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Culture

La Ville de Sète collecte des données personnelles avec une fausse opération de soutien à la Culture

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CNIL

La Ville de Sète collecte les données personnelles des utilisateurs en les invitant à soutenir la ville dans sa course à l’obtention du Label de « Capitale Française de la Culture ». Problème, l’obtention de ce label est soumise à jury dont les membres ont été désignés par un arrêté de la Ministre de la Culture du 8 octobre 2020. Le public ne peut malheureusement pas influencer ce jury.

Depuis ce vendredi soir la Ville de Sète qui attend le 31 Mars pour connaître qui sera désigné Capitale Française de la Culture, a mis en ligne un formulaire de vote (soutien). En attendant d’être auditionné dans ce mois de mars, la municipalité invite les utilisateurs à « appuyer la candidature » de Sète dans sa course au label en remplissant un formulaire avec nom, prénom et adresse mail. La démarche viserait à peser dans le sprint final du label.

Malheureusement c’est un jury représentant des professionnels du monde culturel qui doivent désigner la future Capitale Francaise de la Culture.

« Je viens de voter », « Fait et partagé », « Signé », « Signé et partagé », pouvons nous lire dans les commentaires du post Facebook de la Ville de Sète. Les internautes soutiennent et « votent » pourtant massivement en laissant leurs données personnelles pour que Sète remporte ce label. La majorité des élus, plusieurs associations proches de la municipalité ainsi que Stephanie Bertrand, directrice de la communication de la Ville de Sète, participent à cette piperie.

Un soutien détourné pour collecter vos données personnelles

En théorie la Ville de Sète ne peut collecter vos données personnelles sans votre consentement. En mettant en ligne ce faux formulaire de vote (soutien) on vous demande de cocher deux cases et donc par définition vous donnez votre consentement pour que la Ville de Sète collecte vos données personnelles.

Cette manière trompeuse qui a uniquement pour but de collecter vos données personnelles pour de futures communications est illégale et la loi est très claire sur le sujet. Le règlement général sur la protection des données impose une information concise, transparente, compréhensible et aisément accessible des personnes concernées. 

Pour ne pas être en infraction vis à vis de la CNIL, la transparence doit permettre aux personnes concernées :

  • de connaître la raison de la collecte des différentes données les concernant ;
  • de comprendre le traitement qui sera fait de leurs données ;
  • d’assurer la maîtrise de leurs données, en facilitant l’exercice de leurs droits.

Les trois points sont habillement respectés pour le formulaire mis en ligne mais l’objet porte à confusion au vu des commentaires en ligne sur la page Facebook de la Ville de Sète.

De nombreux organismes publics et entreprises privées ont déjà été condamnés pour ces pratiques par la CNIL qui veille sur la protection de vos données personnelles. Le fait de collecter des données à caractère personnel par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende.

La Ville de Sète n’a pas souhaitée répondre à nos questions concernant cette enquête. La directrice de la communication Stephanie Bertrand que nous avons sollicité à de nombreuses reprises, doit rappeler notre rédaction concernant cette enquête mais aussi d’autres enquête. Nous sommes dans l’attente de son appel depuis 7 mois maintenant.

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Culture

Culture : le secteur de l’édition demande d’interdire la pub télé pour les livres

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Culture : le secteur de l'édition demande d'interdire la pub télé pour les livres

Le Syndicat national de l’édition demande l’abrogation d’un décret autorisant la publicité télévisée pour les livres, craignant un impact négatif sur la création littéraire.

Le Syndicat national de l’édition (SNE) a lancé un appel au gouvernement mercredi pour interdire la publicité télévisée pour les livres, arguant qu’une telle mesure pourrait entraîner « un appauvrissement de la création littéraire ».

Cette prise de position fait suite à un décret du 5 avril qui autorise la publicité télévisée pour les livres à titre expérimental pendant deux ans. Le SNE, inquiet des conséquences potentielles de cette décision, demande fermement son abrogation.

Le décret en question suscite des préoccupations au sein de l’industrie de l’édition, notamment quant à la fragilisation du secteur et à l’éventuelle réduction de la diversité littéraire. Le ministère de la Culture avait ouvert une consultation publique sur cette mesure en janvier et février, mais les résultats de cette consultation n’ont pas été rendus publics avant la publication du décret au Journal officiel, ce qui a pris de court de nombreux acteurs du secteur.

Le SNE a exprimé son désaccord lors de cette consultation, soulignant la nécessité de maintenir l’équilibre dans une industrie caractérisée par sa grande diversité. Il déplore également le manque d’encadrement précis et d’engagement en faveur de la promotion du livre et de la lecture à la télévision dans le cadre de cette expérimentation.

Jusqu’à présent, une seule maison d’édition, les éditions XO, a diffusé un spot télévisé, affirmant avoir toujours milité en faveur de cette forme de publicité.

Cette opposition à la publicité télévisée pour les livres n’est pas seulement portée par les éditeurs, mais également par l’organisation des libraires, le Syndicat de la librairie française, qui s’aligne sur la position du SNE. « Avec l’ensemble de la filière, nous avons toujours été fermement opposés à la publicité télévisée pour les livres. Et nous l’avons réaffirmé lors de la consultation publique », a déclaré Guillaume Husson, délégué général du Syndicat de la librairie française.

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Emmanuel Macron soutient la participation d’Aya Nakamura aux JO de Paris 2024

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Emmanuel Macron soutient la participation d'Aya Nakamura aux JO de Paris 2024

Le Président de la République estime que la chanteuse a « tout à fait sa place » lors de la cérémonie olympique.

Lors de l’inauguration du centre aquatique olympique de Saint-Denis, Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur de la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie des Jeux olympiques de Paris 2024, affirmant qu’elle avait « tout à fait sa place ».

Face à la presse, le président de la République a déclaré que la présence d’Aya Nakamura lors de la cérémonie d’ouverture ou de clôture des Jeux serait « une bonne chose si elle en fait partie avec d’autres », soulignant que l’artiste « parle à bon nombre de nos compatriotes ».

Cependant, Emmanuel Macron a rappelé que la décision finale revenait à la direction artistique, dirigée par Monsieur Thomas Joly, responsable des cérémonies des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.

Cette prise de position intervient après plusieurs semaines de polémique autour d’une possible participation d’Aya Nakamura, la chanteuse franco-malienne étant la cible de critiques de la part de la droite et de l’extrême droite.

Toutefois, la situation semble évoluer favorablement pour l’artiste, puisque les belles-sœurs et héritières d’Édith Piaf ont exprimé leur soutien à l’idée qu’Aya Nakamura interprète une chanson de la Môme lors des JO de Paris, après avoir été sollicitées pour l’utilisation de « L’Hymne à l’amour » lors d’une cérémonie.

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Oliver Stone annonce un documentaire sur Lula, après Castro et Chavez

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Oliver Stone annonce un documentaire sur Lula, après Castro et Chavez

Oliver Stone, le renommé réalisateur américain, a annoncé la finalisation de son nouveau documentaire portant sur l’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva.

Le célèbre cinéaste Oliver Stone a révélé avoir terminé le tournage d’un documentaire sur le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, qui explore son incarcération entre 2018 et 2019 ainsi que son retour au pouvoir.

Dans une déclaration à Paris, Stone a expliqué que le documentaire traiterait des poursuites judiciaires contre Lula, ainsi que de son emprisonnement pour corruption, un événement qui, selon le cinéaste, n’est pas rare dans certains pays.

Bien que aucune date de sortie n’ait été annoncée, le film devrait être présenté dans des festivals de cinéma, comme Cannes, où Stone est un habitué.

Oliver Stone, qui a déjà réalisé plusieurs films et documentaires sur l’Amérique latine, dont certains ont été controversés, comme ceux sur Fidel Castro et Hugo Chavez, voit en Lula, Chavez et Castro des « humanistes » qui ont travaillé pour le bien de leur pays malgré les poursuites politiques à leur encontre.

Interrogé sur les similitudes entre les trois dirigeants, Stone les décrit comme des originaux qui ont cherché à servir leur pays du mieux qu’ils pouvaient.

Le cinéaste, connu pour son franc-parler et son indépendance d’esprit, refuse de se conformer à la politique américaine traditionnelle et a déjà été qualifié de complotiste. Malgré ses trois Oscars et sa réputation bien établie, Stone admet que le retour aux longs métrages pourrait être difficile pour lui.

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