Nous rejoindre sur les réseaux

Faits Divers

Une policière attaquée au couteau près de Nantes, son agresseur décédé

Article

le

une-policiere-attaquee-au-couteau-pres-de-nantes,-son-agresseur-decede

Une policière municipale a été blessée grièvement par arme blanche vendredi à La Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes, et le suspect de cette agression, un schizophrène fiché pour radicalisation, qui a également séquestré une jeune femme lors de sa cavale, a été tué par les gendarmes.

Une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre sur la policière municipale et sur des gendarmes, et séquestration de la jeune femme, a annoncé vendredi soir Pierre Sennès, le procureur de la République de Nantes, lors d’une conférence de presse.

Une qualification pénale « en lien avec le terrorisme » pourrait toutefois être retenue au gré de l’avancement de l’enquête.

Le procureur a détaillé le fil des événements de la journée.

Dans cette ville calme de La Chapelle-sur-Erdre, vers 10h20, un individu s’est présenté dans les locaux de la police municipale en raison d’un « problème de véhicule ». Reçu par une policière municipale qui était seule, « il s’est jetée sur cette personne et lui a porté plusieurs coups de couteau, la blessant à la main et aux jambes ». Elle a été sérieusement blessée mais ses jours ne sont plus en danger.

Deux personnes, alertées par le bruit, vont tenter de maîtriser l’agresseur mais celui-ci va les menacer avec son couteau et le revolver contenant six balles subtilisé à la policière et s’enfuir.

L’homme, âgé d’une quarantaine d’années, va ensuite croiser un policier municipal qui va tenter lui aussi de le maîtriser. Mais l’agresseur lui porte un coup de couteau « qui va être bloqué par le gilet pare-balles », a expliqué le procureur.

Schizophrène et radicalisé

Ce multirécidiviste, condamné pour des faits de droit commun, va prendre sa voiture et avoir un accident quelques centaines de mètres plus loin et continuer sa cavale à pied. Puis il va se réfugier dans un appartement où vit une jeune femme, âgée de 19 ans selon une source proche de l’enquête. Il va la séquestrer pendant environ 2H30, d’après M. Sennès.

Depuis le balcon de cet appartement, « il va commencer à ouvrir le feu sur les gendarmes » en faction devant la gendarmerie, située juste en face, et qui vont répliquer sans le blesser. Le fugitif quitte alors l’appartement et se retrouve dans un champ jouxtant la gendarmerie.

Il va alors pointer son arme vers les gendarmes et tirer « trois coups de feu sûr, peut-être quatre ». Un gendarme est atteint au genou, un second au coude par un projectile, et l’un des deux reçoit en outre une balle « qui se bloque dans le gilet pare-balles ». Les gendarmes vont riposter et le toucher à l’abdomen. L’homme « va décéder après de nombreuses minutes de tentatives de réanimation par les secours », d’après M. Sennès.

Selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui s’est rendu sur les lieux, 250 gendarmes ont été mobilisés pour arrêter cet homme dont il a dévoilé le profil.

« Cet individu français né en France, (…) est connu des services de police, sortait de prison et en 2016 il avait été signalé pour une pratique rigoriste de l’islam pour radicalisation et ainsi inscrit au fichier FSPRT » (Fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste), a dit M. Darmanin. L’homme, qui avait purgé une peine de huit ans d’emprisonnement prononcée pour vol aggravé et séquestration, était diagnostiqué comme schizophrène.

D’après une source proche du dossier, « la radicalisation en prison est fortement liée à la maladie psy ».

Pierre Sennès a indiqué que la policière n’avait pas encore pu être entendue en raison de son état de santé, tout comme la jeune fille séquestrée, choquée. Lors de la perquisition réalisée au domicile de l’agresseur, des supports numériques ont été découverts et étaient « en cours d’exploitation », a expliqué le procureur.

L’ancien avocat de l’agresseur, Me Vincent de la Morandière, qui l’a défendu dans plusieurs dossiers, a expliqué « avoir vu une dégradation psychologique au fur et à mesure des incarcérations. A un moment donné ça devenait difficile de discuter avec lui ».

A La Chapelle-sur-Erdre, d’après un voisin qui lui a vendu une voiture, « il était très calme, mais on l’entendait parler tout seul la nuit ». « J’ai su qu’il avait fait de la prison, il m’avait fait part du fait qu’il avait des problèmes psychologiques. Il vivait seul et n’avait pas de visite, il m’avait dit qu’il avait un enfant ».

Fonctionnaires visés

Cette attaque intervient un peu plus d’un mois après celle de Rambouillet (Yvelines), au cours de laquelle une fonctionnaire de police a été tuée au couteau à la gorge par un homme, abattu par balles par un policier, au sein du commissariat.

De nombreuses personnalités politiques, de différentes sensibilités, ont condamné cette agression, dont le Premier ministre. « Mes premières pensées vont à la policière municipale qui a été grièvement blessée: elle a tout mon soutien et je veux lui faire part de la solidarité de l’ensemble du Gouvernement », a indiqué Jean Castex sur Twitter.

Plusieurs membres des forces de l’ordre ont trouvé la mort depuis 2012 en France dans des attaques, le plus souvent commises au nom du jihad.

 

Faits Divers

Une femme poignardée à mort dans le Val-d’Oise : sa fille en garde à vue

**Titre :** Drame familial à Magny-en-Vexin : Une mère poignardée, sa fille suspecte

Article

le

Une femme poignardée à mort dans le Val-d’Oise : sa fille en garde à vue

Le corps sans vie d’une femme de 45 ans a été découvert vendredi matin dans son appartement de Magny-en-Vexin. Sa fille, connue pour des crises fréquentes, est actuellement en garde à vue.

Dans la paisible commune de Magny-en-Vexin, située dans le Val-d’Oise, une tragédie a bouleversé le quartier de la rue Molière ce vendredi matin. Les pompiers, intervenant initialement pour un feu de faible envergure, se sont retrouvés face à une scène bien plus dramatique. Le corps d’une femme, âgée d’une quarantaine d’années, a été découvert inanimé, portant des traces de coups de couteau.

Les investigations ont rapidement révélé que l’incendie n’était pas la cause directe du décès. Les blessures par arme blanche, distinctes de l’incendie, ont orienté les soupçons vers un acte criminel. Sur les lieux, la fille de la victime, une trentenaire, a été découverte dans la salle de bain, apparemment inconsciente des événements. Elle a été transportée à l’hôpital de Pontoise avant d’être placée en garde à vue.

Les relations tendues entre la mère et la fille étaient connues des voisins. Des épisodes de violence et de cris étaient monnaie courante, particulièrement la nuit précédant la découverte du corps. Un habitant a confié avoir entendu des bruits et des objets lancés par la fenêtre jusqu’aux petites heures du matin, une situation qui, selon lui, était devenue habituelle. « Si on avait su que cela finirait ainsi, peut-être que nous aurions réagi différemment », a-t-il ajouté, exprimant un sentiment de regret et d’impuissance.

L’enquête en cours cherche à éclaircir les circonstances exactes de cette tragédie familiale. Les enquêteurs n’excluent pas la piste d’un déséquilibre psychologique de la fille, évoqué par des voisins. « Sa mère était consciente de ses problèmes, mais c’était son unique enfant… Elle essayait de l’aider », a déclaré un autre voisin, visiblement ému par la situation.

Le quartier reste sous le choc, et les gendarmes continuent de recueillir des témoignages et des indices pour comprendre comment un différend familial a pu mener à un tel dénouement. Les voisins, autrefois habitués aux disputes, se trouvent maintenant confrontés à une réalité bien plus sombre, illustrant la fragilité des liens familiaux lorsqu’ils sont mis à l’épreuve par des troubles psychologiques.

Lire Plus

Faits Divers

Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne

Article

le

Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne

Dans la matinée du 17 novembre, un drame s’est produit à Villeneuve-Saint-Georges où un homme de 30 ans a été tué par un policier, suite à une intervention pour un conflit de voisinage.

L’événement s’est déroulé tôt ce dimanche matin, lorsque les forces de l’ordre ont été appelées pour gérer une dispute entre voisins à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. À leur arrivée vers 6 heures du matin, les policiers ont été confrontés à un individu fortement alcoolisé, qui a brandi ce qui semblait être une arme de poing, en criant des mots qui ont immédiatement alerté les agents.

Selon les informations rapportées par plusieurs sources médiatiques, l’homme, âgé de 30 ans, aurait pointé cette arme, qui s’est révélée être une fausse, en direction des policiers tout en prononçant la phrase « Allahu akbar ». Face à ce qu’ils ont perçu comme une menace imminente, l’un des trois policiers présents a ouvert le feu, atteignant mortellement l’individu. Malgré une intervention rapide des secours, l’homme n’a pu être réanimé.

L’affaire a pris une tournure judiciaire avec l’ouverture d’une enquête confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette procédure est systématique lorsqu’un policier fait usage de son arme. Le policier en question a été soumis à des tests de dépistage d’alcool et de stupéfiants, qui se sont révélés négatifs. De plus, une caméra-piéton, équipement de plus en plus utilisé par les forces de l’ordre, a enregistré la scène et sera analysée dans le cadre de l’enquête.

L’homme abattu était déjà connu des services de police pour des faits d’apologie du terrorisme datant de 2019. Bien qu’originaire de Villeneuve-Saint-Georges, il ne résidait pas à l’adresse où l’incident s’est produit. Cet événement vient s’ajouter à une liste croissante d’incidents mortels impliquant la police en France, avec 38 personnes décédées suite à des actions policières en 2022, dont 22 par arme à feu, selon un rapport de l’IGPN.

Cette tragédie soulève de nombreuses questions sur la gestion des interventions policières, l’usage de la force, et les moyens mis en œuvre pour éviter de telles situations. La communauté locale et les observateurs attendent désormais les conclusions de l’enquête pour comprendre les circonstances exactes de ce drame et évaluer la légitimité de l’action des forces de l’ordre.

Lire Plus

Faits Divers

Faits-Divers: la mère soupçonnée du triple infanticide retrouvée morte en Suisse

Article

le

Faits-Divers: une mère soupçonnée d’avoir tué ses trois enfants, d'intenses recherches en cours

Le corps d’une femme, probablement celui de la mère recherchée après le meurtre de ses trois enfants, a été découvert dans sa voiture à Champéry, en Suisse. Ce drame familial secoue le village montagnard de Taninges et laisse la communauté dans l’effroi.

Mercredi, les autorités suisses ont découvert un corps dans la voiture d’une femme de 45 ans, suspectée d’avoir tué ses trois enfants la veille dans la commune de Taninges, en Haute-Savoie. Selon la police suisse, cette personne correspondrait bien à la mère activement recherchée depuis mardi, bien que des vérifications soient en cours pour confirmer son identité.

Retrouvée dans la commune suisse de Champéry, à environ 70 kilomètres de Taninges, la voiture avait été aperçue après que la disparition de cette femme, une institutrice en proie à des troubles dépressifs, a déclenché d’importantes recherches. Le procureur de Bonneville, Boris Duffau, a ordonné une autopsie pour élucider les causes de ce décès tandis que l’enquête se poursuit en France pour établir les circonstances exactes des meurtres.

Les trois enfants, deux garçons de 2 et 11 ans ainsi qu’une fille de 13 ans, ont été retrouvés morts dans le chalet familial. Les résultats préliminaires des autopsies confirment qu’ils ont succombé à des blessures infligées par arme blanche. La disparition de la mère avait entraîné la mobilisation de soixante membres des forces de l’ordre et d’un hélicoptère pour fouiller les reliefs montagneux environnants. Des plongeurs spécialisés avaient également été appelés pour inspecter les cours d’eau voisins.

À Taninges, village alpin de 3 500 habitants dans la vallée du Giffre, les homicides ont provoqué une onde de choc, et une cellule médico-psychologique a été mise en place pour soutenir les proches et la communauté. Le maire, Gilles Péguet, a décrit une famille jusque-là bien intégrée, vivant dans un hameau isolé aux abords du village, dans un environnement qu’il qualifie d’idyllique. Le voisinage, encore abasourdi, peine à saisir l’ampleur de cette tragédie. Une voisine, elle-même sous le choc, a évoqué le dynamisme des enfants dans ce hameau isolé, où ils égayaient les lieux par leur présence.

La mère des enfants, enseignante dans une école primaire voisine, suscite un profond émoi parmi les équipes éducatives et élèves. Le rectorat de l’académie de Grenoble a pris des mesures pour accompagner les établissements où elle a exercé, en déployant une cellule d’écoute pour offrir un soutien aux élèves et au personnel, tous bouleversés par cet événement tragique.

Ce drame laisse une famille et une communauté en deuil, plongeant le village de Taninges dans une profonde tristesse alors que les enquêtes française et suisse continuent d’établir les faits et d’apporter des réponses aux nombreuses questions soulevées.

Lire Plus

Les + Lus