices à la propagation des flammes. Cependant, l’origine humaine de ces désastres ne fait guère de doute : la majorité des feux sont allumés illégalement pour étendre les terres agricoles ou s’approprier des zones protégées.

Les conséquences sont désastreuses pour l’écosystème. Chaque incendie affaiblit la résilience de la forêt, réduisant son humidité et sa couverture végétale, ce qui la rend plus vulnérable aux futurs brasiers. Un quart du territoire brésilien a déjà été touché par des feux depuis 1985, révélant l’ampleur d’une crise qui menace directement la biodiversité et le climat mondial.

Alors que le Brésil s’apprête à accueillir la COP30 en novembre prochain à Belém, ces chiffres rappellent l’urgence d’actions concrètes pour protéger ce poumon vert de la planète.

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