Nous rejoindre sur les réseaux

Planète

Sri Lanka : sept millions de singes recensés, un défi pour la cohabitation homme-faune

Article

le

Une étude inédite révèle l’ampleur de la population simiesque, source de tensions croissantes avec les agriculteurs.

Les autorités sri-lankaises ont dévoilé les résultats d’un recensement animalier sans précédent, mettant en lumière une population de plus de sept millions de singes sur l’île. Ce chiffre, issu d’une enquête révisée après des doutes initiaux, alimente les débats sur la gestion des espèces sauvages, souvent accusées de ravager les cultures.

L’opération, menée avec l’aide de milliers d’agents publics, visait à évaluer plusieurs espèces considérées comme nuisibles, dont les sangliers, les paons et les loris. Cependant, les primates ont retenu l’attention en raison de leur prolifération et des plaintes récurrentes des exploitants agricoles. Certains estiment que les données ont été volontairement surestimées pour attirer l’attention sur les dégâts causés.

Les éléphants, bien que responsables de conflits majeurs avec les populations locales, n’ont pas été inclus dans cette étude. Pourtant, ces animaux protégés causent des pertes économiques significatives, détruisant près d’un tiers des récoltes selon les estimations. Les affrontements entre humains et pachydermes ont entraîné des centaines de morts ces dernières années, illustrant la complexité de la cohabitation.

Ce recensement, critiqué par certains pour ses lacunes, soulève des questions sur les méthodes de conservation et de régulation des espèces. Alors que le gouvernement promet un plan national pour limiter les dégâts, la polémique persiste, reflétant les défis d’un équilibre fragile entre préservation de la biodiversité et protection des activités humaines.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus