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Vague d’attaques contre les prisons françaises : un mode opératoire inquiétant mais pas de réseau identifié
Une série d’actions violentes et coordonnées a visé les établissements pénitentiaires, révélant une criminalité en mutation, sans pour autant démontrer l’existence d’une organisation structurée.
Les récentes attaques perpétrées contre des prisons et leurs personnels ont mis en lumière une violence inédite, marquée par des tirs d’armes de guerre, des incendies et des messages de revendication. Vingt-et-un suspects, âgés de 15 à 37 ans, ont été mis en examen, certains liés à la grande délinquance, d’autres sans aucun antécédent judiciaire. Parmi eux, dix-neuf ont été écroués, tandis que deux mineurs ont été placés en centre éducatif fermé.
Ces attaques, survenues entre le 13 et le 21 avril, ont ciblé à la fois des établissements pénitentiaires et des surveillants dans leur vie privée. Le sigle « DDPF », apparu dès le début des opérations, a servi de symbole fédérateur pour les auteurs, bien qu’aucune organisation criminelle connue ne semble se cacher derrière cette inscription. Les méthodes employées – cocktails Molotov, tirs de Kalachnikov ou mortiers d’artifice – témoignent d’une escalade dans la brutalité.
Les enquêteurs ont rapidement identifié une empreinte liée au crime organisé, notamment en raison de la sophistication des opérations. Certains suspects appartiennent à des réseaux de narcotrafic, tandis que d’autres semblent avoir été recrutés pour l’occasion, attirés par des rémunérations allant de 500 à 7 000 euros. Les investigations ont également révélé l’utilisation intensive des réseaux sociaux et des messageries cryptées pour coordonner les actions et diffuser des vidéos à des fins de propagande.
Les autorités voient dans ces attaques une réaction à la récente loi durcissant les conditions de détention des trafiquants de drogue. L’instigateur présumé, un détenu de 23 ans lié à des réseaux marseillais, aurait utilisé Telegram pour mobiliser ses soutiens. Malgré l’ampleur des faits, les enquêteurs insistent sur l’absence de structure criminelle pérenne, soulignant plutôt une alliance ponctuelle entre individus aux profils variés.
Cette affaire illustre une évolution préoccupante : la capacité des réseaux criminels à s’adapter, en mêlant professionnels et novices, tout en exploitant les outils numériques pour amplifier leur impact. Les forces de l’ordre restent mobilisées pour prévenir de nouvelles actions, alors que la menace psychologique pèse toujours sur les personnels pénitentiaires.
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