Monde
Victorieux de Trump, Joe Biden se tourne vers la transition
Après avoir célébré sa victoire sur Donald Trump, Joe Biden se plonge dimanche dans les préparatifs de son accession à la Maison Blanche avec deux priorités affichées pour la transition: la lutte contre la pandémie et la réconciliation d’une Amérique divisée.
De par le monde, les dirigeants ont salué l’élection du démocrate, offrant un contraste saisissant avec le silence du camp républicain qui, à l’instar du président sortant, refuse de concéder la défaite.
Arguant de « fraudes » électorales, sans fournir de preuves, Donald Trump promet de multiplier les actions en justice. Mais leurs chances d’aboutir sont bien minces et les démocrates, qui ont laissé éclater leur joie dans les grandes villes, en font peu de cas.
Sans un mot pour son rival, Joe Biden a promis samedi soir de tourner la page de la « diabolisation », s’engageant à être le président « qui rassemble et non qui divise » devant une foule en liesse réunie dans son fief de Wilmington.
Résolument tourné vers la transition, l’ancien vice-président de Barack Obama, 77 ans, a annoncé la mise en place dès lundi d’une cellule de crise sur le Covid-19, qui a déjà fait plus de 237.000 morts aux Etats-Unis.
Ce groupe de travail réunira des scientifiques et des experts, chargés d’élaborer un plan à mettre en oeuvre dès le 20 janvier 2021, jour de son investiture.
Campagne nationale de dépistage, port obligatoire du masque dans le bâtiments fédéraux, gratuité d’un futur vaccin, plusieurs pistes ont déjà été annoncées. Joe Biden compte aussi annuler la procédure de retrait des Etats-Unis de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), lancée par son prédécesseur.
« Election volée »
Décidé à effacer au plus vite une partie du bilan de Donald Trump, Joe Biden a également l’intention de faire revenir les Etats-Unis dans l’accord de Paris sur le climat, et d’annuler son décret migratoire emblématique qui interdit l’entrée sur le sol américain de ressortissants de plusieurs pays à majorité musulmane.
Joe Biden, qui a choisi la sénatrice noire Kamala Harris comme vice-présidente, planche également sur la composition de son gouvernement qui devrait faire une large place aux femmes et aux minorités.
En écho à son discours de rassembleur, son cabinet devrait inclure des représentants de l’aile gauche du parti, mais aussi des centristes voire, peut-être, quelques républicains.
La majorité au Sénat, qui se jouera lors de scrutins serrés en Géorgie en janvier, pourrait toutefois influer sur ses choix. Si les républicains conservent la main à la chambre haute, leur chef Mitch McConnell pourrait refuser de confirmer des personnalités trop à gauche à son goût.
L’attitude de Donald Trump dans les prochains jours pèsera aussi sur les marges d’action de Joe Biden avant même le 20 janvier. Pour avoir accès aux informations des agences fédérales, il faut en effet une décision administrative qui enclenche le processus de transition.
Celle-ci pourrait être retardée par le refus du républicain de reconnaître sa défaite, un geste extrêmement difficile pour cet ancien homme d’affaires qui a fait du « succès » le coeur de son discours.
Preuve qu’il n’est pas encore prêt à se retirer, il a encore cité dimanche matin sur Twitter des allégations d' »élection volée » avant de partir jouer au golf.
« Inévitable »
Les dirigeants internationaux, qui ne semblent pas prendre au sérieux les recours en justice du milliardaire, ont félicité sans attendre Joe Biden pour sa victoire, se disant prêts à travailler avec les Etats-Unis pour affronter les « grands défis » du monde.
Même le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui souhaitait la victoire de Donald Trump, a salué l’élection du démocrate un « grand ami d’Israël ».
Aux Etats-Unis en revanche, à de rares exceptions, le camp républicain n’a pas encore franchi ce pas. « Ne concédez rien M. le président, battez-vous », a lancé dimanche le sénateur Lindsey Graham sur Fox.
La plupart des élus du Congrès observent un mutisme absolu depuis 24 heures. Or, leur coopération sera essentielle pour éviter la paralysie des institutions.
« Ca m’est égal » que Donald Trump ne reconnaisse pas sa défaite, a ainsi lancé le représentant démocrate James Clyburn sur CNN. « Ce qui m’importe c’est que le parti républicain se lève et nous aide à préserver l’intégrité de notre démocratie. »
Le sénateur républicain Roy Blunt a semblé préparer le terrain en ce sens. « Il est temps que le président laisse parler ses avocats, qu’ils présentent leurs arguments à la justice et aux Américains (…) après on pourra avancer », a-t-il déclaré sur ABC.
« On ne changera pas le président, il est qui il est et il a une relation souple avec la vérité », a pour sa part déclaré le sénateur républicain Mitt Romney, un de ses critiques fréquents.
« Je suis convaincu qu’il se battra jusqu’au bout », a-t-il ajouté. « Mais je suis également sûr qu’une fois tous ses recours épuisés, il acceptera l’inévitable ».
Monde
Quatre otages israéliennes libérées à Gaza par le Hamas arrivées en Israël
Enfin libres après 477 jours de captivité, quatre jeunes soldates israéliennes ont été remises à la Croix-Rouge par le Hamas, marquant un tournant dans le conflit israélo-palestinien.
L’échange de prisonniers et d’otages entre Israël et le Hamas, orchestré dans le cadre d’une trêve fragile, a franchi une nouvelle étape ce samedi 25 janvier 2025. Quatre soldates israéliennes, capturées lors de l’attaque du 7 octobre 2023, ont été libérées par le Hamas et ont regagné Israël après plus d’un an de détention dans la bande de Gaza.
Le processus de libération a été soigneusement mis en scène. Les jeunes femmes, Daniella Gilboa, Karina Ariev, Liri Albag et Naama Levy, toutes âgées entre 19 et 20 ans, ont été présentées à la population de Gaza sur un podium, encadrées par des combattants masqués des Brigades Ezzedine al-Qassam et des Brigades al-Qods. Ces images, diffusées par le Hamas, montrant les otages souriantes et apparemment en bonne santé, avant leur transfert vers des véhicules de la Croix-Rouge.
Cet échange s’inscrit dans un accord plus large de cessez-le-feu, qui prévoit la libération de 33 otages israéliens en échange de près de 1.900 prisonniers palestiniens. À Tel-Aviv, la nouvelle de leur libération a été accueillie avec des cris de joie et des larmes de soulagement sur la « place des Otages ». Les familles des otages, plongées dans l’incertitude depuis des mois, ont enfin pu respirer, bien que l’angoisse persiste pour ceux dont les proches sont encore retenus.
L’armée israélienne, en charge de la réception des otages, a confirmé leur arrivée sur le sol israélien, tandis que les préparatifs pour la libération de 200 Palestiniens se poursuivaient. Parmi eux, certains seront renvoyés à Gaza, d’autres en Cisjordanie occupée, et une partie sera exilée hors des Territoires palestiniens, soulignant la complexité des négociations et les enjeux politiques et humanitaires de ces échanges.
La trêve, bien que fragile, a permis l’entrée de milliers de camions d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, dévastée par plus de 15 mois de guerre. Cependant, l’ombre de la reprise des hostilités plane toujours, avec des voix parmi les proches des otages appelant à la libération de tous les captifs, vivants ou morts, avant la fin de la première phase de l’accord.
L’attaque initiale du Hamas le 7 octobre 2023 avait causé la mort de 1.210 Israéliens, majoritairement des civils, et avait entraîné la capture de 251 personnes, dont 91 sont encore à Gaza selon l’armée israélienne. En représailles, l’offensive israélienne a provoqué un bilan humain désastreux, avec au moins 47.283 morts côté palestinien, selon les données du ministère de la Santé du Hamas.
Cet échange de prisonniers et d’otages symbolise un moment de répit dans un conflit où chaque camp cherche à marquer des points, mais il rappelle aussi la douleur et l’incertitude des familles touchées par la guerre. La question de savoir si cette trêve pourra se transformer en une paix durable reste entière, avec des tensions toujours palpables des deux côtés de la frontière.
Monde
Guerre Ukraine : Vladimir Poutine « prêt » à parler à Donald Trump
Poutine se dit prêt à dialoguer avec Trump, tandis que la menace de sanctions plane sur la Russie. Une guerre « ridicule » selon Trump, qui pousse à la résolution rapide du conflit ukrainien.
Dans un contexte de tensions internationales exacerbées par le conflit en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a signalé, via son porte-parole Dmitri Peskov, sa disponibilité pour un dialogue avec son homologue américain Donald Trump. Cette ouverture intervient après que le président des États-Unis a menacé la Russie de sanctions économiques si elle ne parvenait pas à un accord avec l’Ukraine « maintenant ».
L’initiative de dialogue de Poutine se présente comme une réponse aux pressions croissantes de Washington. Dmitri Peskov a exprimé l’attente de la Russie pour un signal clair de la part des États-Unis, sans toutefois fixer un délai pour l’engagement des discussions. Ce message reflète une volonté de Moscou de ne pas rester isolé sur la scène diplomatique, tout en soulignant l’importance d’une approche multilatérale, incluant la prise en compte des arsenaux nucléaires de la France et du Royaume-Uni.
La menace de sanctions brandie par Donald Trump, via la plateforme Truth Social, vise à contraindre la Russie à une résolution rapide du conflit. Trump a qualifié la guerre de « ridicule » et a clairement indiqué que sans un accord imminent, des mesures économiques sévères seraient imposées sur les importations russes. Ce discours reflète une stratégie d’intimidation économique, visant à forcer un changement de position de la part de la Russie.
Le Kremlin, de son côté, a appelé à une réouverture des négociations sur le désarmement nucléaire, accusant Washington d’avoir rompu le dialogue sur ce sujet crucial. Cette accusation montre la complexité des relations russo-américaines, où chaque geste diplomatique est scruté et interprété comme un signe de force ou de faiblesse.
Ainsi, la situation actuelle illustre une impasse diplomatique où la menace de sanctions économiques et l’appel au dialogue se confrontent. La balle est désormais dans le camp des États-Unis, qui doivent décider de la manière dont ils souhaitent avancer dans cette crise. Les prochaines semaines seront déterminantes pour savoir si la pression économique et le dialogue ouvert par Poutine peuvent mener à une désescalade du conflit en Ukraine.
Europe
Le plus gros iceberg du monde menace la faune d’une île britannique
L’immense iceberg A23a, après des décennies de dérive, s’approche dangereusement de la Géorgie du Sud, mettant en péril la riche faune locale.
Un iceberg colossal, connu sous le nom d’A23a, se dirige inéluctablement vers l’île britannique de Géorgie du Sud, située dans l’Atlantique Sud. Détaché de l’Antarctique en 1986, cet iceberg de 3.800 km², équivalent à la superficie du département français du Tarn-et-Garonne, et d’une épaisseur de 400 mètres, a récemment repris sa course vers le Nord après avoir été piégé dans un vortex pendant près de 30 ans.
Ce phénomène naturel, qui s’apparente à une menace écologique, met en danger la biodiversité exceptionnelle de la région. La Géorgie du Sud est un sanctuaire pour des millions d’oiseaux, de manchots et de phoques, dont la survie dépend de l’accès à la mer pour se nourrir. L’arrivée de l’iceberg pourrait bloquer les accès aux eaux nourricières, provoquant potentiellement une catastrophe similaire à celle de 2004, où un autre iceberg avait entraîné la mort de nombreux animaux en les privant de nourriture.
L’iceberg A23a, désormais libéré de son emprisonnement, se trouve à seulement 280 kilomètres de la terre ferme. Cette proximité inquiète les scientifiques et les responsables de la conservation. Simon Wallace, capitaine d’un navire gouvernemental, a souligné l’imprévisibilité des trajectoires des icebergs, indiquant que leur passage à proximité est toujours un risque majeur pour la navigation et l’écosystème local.
L’augmentation des températures océaniques, due au réchauffement climatique, pourrait favoriser la formation et la libération de tels monstres de glace, rendant ces événements plus fréquents. Cette situation soulève des préoccupations quant à la résilience des écosystèmes polaires face aux changements climatiques.
Ainsi, l’observation de l’iceberg A23a et de ses impacts potentiels sur la faune de la Géorgie du Sud offre une illustration frappante des défis environnementaux auxquels nous faisons face. La communauté internationale doit se préparer à de telles éventualités, en renforçant les mesures de conservation et en surveillant de près l’évolution de ces phénomènes naturels exacerbés par le changement climatique.
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