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Faits Divers

Trois personnes meurent dans l’incendie d’un immeuble en partie squatté à Marseille

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Trois hommes ont péri et un enfant de deux ans a été grièvement blessé samedi dans l’incendie d’un immeuble en partie squatté dans un quartier déshérité de Marseille, ville frappée par d’importants problèmes de mal-logement.

Les trois hommes qui ont trouvé la mort en tentant de sauter de l’immeuble pour échapper aux flammes sont des migrants sans papiers, a indiqué une source judiciaire. Un enfant de deux ans est lui hospitalisé, entre la vie et la mort. Un autre adulte a également été blessé et huit personnes intoxiquées, selon la préfecture de police.

Des draps noués pendant d’un appartement de ce bâtiment d’une dizaine d’étages témoignent de la panique qui a saisi les occupants voulant fuir le feu par l’extérieur, ont constaté des journalistes.

L’incendie, dont les circonstances font l’objet d’une enquête, a pris dans les parties communes dans ce bâtiment de la résidence des Flamants, propriété d’un bailleur social, où vivaient également des squatteurs, notamment des migrants nigérians. « Le feu est parti des gaines techniques », à l’aube, a précisé la préfète de police Frédérique Camilleri.

« Il y a un point de deal (de drogue) notoire ici et il y a des tensions entre les habitants et les trafiquants. Notre objectif est de sécuriser les opérations de secours afin que toutes les personnes puissent être mises à l’abri », a-t-elle ajouté.

« Toutes mes condoléances aux familles des victimes décédées dans l’incendie d’un immeuble à Marseille », a tweeté le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, en remerciant les marins-pompiers pour leur intervention.

« Drame terrible » a réagi le maire de Marseille Benoît Payan qui s’est rapidement rendu sur les lieux. « Drame absolu », a abondé la présidente du département des Bouches-du-Rhône, Martine Vassal.

« L’incendie est terminé. Le travail d’évacuation et de relogement des habitants a commencé », a de son côté indiqué la préfecture des Bouches-du-Rhône sans pouvoir préciser combien de personnes sont concernées.

Des familles portant des valises et poussant des chariots contenant leurs affaires quittaient l’immeuble dans une ambiance lourde. Femmes et enfants sont mis à l’abri en priorité dans une salle d’accueil improvisée par l’ONG Médecins du Monde et Sara Logisol, équipe mobile d’aide qui travaille avec le 115.

Relogement d’urgence

Une centaine de personnes seront transférées par bus dans la journée dans un gymnase dans un premier temps.

Au pied d’une voiture, deux hommes entassent de grosses valises, un ventilateur et un écran télé. D’autres tentent de descendre des sacs avec une corde depuis les étages. De jeunes hommes, pour la plupart des Nigérians, restent interdits au pied de l’immeuble où ils s’étaient installés.

« Ce matin, on a vu que tout brûlait, on a vu des gens sauter », raconte Famous, 26 ans, montrant sur son téléphone le corps d’une des victimes à terre, une jambe brisée. Il a sauté selon lui du 8e étage.

La résidence « Les Flamants », construite en 1972, est propriété de 13 Habitat, qui se présente comme le premier office HLM de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur avec 33.500 logements gérés. Elle fait l’objet d’un projet de rénovation urbaine mais « l’immeuble incendié n’a toujours pas pu être réhabilité », a indiqué un porte-parole de 13 Habitat.

« La situation était très préoccupante » sur ce bâtiment qui devait être détruit mais il ne faisait l’objet d’aucun arrêté de péril, selon le président d’Habitat 13, Lionel Royer-Perreault. Au moment de l’incendie, il restait au total 14 locataires légaux dans l’immeuble.

« S’il reste à déterminer l’origine du drame, ce que l’enquête éclaircira, il n’en demeure pas moins que la situation invivable des squats connus dans les logements depuis de nombreux mois et années génère aux Flamants comme dans d’autres cités de Marseille une dangerosité et des risques importants pour les habitants et les occupants », a estimé Samia Ghali, adjointe du maire de Marseille pour l’Egalité des territoires.

Marseille avait été touchée par un drame de l’habitat insalubre en novembre 2018 lorsque deux immeubles situés dans un quartier populaire du centre s’étaient effondrés, faisant huit morts.

L’ampleur du mal-logement dans la deuxième ville de France avait été révélée en 2015 par le rapport Nicol, qui recensait 40.000 taudis, soit 100.000 personnes concernées sur 860.000 habitants.

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Gard : le corps d’un garçon de 12 ans retrouvé, 8e victime des intempéries

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Gard : le corps d'un garçon de 12 ans retrouvé, 8e victime des intempéries

Le jeune garçon, sa sœur et leur père avaient été emportés par les eaux du Gardon alors qu’ils tentaient de traverser un pont submersible à Dions. Seule la mère avait pu être secourue. Le corps du père avait été retrouvé lundi et celui de la fillette mardi.

Après cinq jours de recherches intenses dans le Gard, le corps du dernier disparu, un garçon de 12 ans, a été retrouvé, portant à huit le nombre de victimes des récentes intempéries qui ont frappé le sud-est de la France. Cette violente vague de pluie, accompagnée de vents violents liés à la tempête Monica, a causé la mort de six personnes dans le Gard, une dans l’Hérault et une en Ardèche. Les autorités ont annoncé qu’aucune personne n’est officiellement portée disparue.

Le procureur de la République de Nîmes, Cécile Gensac, a confirmé que le corps du garçon de 12 ans a été découvert en fin de matinée par les militaires du groupement de gendarmerie du Gard. La famille avait été emportée par les eaux du Gardon samedi soir, alors qu’elle tentait de traverser en voiture un pont submersible à Dions, un village au nord de Nîmes. Seule la mère de famille avait été secourue, tandis que le corps du père avait été retrouvé lundi et celui de la fillette mardi.

Les recherches ont mobilisé d’importants moyens, avec quelque 150 personnes, dont des gendarmes pédestres et plongeurs, des forestiers, et plus de 120 sapeurs-pompiers. Seize équipes cynophiles ont été engagées, et des drones ainsi que des pelleteuses ont été utilisés pour retrouver les victimes.

Le maire de Dions, Gérard Théotime, a dénoncé une « tradition de franchissement de la rivière » malgré les mises en garde et les précédentes crues. Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a exprimé sa compassion envers les familles touchées et a souligné la nécessité de revoir la culture du risque dans les zones exposées aux intempéries.

Les ponts submersibles, présents depuis des générations, restent un sujet de débat quant à leur sécurité et à l’éducation sur les dangers encourus lors des crues. Les autorités restent vigilantes face aux risques météorologiques et appellent à la prudence dans les régions touchées par les intempéries.

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Mort de Thomas à Crépol: 11 nouvelles interpellations dans la Drôme

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Mort de Thomas à Crépol: 11 nouvelles interpellations dans la Drôme

La garde à vue prolongée pour les suspects, le quartier de la Monnaie au centre de l’opération.

Onze personnes ont été arrêtées par les gendarmes dans le cadre de l’affaire Thomas à Crépol, où un lycéen de 16 ans a été poignardé lors d’une fête de village dans la Drôme. Ces interpellations font suite à une enquête ouverte pour « homicide et tentatives d’homicides en bande organisée ». Les suspects pourront rester en garde à vue jusqu’à 96 heures.

Les nouvelles arrestations ont eu lieu dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère, d’où proviennent certains des suspects déjà mis en examen. Le jeune Thomas avait été mortellement poignardé lors d’un bal de village à Crépol dans la nuit du 17 au 18 novembre 2023. Neuf suspects, dont trois mineurs, avaient déjà été mis en examen dans cette affaire.

L’enquête, qui cherche à élucider les circonstances exactes du décès de l’adolescent, a révélé que le coup de couteau fatal avait été porté à l’extérieur de la salle des fêtes de Crépol lors d’une altercation survenue pendant le « bal de l’hiver » du village. Certains témoins ont rapporté des propos hostiles « aux blancs » lors de la soirée.

Cette affaire a suscité une vive émotion dans la région, ainsi que des réactions politiques. L’ultradroite a tenté d’instrumentaliser l’événement pour promouvoir son agenda, tandis que le gouvernement a appelé au calme. L’enquête a également mis en lumière des actions violentes de l’ultradroite, avec des condamnations prononcées à l’encontre de certains individus ayant participé à des manifestations.

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Intempéries dans le Gard: le corps d’un homme retrouvé, le bilan monte à quatre morts

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Gard: trois corps retrouvés suite aux intempéries

Les recherches se poursuivent pour retrouver les enfants portés disparus et un homme dans l’Ardèche voisine.

Le bilan des crues dans le Gard s’est alourdi à quatre morts après la découverte du corps d’un homme, probablement le père de famille porté disparu avec ses deux enfants depuis samedi soir. La mère de famille avait été secourue après que leur voiture a été emportée par le Gardon en crue sur un pont submersible à Dions, au nord de Nîmes.

Les deux enfants, âgés de quatre et 13 ans, ainsi qu’un homme dans la commune de Saint-Martin-de-Valamas en Ardèche, restent toujours introuvables. Bien que la préfecture du Gard n’ait pas confirmé l’identité de l’homme retrouvé lundi matin comme étant le père de famille disparu, elle lie cette découverte à l’incident survenu à Dions.

Les opérations de recherche sont actuellement menées par 110 sapeurs-pompiers et 120 gendarmes, avec le soutien de deux hélicoptères, trois drones, six chiens et des sauveteurs aquatiques. Bien que la plupart des cours d’eau gardois soient repassés en vigilance verte, à l’exception de la Cèze aval et du Rhône, qui restent en jaune, 14 routes sont toujours coupées et 21 ponts submersibles restent fermés.

Les trois premières victimes des intempéries dans le Gard ont été retrouvées dimanche matin : un homme à Gagnières, emporté avec son véhicule par un cours d’eau, et deux femmes à Goudargues, elles aussi emportées dans leur voiture par une rivière en crue.

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