Sète
Sète – La SA Elit expulse ce soir plusieurs SDF d’un squat sans engager de procédure d’expulsion
Nos équipes en place sur un squat depuis 14h00 Avenue du Maréchal Juin ont assisté à une scène surréaliste.
Visiblement Francois Commeinhes Président de la SA ELIT et son Directeur Général Christhophe Clair ne maitrisent pas les mesures d’expulsion. La SA Elit vient de procéder ce soir à l’expulsion forcée de plusieurs SDF d’un squat dans lequel ils sont réfugiés depuis 15 jours.
La loi est pourtant très claire là dessus, dans le cas où un logement est occupé par des personnes n’ayant pas conclu de contrat de location avec le ou les propriétaire(s), le logement ou le bâtiment est présumé squatté. Bien que les squatteurs ne disposent pas de titre leur permettant d’accéder au logement, il est impossible, pour le propriétaire des lieux, de procéder à une expulsion par ses propres moyens.
Comme ont pu le constater nos journalistes sur place, les sans-abri avaient bien pris soin de mettre une affiche sur la porte pour prévenir de l’occupation du lieu et avaient même installé un verrou pour sécuriser leurs affaires pendant leur absence (Photo en bas de l’article).
Des gros bras, un serrurier et un agent de sécurité
En milieu d’après-midi la très controversée SA ELIT sur ordre de son Directeur Général Christhophe Clair (qui avait été mis en examen pour non respect des appels d’offre en 2007) a dépêché des gros bras pour faire casser la porte et arracher l’affiche qui signifiait l’occupation du lieu, un serrurier pour changer le verrou et un agent de sécurité pour sécuriser le squat. L’agent de sécurité empêche l’accès du lieu aux sans-abri.
La méthode brutale mais surtout illégale, interpelle forcément en période de grand froid. Avec l’intervention d’un serrurier et d’un agent de sécurité mis à disposition pour une durée indéterminée, n’aurait il pas mieux valu reloger ces sans-abri dans un appartement ? Cela reviendrai certainement beaucoup moins cher…
Les SDF qui n’ont pas pu récupérer leur affaires ont pris la direction du commissariat pour déposer plainte contre la SA ELIT pour cette expulsion forcée.
Nous avons tenté de joindre le directeur de la SA ELIT mais il n’a pas souhaité répondre à nos questions.
À LIRE AUSSI > Sète – Plus de 60 sans-abri dans les rues de Sète hier soir
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Sète
Sète : La ville condamnée à verser 2,5 millions d’euros à Vinci Park
Une longue bataille judiciaire prend fin avec une décision défavorable pour la ville de Sète. La commune doit verser 2,5M€ à Vinci Park.
La Cour Administrative d’Appel de Toulouse a rendu son verdict dans une affaire de longue date opposant la commune de Sète à la société Indigo Infra CGST (Vinci Park). La décision prise par la cour impose à la ville de Sète de verser une indemnité de 2 546 558 euros à Indigo Infra CGST en réparation des biens de retour, mettant ainsi fin à un litige complexe qui avait débuté en 2015.
L’origine de ce différend remonte à 2015 lorsque la commune de Sète a résilié la convention de concession des parcs de stationnement et de gestion du stationnement sur voirie, conclue en 1991, avec la société Indigo Infra CGST. Cette résiliation a déclenché une série de litiges judiciaires quant à l’indemnisation due à la société en compensation de cette résiliation.
En 2017, le tribunal administratif de Montpellier a condamné la commune de Sète à verser à Indigo Infra CGST une somme de 76 224,51 euros par année de contrat restant à courir jusqu’en 2021. Cependant, en décembre 2020, la Cour Administrative d’Appel de Marseille a augmenté cette indemnité à 5 521 187,64 euros. Cette décision a été par la suite annulée par le Conseil d’État en novembre 2021, qui a renvoyé l’affaire à la Cour Administrative d’Appel de Marseille.
Finalement, l’affaire a été transférée à la Cour Administrative d’Appel de Toulouse, qui a confirmé le jugement initial du tribunal administratif de Montpellier concernant l’indemnité de rachat anticipé, la fixant à 76 224,50 euros par année restant à courir jusqu’au 31 décembre 2021. De plus, la cour a rejeté la demande d’Indigo Infra CGST d’une indemnisation des biens de retour basée sur l’amortissement économique, arguant que cela aurait conduit à une indemnité excédant la valeur nette comptable des biens concernés, fixée à 2 546 558 euros.
Cette décision marque la fin d’une saga judiciaire de plusieurs années et souligne l’importance de respecter les contrats de concession dans le secteur des parcs de stationnement et de gestion du stationnement sur voirie. La ville de Sète devra désormais s’acquitter de l’indemnité décidée par la Cour Administrative d’Appel de Toulouse, mettant ainsi un point final à cette affaire complexe.
Malgré la fin d’année qui approche à grands pas, les débâcles judiciaires ne sont pas encore terminées pour cette année 2023. Nous devrions connaître dans les prochains jours le verdict du procès en appel de François Commeinhes concernant les concessions de plages. Le maire de Sète avait été condamné à une peine de 10 mois d’emprisonnement avec sursis et à une amende de 8 000 euros pour des faits d’atteinte à la liberté d’accès ou à l’égalité des candidats dans les marchés publics [lire ici].
À LIRE AUSSI > François Commeinhes condamné : 5 ans d’inéligibilité et interdiction d’exercer la fonction de maire.
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Sète
Sète : Le Conseil Municipal Alternatif fait le plein et la gauche se retrouve enfin !
Ensemble pour Sète défie François Commeinhes et fait salle comble. Créative et solidaire, la gauche sétoise s’est réunie avec succès et a offert une prestation marquante. Ce moment représente le début d’un événement qui promet de devenir incontournable.
Dans une démonstration de force et d’unité, la gauche sétoise a pris les devants lundi soir dans la salle Tarbouriech, sous l’égide de Laura Seguin et du Conseil Municpale Alternatif (CMA). Ce rassemblement, loin d’être un simple exercice rhétorique, a mis en scène une parodie de conseil municipal, visant à exposer les lacunes et les controverses de l’administration sétoise.
L’événement a vu la participation de figures clés de l’opposition telles que Véronique Calueba, Laura Seguin, Sébastien Andral et Arnaud Jean. Ensemble, ils ont fait face à un maire fictif joué par Robert Abad, ancien directeur de cabinet de François Liberti et une majorité municipale imaginaire, incarnée par Gabriel Blasco, dont les expressions rappelaient étrangement celles de Vincent Sabatier. Aux côtés de Blasco se trouvaient Jean-Luc Bou, Stella Morenas et Olga Womser, qui ont brillamment incarné les attitudes de la majorité sétoise actuelle, y compris celles du maire François Commeinhes.
Devant 200 personnes, le CMA a navigué habilement à travers 35 points à l’ordre du jour, bien que seulement 6 aient été traités durant cette parodie. Les sujets variés comprenaient la condamnation du maire, les retards de travaux, l’étouffement du boulevard de Verdun, les trottoirs qui disparaissent, les finances, la mobilité, le commerce, la privatisation de l’éclairage public et du site de la Saint Pierre, ainsi que les travaux et le taux d’occupation des parkings. Ces dossiers ont été explorés avec pédagogie, visant à sensibiliser l’audience. Les témoignages du public, qui se sont succédé pendant deux heures, ont mis en lumière les défis quotidiens auxquels sont confrontés les sétois.
Cette parodie, répondant à la situation d’un maire condamné qui exploite le système et tire avantage de la lenteur judiciaire pour maintenir un pouvoir illégitime, ne se limitait pas à une simple protestation. Elle symbolisait une volonté affirmée de sensibiliser le public aux enjeux démocratiques, sociétaux et écologiques actuels. Malgré les critiques quant à sa prétendue manoeuvre anti-démocratique, cet événement s’est révélé être un jalon crucial dans le combat pour une gouvernance améliorée à Sète.
Le CMA, déterminé à poursuivre sa lutte, organise une nouvelle rencontre le vendredi 8 décembre, en prélude au prochain Conseil Municipal de Sète. Cette démarche vise à instaurer un rendez-vous régulier avant chaque session du Conseil Municipal, garantissant ainsi que la voix des sétois soit entendue et que leur quotidien, souvent difficile, soit pris en compte. Cette initiative cherche également à mettre en lumière les décisions prises par certains membres de la majorité municipale, qui, ne résidant pas dans la commune, ne ressentent pas directement les répercussions de leurs actions sur la vie des Sétois.
L’intégralité de cette session, filmée sous différents angles, sera bientôt disponible en ligne, promettant de devenir un outil puissant pour sensibiliser davantage aux enjeux locaux et maintenir la flamme de la démocratie sétoise.
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Faits Divers
Sète : La permanence du député RN, Aurélien Lopez-Liguori, vandalisée cette nuit
La permanence du député RN de l’Hérault, Aurélien Lopez Liguori, a été vandalisé avec des graffitis et des messages politiques. Une plainte a été déposée par le député à la suite de cet incident.
Dans la nuit du 20 au 21 novembre 2023, la permanence parlementaire du député Aurélien Lopez-Liguori, située à Sète, a été la cible d’actes de vandalisme caractérisés. Des slogans politiques menaçants et des symboles associés que le député associe à l’extrême-gauche ont été peints sur les murs, marquant une escalade inquiétante dans les tensions politiques locales.
Selon Aurélien Lopez-Liguori, le Conseil Municipal Alternatif organisée lundi soir à la salle Tarbouriech par la gauche, aurait contribué à alimenter l’hostilité et l’agitation parmi les factions les plus radicales de la ville.
Dans un communiqué de presse émis tôt ce matin, le député Lopez-Liguori a exprimé sa vive préoccupation face à ce qu’il considère comme un affront direct à la République. « L’intimidation des élus n’a pas sa place en République, et encore moins à Sète », a-t-il déclaré, ajoutant que les actes de vandalisme ne faisaient que dégrader le débat public et la démocratie.
Le député de la 7e circonscription de l’Hérault a également appelé à une réponse ferme de la part de la gauche sétoise, exhortant les leaders politiques locaux à condamner sans équivoque ces actes qu’il qualifie d’anti-républicains. Une plainte a été déposée auprès des autorités compétentes, et une enquête est actuellement en cours pour identifier les auteurs de ces dégradations.
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Événement à Sète : Les racines italiennes de la ville célébrées pour son 350e anniversaire
Je denonçe attention
4 janvier 2021 at 21 h 24 min
Bonjours la redaction du singulier…
Je tien tous d’abord vous félicité pour le travail formidable que votre journal effectue néamoin je tien juste a vous prevenir que monsieur: clair
Va apeller un journal concurent pour faire un démenti , il von déliberement cassé des cloisont a l’interieur de l’apartement , en disant que les S.D.F ont etait expulsé a cause de danger…POMPIER PYROMANE
c’est prévue demain a 8h du matin…
Voila comment cest voyou de la SA.ÉLITE procède…
Je vous souhaite bien du courage et continué comme sa , en espérant que se journal reste comme il est…
Anonyme
4 janvier 2021 at 21 h 45 min
Vous devriez prendre des cours d’orthographe !!!
Patrick
4 janvier 2021 at 22 h 02 min
Bonsoir le problème n’est pas l’insalubrité de l’appartement, mais l’expulsion inégale des lieux mai nous marchons sûr la tête.
C’est honteux comment la ville de Sète et gérer.
C’est tout simplement illégal HORS LÀ LOI
Je denonçe attention
4 janvier 2021 at 22 h 07 min
Monsieur ANONYME
L’article ne vous surprend pas ?
Le diable se cache que dans les détaille
monsieur Clair
reviens de marrackech était avec le président françois commeihnes.
Il ont du sûrement se mettre d’accord sur un tas de chose 🤫🤫🤫
Thomas
4 janvier 2021 at 22 h 21 min
Monsieur le maire n’était pas au courant, de toutes façons il préside:
la sa.élite
L’agglomération
La mairie
Mai il et jamais au courant de se qui se passe
j’ai voté commeihnes mai c’est sont mandat de trop.
Merçi
Anonyme
4 janvier 2021 at 22 h 23 min
Je corrige, vous devriez tous prendre des cours d’orthographe, bande d’ignares !!!
Je denonçe attention
4 janvier 2021 at 22 h 26 min
Anonyme
😂😂😂😂
Patrick
4 janvier 2021 at 22 h 31 min
Il fait 1° degrés dehors
le sujet et illégalité d’expulsion de sdf se sont des êtres humains et il nous parle de correction d’orthographe
Anonyme
4 janvier 2021 at 22 h 58 min
Bientôt nous pourrons constituer une classe entière d’ignares!!!
Encore un petit effort nous y sommes presque !
Je denonçe attention
4 janvier 2021 at 23 h 20 min
Sayez j’ai compris !!!!
Vous étiez a Marrakech
Riri
5 janvier 2021 at 7 h 22 min
Bonjour bonjour mais non tu na pas compris ils les expulsent car comme d’habitude il prennent les bien de l’état après ils se le revende entre eux avec leurs magouilles de mafieux
Riri
5 janvier 2021 at 7 h 29 min
Sache que ils sont la juste pour s’engraisser comme des porcs et leurs petits toutous qui le suivent juste pour finir la merde qu’il chie. Aucune compassion pour les sans abris aucun respect d’un être humain aucun langage pour les citoyens il arrivera le jours ou il paiera de ses actes crapuleux. Et ses collabo
Riri
5 janvier 2021 at 7 h 36 min
Il es maire. Président de la SA elit et bien plus encore soyer sur que ce n’est pas part pure hasard pour info je me répète c’est pour s’accaparer des logements avec des méthodes je dirais la preuve deloger ces personnes pourquoi vue qu’il fait un froid de canard .
manou
5 janvier 2021 at 11 h 27 min
BRAVO A TOUT LES sans C…… QUI ON élues toute cette mafia qui trône dans la ville de Séte qui est devenue une ville ou l’argents et la corrption rime avec j’achète ma ville pour y exclure les bas salaire et les chômeurs vous été entreintde vous faire avoir par la mafia des élues DE VOTRE VILLE ‘des offices H L M ET BIEN D’AUTRE avec des promesses ouvre les yeux
Riri
5 janvier 2021 at 12 h 26 min
Heureusement que je ne vote pas pour cet racailles 🖕🖕🖕🖕🖕🖕
FAGOT
5 janvier 2021 at 15 h 02 min
Une loi qui spolie un propriétaire n’a aucune raison d’être
Changeons la loi pour que les propriétaires restent les occupants légitimes de leur biens