Coronavirus
Vaccination: malgré les critiques, la HAS défend sa stratégie de cibler les Ehpad
La Haute autorité de santé (HAS), qui a élaboré la stratégie française de vaccination contre le Covid-19, a défendu lundi le choix de vacciner en priorité les personnes âgées des Ehpad, malgré les vives critiques sur la lenteur du démarrage de cette campagne.
« Il faut garder son calme et garder les priorités, parce que si on vaccine beaucoup mais pas les bons, on va mettre des mois à diminuer les hospitalisations et les décès », a déclaré sur RMC/BFMTV la présidente de la HAS, Dominique Le Guludec.
Mme Le Guludec a assuré que le choix de commencer la campagne de vaccination par les Ehpad était justifié par le fait que ces établissements représentaient « 30% des décès » du Covid-19.
« Il faut que les Français comprennent la logique de tout ça (…) Un tiers des morts pour 1% des Français, c’est ça le nœud du problème », a-t-elle martelé. « On doit vacciner vite ceux qui en ont le plus besoin. Les autres viendront après ».
La Pr Le Guludec a également défendu le choix de vacciner les résidents des Ehpad dans leur établissement, ce qui nécessite une logistique importante.
« Pour démarrer, pour vacciner les plus âgés, les plus fragiles, les plus vulnérables, aller les envoyer faire la queue dans des vaccinodromes ne nous a pas semblé être la meilleure solution, en plein hiver et avec un risque de Covid », a-t-elle dit.
« La stratégie reste: priorité sur les personnes les plus vulnérables, et les professionnels de santé, en élargissant quand on peut, si on a le nombre de doses nécessaire », a pour sa part déclaré sur France Inter Elisabeth Bouvet, présidente de la Commission technique des vaccinations de la HAS.
« Pour nous, la stratégie reste la même. La mise en œuvre de la stratégie doit probablement s’accélérer », a-t-elle toutefois concédé.
Mme Bouvet a ainsi écarté l’idée d’administrer le vaccin aux volontaires en priorité : « Compte tenu du nombre de doses qui, je le rappelle, est limité actuellement, on ne peut pas le distribuer comme ça aux gens qui en ont envie, alors qu’ils n’ont pas de risques ».
Interrogée sur le rythme de cette vaccination, elle a répondu que ce n’était pas le choix de cette institution qui conseille le gouvernement. « Il n’a jamais été demandé qu’il y ait cette lenteur », a dit l’infectiologue.
Mais selon elle, les critiques sont trop virulentes.
« Je crois qu’il faut être extrêmement positif et rappeler les éléments optimistes de cette vaccination et arrêter de se flageller, de la même manière qu’aujourd’hui il faut arrêter de dire que c’est un désastre », a-t-elle souligné. « Il ne faut pas exagérer: on a commencé de vacciner il y a une semaine, on ne peut quand même pas parler de désastre ».
Sur France Inter également, le généticien et président de la Ligue contre le cancer Axel Kahn s’est montré de nouveau très critique contre le gouvernement.
Le fait que les tests cliniques du vaccin Pfizer-BioNTech soient très encourageants « est vraiment un immense espoir, et c’est vraiment quelque chose de très enthousiasmant. Et donc le ton [du gouvernement], c’est une erreur psychologique (…) C’est une gigantesque erreur psychologique, et ça, je crois que le ministre [de la Santé Olivier Véran] l’a entendu », a-t-il estimé.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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