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Trois morts dans une attaque au couteau en plein coeur de Nice, choc en France

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Trois personnes ont été tuées, dont deux dans une église, jeudi en plein coeur de Nice lors d’une attaque au couteau dont l’auteur a été interpellé, suscitant le choc en France à la veille d’un reconfinement pour lutter contre le Covid-19.

Le président français Emmanuel Macron doit se rendre sur les lieux en fin de matinée.

Deux personnes, un homme et une femme, ont été tuées dans l’église Notre-Dame, en plein centre de cette ville de la Côte d’Azur, selon des sources policières. Une troisième grièvement blessée, a réussi à fuir vers un bar, mais est également décédée, selon des souces policières.

Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête pour « assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».

Les faits se sont déroulés vers 9H00 près de l’église Notre-Dame, a proximité d’une des artères les plus animées de la ville.

De nombreux policiers et pompiers étaient présents sur place, a constaté un correspondant de l’AFP présent juste à l’extérieur du périmètre de sécurité, à quelques dizaines de mètres de l’église. Il a pu voir les pompiers emporter un corps sur un brancard dans une ambulance.

« La situation est sous contrôle il ne faut pas paniquer », a indiqué la police sur place. « Les détonations que vous entendez sont provoqués par le Raid, des services de déminage », a ajouté Florence Gavello, porte-parole de la police.

L’agreseur a été blessé lors de l’intervention de la police et transporté à l’hôpital, selon une source policière.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé sur Twitter la tenue d’une « réunion de crise », place Beauvau tandis que l’Assemblée nationale a décidé d’observer une minute de silence en solidarité à l’égard des victimes.

Le Premier ministre Jean Castex a quitté précipitamment l’Assemblée nationale pour s’y rendre également.

« Trop c’est trop, il est temps maintenant que la France s’exonère des lois de la paix pour anéantir définitivement l’islamo-fascisme de notre territoire », a ajouté M. Estrosi, demandant que « toutes les églises soient mises sous surveillance ou fermées, ainsi que tous les autres lieux de culte de la ville ».

« Je ne peux que condamner avec force la lâcheté de ce geste contre des personnes innocentes », a déclaré dans un communiqué à l’AFP Abdallah Zekri, délégué général du Conseil français du culte musulman (CFCM), après cette attaque qui survient moins de deux semaines après la décapitation d’un enseignant, Samuel Paty, à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines.

Nice a déjà été endeuillée par un attentat le 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais qui avait fait 86 morts. Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un Tunisien de 31 ans, avait fauché au volant d’un camion de location enfants, familles nombreuses et touristes étrangers, en 4 minutes, avant d’être abattu par les forces de l’ordre.

Sète

Le Singulier victime d’une cyberattaque, une plainte a été déposée

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Le Singulier victime d'une cyberattaque, une plainte a été déposée

Chers lecteurs,

Nous souhaitons vous informer qu’un événement exceptionnel a impacté notre service de presse en ligne depuis dimanche soir 19h40, avec une cyberattaque d’envergure qui a eu des conséquences significatives sur notre site web ainsi que sur nos applications mobiles.

Dès dimanche soir, nous avons mobilisé toutes nos ressources pour rétablir le fonctionnement de notre site web, qui est resté indisponible toute la soirée du dimanche 17 décembre 2023. Nous avons réussi à le remettre en ligne ce lundi 18 décembre 2023 à 5h20. Cependant, nous sommes toujours activement engagés dans la réparation de notre application mobile, qui demeure actuellement hors service. Nous prévoyons un rétablissement complet au cours de la journée.

Depuis son lancement, Le Singulier fait face quasi quotidiennement à ces cyberattaques mineures, auxquelles nous parvenons à résister. Mais dimanche soir, un palier a été franchi, représentant à ce jour l’attaque la plus violente que nous ayons subie. Il y a une volonté délibérée de détruire quand des hackers ne se contentent pas de dérober des informations, mais tentent de modifier les lignes de code de nos programmes, des lignes de scripts, que nous avions heureusement sauvegardées dans un endroit différent.

Nous prenons cette situation extrêmement au sérieux, et c’est pourquoi nous avons entamé des procédures judiciaires en déposant plainte pour identifier les auteurs de ces pratiques déloyales. Cette attaque va bien au-delà de notre organisation, elle constitue une atteinte grave à la liberté d’informer, et nous ne pouvons tolérer de tels actes.

Nous tenons à présenter nos plus sincères excuses pour la gêne occasionnée. Nous sommes conscients que notre ligne éditoriale axée sur l’investigation, qui contribue à notre succès, nous expose malheureusement à de tels risques. Notre engagement à vous fournir une information de qualité demeure inchangé.

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien continus.

La rédaction du Singulier.

[*Mise à jour — Application réparée le 20 décembre 2023 à 17h10].

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Sète

Sète : François Commeinhes accusé d’espionnage, deux élus quittent le conseil municipal

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Sète : François Commeinhes accusé d'espionnage, deux élus quittent le conseil municipal

Coup de théâtre au Conseil Municipal de la ville de Sète, deux élus ont quitté ce soir le conseil municipal et accusent le maire de Sète d’espionnage.

La séance du Conseil Municipal, qui a débuté ce lundi à 17h30, s’est transformée en un véritable scandale politique lorsque deux élus d’opposition, Laurent Hercé et Philippe Carabasse, ont quitté précipitamment la séance pour protester contre les méthodes choquantes d’espionnage employées par la majorité municipale. Cette nouvelle affaire jette un voile sombre sur la démocratie sétoise et remet en question le respect de la fonction et de la sphère privée des élus de l’opposition.

Pour comprendre les origines de ce nouveau scandale, il faut remonter à juin dernier, lorsque Laurent Hercé, membre d’Europe Écologie les Verts, avait soulevé des préoccupations concernant le délai de réception des documents nécessaires pour préparer les séances du conseil municipal. Face à un nombre considérable de délibérations, certains documents pouvant atteindre jusqu’à 3000 pages, l’élu de l’opposition avait exprimé son mécontentement quant au manque de temps pour les examiner avant les séances du conseil municipal.

La situation a pris un tournant décisif pendant le Conseil Municipal de ce jour, lorsque l’élu écologiste a reçu une réponse écrite de François Commeinhes, répondant ainsi point par point à aux inquiétudes de l’élu. La réponse apportée par François Commeinhes a mis en lumière les contradictions présentes dans les déclarations de Laurent Hercé et lui a fourni des preuves écrites concernant l’heure à laquelle l’élu s’était connecté au site web contenant les documents administratifs. Ces éléments de preuve apportés par le maire de Sète pour sa défense, indiquent de manière explicite que la majorité municipale surveille le temps que les élus de l’opposition consacrent aux dossiers, confirmant ainsi l’existence d’une surveillance de leur fonction et portant atteinte à leur vie privée.

Devant la révélation de ces méthodes d’espionnage à l’encontre des élus de l’opposition, qui rappellent les pratiques des régimes totalitaires, Laurent Hercé a décidé de quitter la séance en signe de protestation, et Philippe Carabasse l’a rejoint en signe de solidarité. Les autres membres de l’opposition, peut-être ne mesurant pas complètement la gravité de la situation, ont opté pour la poursuite de la séance.

Contacté par notre rédaction, Philippe Carabasse a expliqué qu’il ne pouvait plus travailler dans de telles conditions et qu’il ne participerait plus, du moins pour le moment, aux séances du conseil municipal. Il a déclaré : « Tant que ces conditions de huis clos abusif, cette déconsidération systématique, ce mépris constant envers nous et notre travail continueront, nous resterons inutiles et enfermés dans une posture de roquet qu’ils continuent à jouer seuls. Nous espérons vivement que le Préfet intervienne dans cette situation, ou peut-être même qu’il y ait un sursaut de certains conseillers de la majorité. »

Cette nouvelle affaire d’espionnage des élus de l’opposition s’ajoute à une longue liste de problèmes politiques à Sète, dont le fichage et la répression des bénévoles du Collectif Bancs Publics [lire ici]. De plus, notre enquête récente a révélé des pratiques de censure sur les réseaux sociaux de la ville de Sète, remettant en question la liberté d’expression et la transparence de l’administration locale [lire ici]

Le système Commeinehs continue de plonger profondément, avec des élus de la majorité qui semblent cautionner par leur mutisme le fichage, la répression et la censure dont sont victimes les habitants de Sète, ainsi que les méthodes d’espionnage visant les élus de la République. De plus en plus de Sétois se demandent qui échappe à la surveillance, au fichage, ou à la répression aujourd’hui à Sète, ce qui suscite de sérieuses préoccupations quant à l’état de la démocratie locale et au respect des libertés civiques dans cette ville autrefois paisible.

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À LIRE AUSSI > Sète : les administrés censurés sur les réseaux sociaux, une dictature 2.0

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France

Le gouvernement va utiliser l’article 49.3 pour faire passer la réforme des retraites

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Le gouvernement va utiliser l'article 49.3 pour faire passer la réforme des retraites

La réforme des retraites, portée par le gouvernement, va être adoptée sans vote à l’Assemblée nationale.

Le gouvernement a décidé d’avoir recours à une procédure controversée pour faire adopter la réforme des retraites. L’article 49.3 de la Constitution va être activé par Elisabeth Borne, faute de majorité suffisante à l’Assemblée nationale.

Cette décision a été prise après une réunion à l’Elysée, où l’exécutif a décidé de ne pas soumettre le projet de réforme au vote. Le Conseil des ministres va être convoqué dans les prochaines minutes pour officialiser cette décision.

Le recours au 49.3 est une procédure exceptionnelle qui permet au gouvernement de faire adopter un texte sans passer par le vote des députés. Cependant, elle est souvent considérée comme un déni de démocratie et une atteinte à la séparation des pouvoirs.

La réforme des retraites a été l’un des principaux chantiers du gouvernement d’Emmanuel Macron depuis son élection en 2017. Elle vise à unifier les différents régimes de retraite en un système universel, mais elle a suscité de vives oppositions de la part des syndicats et de l’opposition politique.

Le gouvernement, de son côté, défend cette décision en arguant que la réforme est nécessaire pour assurer l’équité entre les différentes catégories de travailleurs et garantir la pérennité du système de retraite

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