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Un meurtre rituel : la folie meurtrière d’un jeune Français obsédé par la violence

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Le parquet de Nîmes révèle les motivations troubles d’un tueur guidé par une fascination morbide, sans revendication idéologique, mais marqué par un racisme assumé.

Les enquêteurs ont reconstitué le parcours glaçant d’un meurtrier de 20 ans, dont l’acte fut précédé de mois de préparatifs macabres partagés en ligne. Olivier Hadzovic, originaire de Béziers, a poignardé à 57 reprises Aboubakar Cissé, un jeune Malien de 22 ans, dans une mosquée de La Grand-Combe. Les messages postés avant le passage à l’acte ne laissent aucun doute sur son obsession : tuer, sans distinction de victime, simplement pour assouvir une pulsion destructrice.

Sur des forums en ligne, il évoquait depuis un an des fantasmes de violences extrêmes, allant jusqu’à envisager des mutilations post-mortem. Le matin du crime, il annonçait froidement son intention à des internautes : « Je vais le faire aujourd’hui ». Arrivé sur les lieux, son choix s’est porté sur Aboubakar Cissé, dont il a explicitement mentionné la couleur de peau avant de frapper. Après le meurtre, il a filmé le corps de sa victime en proférant des insultes racistes et religieuses.

Les autorités judiciaires excluent pour l’instant la piste terroriste, soulignant l’absence de liens avec une organisation. Cependant, la dimension raciste du crime est retenue, tout comme la préméditation. Le suspect, actuellement en Italie, devrait être extradé vers la France dans les prochains jours.

La famille de la victime, soutenue par des associations, réclame une requalification en assassinat à caractère terroriste. En parallèle, les hommages se multiplient : des centaines de personnes se sont rassemblées devant la mosquée de La Grand-Combe, tandis que des prières funéraires sont organisées dans plusieurs villes françaises.

Le père du meurtrier, bouleversé, a présenté ses excuses publiques, qualifiant son fils de « fou ». Une enquête approfondie devra déterminer si des signes avant-coureurs auraient pu être détectés, notamment via les signalements effectués sur les réseaux sociaux avant le drame.

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