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Tennis: Nadal, d’un Paris à l’autre

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Trois semaines après son treizième sacre historique à Roland-Garros, Rafael Nadal est de retour à Paris, cette fois pour le Masters 1000 de Bercy, disputé à partir de lundi à huis clos, reconfinement oblige. Jamais encore l’Espagnol ne s’est imposé dans la salle parisienne.

« Ca ne fait pas si longtemps que je suis parti de Paris et me revoilà », a posté « Rafa » jeudi sur les réseaux sociaux, depuis l’aéroport d’Orly.

Mais à l’autre bout de la capitale, le terrain – dur indoor – est nettement moins favorable au Majorquin que la terre battue de la Porte d’Auteuil.

C’est simple: Nadal (34 ans) n’a remporté qu’un seul des 86 titres que compte son palmarès sur dur en salle. Et ça date: c’était il y a quinze ans, à Madrid.

Souvent, il est sur les rotules au moment de la tournée indoor, placée en bout de saison, et la surface met en plus ses genoux endoloris à rude épreuve.

« C’est vrai que j’arrivais quelquefois très fatigué physiquement, et aussi mentalement. J’ai eu des problèmes physiques à de nombreuses reprises en fin de saison et ça diminuait mes chances, j’étais à bout de forces », se souvient le N.2 mondial.

Or « en indoor, j’ai besoin d’être frais, en pleine possession de mes moyens: c’est probablement la surface sur laquelle il faut que je joue le mieux pour avoir de la réussite », résume-t-il.

Ainsi Bercy est un des trois Masters 1000 qui lui résiste, avec Miami (dur extérieur) et Shanghai (dur indoor).

Sans Djokovic ni Thiem

Nadal n’y jouera que pour la huitième fois depuis sa première participation en 2007. A neuf reprises, il a dû déclarer forfait, avant ou pendant le tournoi parisien. Comme en 2019, avant sa demi-finale prévue contre le jeune Canadien Denis Shapovalov.

« Quand je joue un tournoi, je ne pense pas à ce genre de choses, sinon… », commente-t-il.

Cette année, avec le chamboule-tout créé par la pandémie de Covid-19, l’Espagnol n’a disputé que dix matches depuis son retour post-confinement sur le circuit ATP mi-septembre: trois à Rome, puis sept à Roland-Garros.

Exempté de premier tour, il lancera sa semaine – et briguera la millième victoire de sa carrière – face au Serbe Filip Krajinovic (30e) ou à son compatriote Feliciano Lopez (63e). A l’horizon, une demi-finale éventuelle contre Alexander Zverev (7e) ou Andrey Rublev (8e), deux joueurs particulièremet en forme, et une finale théorique face à Stefanos Tsitsipas (5e) ou Daniil Medvedev (6e).

Car si Nadal est au rendez-vous, le N.1 mondial Novak Djokovic zappe lui le tournoi parisien. Titré en 2019, le Serbe s’est laissé guider par sa calculatrice pour établir sa fin de saison. Comme il n’avait aucun point à gagner à Bercy avec la comptabilisation adaptée face au Covid-19, « Djoko » a opté pour Vienne avant le Masters de fin d’année à Londres. Contre toute attente, il a toutefois été éjecté dès les quarts de finale par l’Italien Lorenzo Sonego (6-2, 6-1) en Autriche.

Revoilà Gaston

Le N.3 mondial Dominic Thiem, touché au pied droit, est également absent. Comme Roger Federer, hors circuit jusqu’en 2021 après une double opération du genou droit.

Autre enjeu de la semaine parisienne, dont le vainqueur n’empochera qu’à peine plus de 20% de la somme reçue par Djokovic il y a un an (225.210 euros contre près d’un million): la course à l’ultime billet disponible pour le Masters de Londres, confirmé du 15 au 22 novembre, à huis clos aussi. Rublev a empoché l’avant-dernier avec son titre à Vienne dimanche. Diego Schwartzman (9e) est pour l’instant le mieux placé pour s’emparer du dernier.

Dans le camp français, ni Gaël Monfils, ni Benoît Paire, ni Jo-Wilfried Tsonga, qui ont tous mis un terme à leur saison, ne joueront.

Au contraire de Richard Gasquet et Gilles Simon. Et de Hugo Gaston, qui s’est récemment illustré à Roland-Garros en s’offrant Stan Wawrinka au troisième tour, puis en poussant Thiem jusqu’au cinquième set en huitièmes de finale: invité, le jeune Toulousain (20 ans, 162e) défiera l’Espagnol Pablo Carreño Busta (15e).

Récent vainqueur du tournoi d’Anvers, Ugo Humbert (32e) se mesurera lui à Tsitsipas dès le deuxième tour s’il écarte le Norvégien Casper Ruud (27e) au premier.

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JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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