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Villepin dénonce les dérives de la droite et esquisse un retour politique

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L’ancien Premier ministre publie un essai engagé, mêlant écologie, justice sociale et critique acerbe de la droite identitaire, tout en laissant planer le doute sur ses ambitions pour 2027.

Dominique de Villepin revient sur le devant de la scène avec un essai percutant, *Le pouvoir de dire non*, où il fustige les dérives de la droite française et appelle à une refonte des politiques économiques et environnementales. À 71 ans, l’ancien chef du gouvernement, dont la cote de popularité grimpe, se pose en défenseur d’un équilibre entre justice sociale et ordre républicain, tout en dénonçant les surenchères identitaires et les alliances troubles avec l’extrême droite.

Dans son ouvrage, Villepin plaide pour une réforme constitutionnelle intégrant la neutralité carbone, tout en prônant une laïcité apaisée, loin des instrumentalisations politiques. Il accuse une partie de la droite de céder à la xénophobie et de fantasmer une pureté identitaire, visant notamment Bruno Retailleau, dont il critique l’impuissance face à la criminalité. Pour lui, ces glissements menacent les libertés et affaiblissent la France face aux puissances étrangères qui cherchent à dominer l’Europe.

L’ancien rival de Sarkozy semble avoir tourné le dos à son camp d’origine, assumant une rupture idéologique avec les Républicains. Il dénonce un continent européen en voie de vassalisation, rappelant son opposition historique à la guerre en Irak en 2003. Son credo ? Refuser un avenir imposé et mobiliser les consciences pour montrer qu’une alternative est possible, notamment pour la jeunesse, qu’il estime sacrifiée par la dette financière et écologique.

Si Villepin évite soigneusement d’annoncer une candidature, ses prises de position et ses interventions médiatiques nourrissent les spéculations. Entre combat pour la démocratie et retour en politique, l’ancien Premier ministre cultive le flou, affirmant simplement vouloir « apporter sa contribution ». Un silence éloquent, à deux ans d’une présidentielle où son nom pourrait bien resurgir.

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