Sète
Sète Thau Habitat des attributions étranges et une dérive inquiétante
Elles sont prises au piège, elles sont scandalisées et souhaitent que vous connaissiez leur histoire pour dénoncer ce système dont elles sont victimes de la part de Sète Thau Habitat.
L’Office Public de Sète Thau Habitat attribue des logements sociaux à une vitesse expéditive sans visite au préalable. « La pratique n’est pas illégale », comme nous l’explique une locatrice qui a consulté un conseiller juridique pour son affaire et qui ne compte pas en rester là.
Deux sétoises qui souhaitent changer d’avis quelques heures après avoir découvert l’état de l’appartement n’ont aucune solution pour se rétracter et se retrouvent prises au piège. Elles doivent s’acquitter d’un loyer le temps de présenter un préavis de départ conforme à la loi.
C’est ce qui est arrivé à deux sétoises qui se sont vues attribuer un appartement par Sète Thau Habitat dans la résidence toute neuve -Blue Platine- au 934 Boulevard de Verdun à Sète.
Bouton d’incendie dans une boite aux lettres, mur accolé à la terrasse de l’appartement, chambre dans le noir toute la journée, infiltration d’eau dans l’appartement, fuite d’eau dans le garage, tuyaux qui tiennent avec du scotch, odeur nauséabonde au sous-sol, c’est un rêve qui se transforme en cauchemar pour ces deux sétoises qui attendent un logement social depuis de nombreuses années.
Résidence et appartement neufs dans un état « lamentable » nous confie une locatrice, par chance elles ont pu annuler le préavis de départ de leur ancien logement et ont pu conserver un toit. Mais elles se retrouvent toutes deux aujourd’hui avec ce loyer à charge le temps de rendre l’appartement à Sète Thau Habitat début Mars.
« Quand on demande un logement social c’est qu’on a pas forcement les moyens », nous confie une victime de Sète Thau Habitat. « J’ai engagé des frais pour le déménagement, payé une caution et je paie maintenant deux loyers. Ils m’ont mis dans une merde monumentale », nous explique-t-elle.
Un état des lieux de l’appartement express
Le procédé est semble-t-il toujours le même. Une convocation rapide et signature du bail à l’Office Public de Sète Thau Habitat suivi d’un état des lieux chronométré.
Le jour où elle a enfin découvert l’appartement attribué, « il fallait faire vite vite vite, je n’ai même pas eu le temps de voir tout l’appartement qu’il fallait signer », nous raconte Laurence. « C’était très étrange », ajoute-t-elle. Même procédé pour l’autre victime du même immeuble qui s’est vu attribuer un logement social.
« C’est dingue cette manipulation. J’y repense encore aujourd’hui et je me demande comment j’ai pu accepter ça », nous expliquent les deux victimes.
N’est-il pas venu le temps de se poser des questions ?
Visiblement Sète Thau Habitat a du mal à se débarrasser de ces lots d’appartements dont elle a la gestion et que personne ne veut. Combien de sétois ont rencontré ces problèmes ?
Les dérives tant redoutées par beaucoup de cette bétonisation outrancière font elles leur première apparition ? Une chose est sûre les sétois et sétoises ne veulent pas de ces logements neufs non conformes au « rêve sétois » vendu dans les séries télévisés à succès.
« Je préfère rester dans mon appartement et payer 200€ de plus », nous confie une des locataires victime de Sète de Thau Habitat.
Une chambre dans le noir pour profiter de la vie tant rêvée sur Sète. Même les prisons françaises offrent plus de lumière dans une cellule. N’est-il pas venu le temps de se poser des questions ? Pour sortir de cette prison qui se construit chaque jour autour de nous.
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Sète
Deuxième Conseil Municipal Alternatif : Débat Citoyen sur les Orientations Budgétaires 2024
La gauche sétoise organise son deuxième Conseil Municipal Alternatif avec un débat citoyen sur les orientations budgétaires pour l’année 2024 de la ville de Sète.
Dans une démarche de participation citoyenne active, le Conseil Municipal Alternatif de Sète annonce la tenue d’un débat citoyen sur les orientations budgétaires 2024 (DOB 2024). Cette initiative vise à ouvrir un espace de dialogue transparent et inclusif pour discuter des priorités financières de la commune de Sète.
Le Conseil Municipal Alternatif, poursuivant sa mission de sensibilisation et de mobilisation citoyenne, a choisi de mettre en avant cet important débat qui déterminera la manière dont les fonds publics seront utilisés pour répondre aux besoins de la population sétoise. À l’ordre du jour du dernier conseil municipal, le DOB 2024 avait été omis, car les membres du Conseil Municipal Alternatif considéraient qu’une telle discussion méritait une soirée dédiée.
Le DOB 2024 est un processus fondamental qui trace les grandes lignes et les priorités financières de la municipalité pour l’année à venir. Il peut être comparé à la planification du budget d’une famille, où des décisions cruciales sont prises quant à l’allocation des ressources, que ce soit pour l’éducation, la santé ou les loisirs.
Le Deuxième Conseil Municipal Alternatif est convaincu que ce débat doit être mené en toute transparence pour que les citoyens comprennent pleinement comment les fonds publics seront utilisés et pour s’assurer que les besoins réels de la population sont pris en compte. Idéalement, ce processus devrait également inclure des consultations publiques où les résidents peuvent exprimer leurs opinions et leurs préoccupations concernant les priorités budgétaires, garantissant ainsi une représentation plus large des besoins de la communauté. Cependant, le maire de Sète semble résister à la création de lieux de débat démocratique dans la ville.
Face à cette situation, le Deuxième Conseil Municipal Alternatif prendra l’initiative de faire vivre le débat sur les orientations budgétaires et partagera ensuite les résultats de cette discussion avec le conseil municipal de décembre, qui procédera au vote sur le budget.
Tous les sétois et sétoises sont invités à participer à ce débat citoyen, « car il est essentiel que chacun ait la possibilité de faire entendre sa voix sur les affaires municipales », précise le groupe Ensemble pour Sète qui organise ce débat citoyen.
L’événement aura lieu ce lundi 11 décembre à 18h30 à la salle Marques, au 36 rue Pierre Semard à Sète. Venez nombreux pour contribuer à la discussion sur l’avenir budgétaire de notre ville.
À LIRE AUSSI > Sète : Le Conseil Municipal Alternatif fait le plein et la gauche se retrouve enfin !
Sète
Sète : La ville condamnée à verser 2,5 millions d’euros à Vinci Park
Une longue bataille judiciaire prend fin avec une décision défavorable pour la ville de Sète. La commune doit verser 2,5M€ à Vinci Park.
La Cour Administrative d’Appel de Toulouse a rendu son verdict dans une affaire de longue date opposant la commune de Sète à la société Indigo Infra CGST (Vinci Park). La décision prise par la cour impose à la ville de Sète de verser une indemnité de 2 546 558 euros à Indigo Infra CGST en réparation des biens de retour, mettant ainsi fin à un litige complexe qui avait débuté en 2015.
L’origine de ce différend remonte à 2015 lorsque la commune de Sète a résilié la convention de concession des parcs de stationnement et de gestion du stationnement sur voirie, conclue en 1991, avec la société Indigo Infra CGST. Cette résiliation a déclenché une série de litiges judiciaires quant à l’indemnisation due à la société en compensation de cette résiliation.
En 2017, le tribunal administratif de Montpellier a condamné la commune de Sète à verser à Indigo Infra CGST une somme de 76 224,51 euros par année de contrat restant à courir jusqu’en 2021. Cependant, en décembre 2020, la Cour Administrative d’Appel de Marseille a augmenté cette indemnité à 5 521 187,64 euros. Cette décision a été par la suite annulée par le Conseil d’État en novembre 2021, qui a renvoyé l’affaire à la Cour Administrative d’Appel de Marseille.
Finalement, l’affaire a été transférée à la Cour Administrative d’Appel de Toulouse, qui a confirmé le jugement initial du tribunal administratif de Montpellier concernant l’indemnité de rachat anticipé, la fixant à 76 224,50 euros par année restant à courir jusqu’au 31 décembre 2021. De plus, la cour a rejeté la demande d’Indigo Infra CGST d’une indemnisation des biens de retour basée sur l’amortissement économique, arguant que cela aurait conduit à une indemnité excédant la valeur nette comptable des biens concernés, fixée à 2 546 558 euros.
Cette décision marque la fin d’une saga judiciaire de plusieurs années et souligne l’importance de respecter les contrats de concession dans le secteur des parcs de stationnement et de gestion du stationnement sur voirie. La ville de Sète devra désormais s’acquitter de l’indemnité décidée par la Cour Administrative d’Appel de Toulouse, mettant ainsi un point final à cette affaire complexe.
Malgré la fin d’année qui approche à grands pas, les débâcles judiciaires ne sont pas encore terminées pour cette année 2023. Nous devrions connaître dans les prochains jours le verdict du procès en appel de François Commeinhes concernant les concessions de plages. Le maire de Sète avait été condamné à une peine de 10 mois d’emprisonnement avec sursis et à une amende de 8 000 euros pour des faits d’atteinte à la liberté d’accès ou à l’égalité des candidats dans les marchés publics [lire ici].
À LIRE AUSSI > François Commeinhes condamné : 5 ans d’inéligibilité et interdiction d’exercer la fonction de maire.
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Sète
Sète : Le Conseil Municipal Alternatif fait le plein et la gauche se retrouve enfin !
Ensemble pour Sète défie François Commeinhes et fait salle comble. Créative et solidaire, la gauche sétoise s’est réunie avec succès et a offert une prestation marquante. Ce moment représente le début d’un événement qui promet de devenir incontournable.
Dans une démonstration de force et d’unité, la gauche sétoise a pris les devants lundi soir dans la salle Tarbouriech, sous l’égide de Laura Seguin et du Conseil Municpale Alternatif (CMA). Ce rassemblement, loin d’être un simple exercice rhétorique, a mis en scène une parodie de conseil municipal, visant à exposer les lacunes et les controverses de l’administration sétoise.
L’événement a vu la participation de figures clés de l’opposition telles que Véronique Calueba, Laura Seguin, Sébastien Andral et Arnaud Jean. Ensemble, ils ont fait face à un maire fictif joué par Robert Abad, ancien directeur de cabinet de François Liberti et une majorité municipale imaginaire, incarnée par Gabriel Blasco, dont les expressions rappelaient étrangement celles de Vincent Sabatier. Aux côtés de Blasco se trouvaient Jean-Luc Bou, Stella Morenas et Olga Womser, qui ont brillamment incarné les attitudes de la majorité sétoise actuelle, y compris celles du maire François Commeinhes.
Devant 200 personnes, le CMA a navigué habilement à travers 35 points à l’ordre du jour, bien que seulement 6 aient été traités durant cette parodie. Les sujets variés comprenaient la condamnation du maire, les retards de travaux, l’étouffement du boulevard de Verdun, les trottoirs qui disparaissent, les finances, la mobilité, le commerce, la privatisation de l’éclairage public et du site de la Saint Pierre, ainsi que les travaux et le taux d’occupation des parkings. Ces dossiers ont été explorés avec pédagogie, visant à sensibiliser l’audience. Les témoignages du public, qui se sont succédé pendant deux heures, ont mis en lumière les défis quotidiens auxquels sont confrontés les sétois.
Cette parodie, répondant à la situation d’un maire condamné qui exploite le système et tire avantage de la lenteur judiciaire pour maintenir un pouvoir illégitime, ne se limitait pas à une simple protestation. Elle symbolisait une volonté affirmée de sensibiliser le public aux enjeux démocratiques, sociétaux et écologiques actuels. Malgré les critiques quant à sa prétendue manoeuvre anti-démocratique, cet événement s’est révélé être un jalon crucial dans le combat pour une gouvernance améliorée à Sète.
Le CMA, déterminé à poursuivre sa lutte, organise une nouvelle rencontre le vendredi 8 décembre, en prélude au prochain Conseil Municipal de Sète. Cette démarche vise à instaurer un rendez-vous régulier avant chaque session du Conseil Municipal, garantissant ainsi que la voix des sétois soit entendue et que leur quotidien, souvent difficile, soit pris en compte. Cette initiative cherche également à mettre en lumière les décisions prises par certains membres de la majorité municipale, qui, ne résidant pas dans la commune, ne ressentent pas directement les répercussions de leurs actions sur la vie des Sétois.
L’intégralité de cette session, filmée sous différents angles, sera bientôt disponible en ligne, promettant de devenir un outil puissant pour sensibiliser davantage aux enjeux locaux et maintenir la flamme de la démocratie sétoise.
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JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue
Vero7
14 février 2021 at 21 h 15 min
Comme vous devez en être informé ANTICOR n’a eu qu’un délai jusqu’au 2 avril pour le renouvellement de son agrément ! Si énormément de personnes soutenaient cette association, il en serait autrement avec ceux qui sont la corruption…
ANTICOR est une association qui a pour objet la lutte contre la corruption et la promotion de l’éthique dans la vie publique.
Le Groupe Local pour le département de l’Hérault de l’association Anticor qui lutte contre la corruption – Contact : gl34@anticor.org
reilles jean claude
15 février 2021 at 17 h 26 min
ça commence a faire beaucoup villeroy, a l’ex caserne des pompiers,maintenant au bd de verdun. Je vous conseille toutes les victimes de vous re grouper pour mieux vous défendre (l’union fait la force). n’attendez rien de midi « libre » bravo et merci au singulier de donner divers info. Prenez contact auprès de la C N L confédération nationale logement a Montpellier une permanence une fois par semaine a la bourse du travail de sete rue jean jaurés.
Anonyme
15 février 2021 at 22 h 25 min
Qu’elle honte ,
la brigade financière devrait se mettre sur emile anfonsso et sont garde du corps hamid kadour.
Et oui se n’est plus un secret biensur que blandine autier et une marionnette, c’est emile qui la mise en place a se poste , car luit va normalement bientôt être condamné par la justice en correctionnelle.
Et emile ne sent cache pas , il le dit luit même en cercle fermé biensur que c’est sa marionnette, non pardon sont terme exact et PANTIN .
Tout les employés des hlm le savent c’est pour sa qui respect emile et non blandine .
Que certains parle mal a blandine et non à emile …
Qu’elle conne cette blandine
Et si je met pas mon prénom c’est par peur de représailles de c’est racaille de la république
Coco
5 juin 2021 at 21 h 32 min
Moi aussi j’avais un problème avec sete thau habitat il m ont proposé un appartement au deuxième étage et j’avais pas le droit de la visiter et quand j’ai signé le bail ça me chaquer l’appartement est au 4 ème etage