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Tech for the Seas : comment l’IA révolutionne la protection des océans

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À VivaTech, des innovations prometteuses émergent pour concilier économie maritime et préservation environnementale.

Le salon VivaTech a mis en lumière des solutions technologiques audacieuses destinées à réduire l’impact écologique des activités maritimes. Plusieurs jeunes pousses ont dévoilé des outils basés sur l’intelligence artificielle pour optimiser les opérations en mer tout en limitant les émissions carbone.

Parmi elles, une entreprise japonaise propose un système de prédiction océanique combinant données satellitaires et algorithmes. Cette technologie permet aux pêcheurs de localiser plus efficacement leurs prises, diminuant ainsi le temps de navigation et la consommation de carburant. Une avancée significative pour un secteur souvent critiqué pour son empreinte environnementale.

Du côté français, une start-up spécialisée en océanographie a développé une plateforme analysant les courants marins. En ajustant les trajectoires des navires grâce à ces prévisions, les armateurs peuvent réaliser jusqu’à 15 % d’économies de carburant. L’IA se révèle ici indispensable pour traiter la complexité des variables naturelles en un temps record.

La protection de la biodiversité marine inspire également des initiatives innovantes. Une société canadienne utilise l’apprentissage automatique pour identifier les mammifères marins à partir d’images aériennes ou sous-marines. Objectif : éviter les collisions avec les navires ou prévenir la surpêche dans les écosystèmes sensibles.

Si ces technologies suscitent l’enthousiasme, des voix appellent à une approche mesurée. Certains experts soulignent le risque de voir ces outils détournés vers une exploitation toujours plus intensive des ressources marines. Les start-ups concernées insistent sur la nécessité d’un cadre éthique, refusant parfois des contrats incompatibles avec leurs valeurs environnementales.

Le défi reste maintenant d’impliquer les grands acteurs du secteur – armateurs, compagnies pétrolières ou entreprises de pêche – dans cette transition. Entre régulations contraignantes et volontarisme privé, l’avenir des océans pourrait bien se jouer dans ce dialogue entre innovation et responsabilité.

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