Économie
Trump entame une tournée stratégique dans le Golfe, entre contrats juteux et enjeux diplomatiques
Le président américain mise sur les monarchies pétrolières pour renforcer son influence économique et géopolitique dans une région en pleine mutation.
L’arrivée du président américain en Arabie saoudite marque le coup d’envoi d’une visite hautement symbolique dans le Golfe, où les enjeux économiques et stratégiques se mêlent étroitement. Accueilli avec faste à Riyad, il poursuivra son périple au Qatar et aux Émirats arabes unis, des étapes choisies pour leur poids financier et leur rôle clé dans les équilibres régionaux.
Cette tournée, la première majeure depuis le début de son second mandat, témoigne de la priorité accordée aux partenariats avec les puissances énergétiques du Moyen-Orient. Huit ans après y avoir effectué son premier voyage présidentiel à l’étranger, Donald Trump réitère ainsi son attachement à ces alliances, tout en visant des accords commerciaux d’envergure, notamment dans les secteurs de la défense, de l’aéronautique et des technologies de pointe.
Les discussions devraient également aborder les dossiers sensibles qui agitent la région, de la crise israélo-palestinienne aux tensions avec l’Iran, en passant par les conflits au Yémen et en Syrie. Si les monarchies du Golfe espèrent influencer la position américaine sur ces questions, l’accent restera largement mis sur les retombées économiques. Les annonces de contrats pharaoniques, évoquées en amont par des sources proches de l’administration, pourraient atteindre des montants records, renforçant les liens déjà étroits entre Washington et ses partenaires du Golfe.
Côté saoudien, les attentes sont particulièrement fortes en matière d’armement, avec des projets d’acquisition d’avions de chasse F-35 et de systèmes de défense antiaérienne. Les autorités espèrent finaliser ces commandes avant la fin du mandat de Trump, soulignant le caractère urgent de ces négociations.
Sur le terrain, les réactions locales oscillent entre optimisme et scepticisme. Certains y voient une opportunité de renforcer la stabilité régionale, tandis que d’autres doutent de l’impact concret de cette visite. La question palestinienne, notamment, reste un point de friction, Riyad excluant toute normalisation avec Israël sans avancées significatives vers un État palestinien viable.
En toile de fond, les critiques sur les droits humains et les polémiques, comme celle entourant un prétendu cadeau d’un avion qatari, rappellent les tensions qui entourent cette diplomatie jugée parfois trop mercantile. Pour autant, la realpolitik semble primer, confirmant une relation avant tout fondée sur des intérêts mutuels.
Alors que les défis régionaux s’accumulent, cette tournée pourrait sceller de nouvelles alliances tout en dessinant les contours d’une stratégie américaine plus affirmée au Moyen-Orient. Reste à savoir si les promesses économiques suffiront à masquer les divergences politiques qui persistent.
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