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Taxe foncière : ces communes qui osent la baisse malgré la tendance nationale

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Alors que la majorité des collectivités augmentent ce prélèvement, quelques rares municipalités parviennent à inverser la courbe grâce à une gestion rigoureuse.

La pression fiscale sur les propriétaires ne cesse de croître depuis plusieurs années, avec des hausses record dans certaines villes comme Saint-Priest, en périphérie lyonnaise, où les contribuables ont subi une augmentation de 19,3 % en un an. Pourtant, contre toute attente, certaines communes affichent une politique inverse. C’est le cas de Chélieu, petite localité iséroise de 800 âmes, qui a décidé de réduire ses taux de 2 % après avoir assaini ses finances.

Cette décision, prise à l’unanimité par le conseil municipal, illustre une volonté de soulager les propriétaires, même si le maire regrette de ne pouvoir cibler uniquement la taxe foncière sur le bâti, la plus lourde pour les ménages. Une démarche similaire a été adoptée à Cholet, dans le Maine-et-Loire, où les élus ont voté une baisse de 3 % au printemps dernier.

Ces exceptions contrastent avec la tendance nationale. Entre 2018 et 2023, la taxe foncière a globalement augmenté de 20 %, sous l’effet conjugué de l’inflation et des transferts de charges de l’État vers les collectivités. En 2024, la revalorisation de 3,9 % de l’assiette fiscale a encore alourdi la facture des contribuables, tandis qu’une nouvelle hausse de 1,7 % est déjà prévue pour 2025.

Dans ce contexte, les baisses locales restent marginales mais démontrent qu’une alternative est possible lorsque les finances communales le permettent. Une lueur d’espoir pour les propriétaires, qui continuent de supporter l’essentiel de la pression fiscale immobilière.

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