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Vendée Globe: « Très touché », « exténué » puis « remotivé », Dalin raconte sa grande mésaventure

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Leader impressionnant du Vendée Globe durant trois semaines, Charlie Dalin a connu un coup d’arrêt lundi avec une sérieuse avarie, qu’il a réparée au prix d’innombrables efforts. Le marin raconte mercredi à l’AFP à quel point il a été « touché », se voyant abandonner avant de repartir, « exténué » mais « remotivé ».

Des cernes sous les yeux, Charlie Dalin grignote un petit truc à manger. Installé dans son cockpit presque entièrement fermé, le visage marqué, il sourit et livre le récit de ces très longues dernières heures d’une course extrême qu’il qualifie de « générateur d’émotions assez exceptionnelles ».

« Des émotions, c’est sûr qu’il y en a, il y en a beaucoup. Avec la fatigue, on a forcément les émotions à fleur de peau, plus que d’habitude. Pourtant moi qui suis quelqu’un d’assez stable dans mon mental, même moi j’ai des coups de mou, c’est pas toujours facile de gérer toutes ces émotions », souligne le marin de 36 ans qui est désormais 3e à 145 miles du nouveau leader, Yannick Bestaven au pointage de midi ce mercredi.

« C’est vrai que c’est un générateur d’émotions assez exceptionnelles, cette course. Etre depuis si longtemps en mer et pour encore longtemps et si loin de tout, le mental est mis à rude épreuve », rappelle le skipper d’Apivia.

même s’il perd un peu la notion du temps, Charlie Dalin est passé lundi par une épreuve difficile: son bateau volant de dernière génération a subi une importante avarie au niveau de l’un des deux foils (appendice latéral qui permet de voler).

« C’était fini »

« Je me suis rendu compte que j’avais une cale, c’est-à-dire une pièce dans laquelle passe mon foil bâbord, qui était partie. Du coup mon foil n’était plus maintenu, il bougeait dangereusement dans son puits et le puits était sous pression d’eau, ça faisait des entrées d’eau dans le bateau. Avec la vitesse, le puits se remplissait d’eau et l’eau finissait par entrer dans le bateau ».

« Ce n’était pas super et forcément j’étais très touché, marqué quand je me suis rendu compte de ce problème. La première chose que je me suis dit, c’est que le Vendée Globe était terminé pour moi. Ca y est c’était fini, j’allais aller en Australie, c’est la fin de la course, je ne voyais vraiment pas comment régler ce problème », se remémore-t-il.

« L’équipe s’est mobilisée et a trouvé une solution et du coup, ça a été une longue, longue journée de travail. J’ai travaillé presque du lever du jour jusqu’au coucher du soleil, ici les journées sont longues en ce moment c’est bientôt l’été austral. J’ai re-fabriqué cette cale avec des morceaux de carbone que j’avais à bord du bateau ».

« J’ai fait un nombre énorme d’aller-retours, entre le bateau, le cockpit et l’extérieur du bateau, j’ai été obligé de me suspendre à une drisse pour pouvoir accéder au point de sortie extérieur du foil pour pouvoir positionner cette cale ».

« Spirale négative »

« Je voyais les heures qui tournaient, le soleil commençait à baisser, je me suis dit qu’il fallait absolument que je réussisse à sécuriser la pièce avant qu’il fasse nuit. C’est seulement une heure avant que le soleil ne disparaisse derrière l’horizon que j’ai réussi à installer la pièce et à la sécuriser, et j’ai pu reprendre ma route vers le sud-est ».

L’architecte naval de formation est ensuite allé dormir. « J’étais vraiment exténué, au bout de mes forces après autant d’efforts pour réparer le bateau ».

Et puis, le marin est reparti en course tout en surveillant de très près la pièce reconstituée. Son travail semble récompensé, la réparation tient bon.

« Aujourd’hui je dois encore récupérer de tous mes efforts, mais ça va mieux, je me sens remotivé, je suis content d’être de nouveau en course, certes avec un foil que je ne peux plus utiliser, mais (…) avec un bateau en état de naviguer ».

« J’espère que c’est la fin de la spirale négative dans laquelle j’étais, entre la tempête, les vents faibles, les poursuivants qui reviennent derrière moi. J’espère que le dernier souci de la série est passé », dit-il en esquissant un sourire.

Charlie Dalin est désormais dans les Cinquantièmes Hurlants, il a retrouvé le vent et s’apprête à entrer dans l’océan Pacifique au large de la Tasmanie. « Encore quelques heures de navigation pour rentrer dans le Pacifique et en terminer avec l’océan Indien qui a été si difficile », promet-il.

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JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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