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Réseaux sociaux : une spirale dangereuse pour les troubles alimentaires
Les plateformes numériques exacerbent les troubles du comportement alimentaire chez les jeunes, tout en entravant leur guérison. Un phénomène alarmant qui nécessite une prise de conscience collective.
Les réseaux sociaux jouent un rôle majeur dans l’aggravation des troubles alimentaires chez les adolescents et jeunes adultes. En propageant des idéaux de minceur extrême et des conseils nutritionnels trompeurs, ces plateformes alimentent des comportements à risque. Les professionnels de santé tirent la sonnette d’alarme : ces espaces virtuels deviennent à la fois un déclencheur et un obstacle dans le parcours de soins.
En France, près d’un million de personnes, principalement des femmes entre 17 et 25 ans, souffrent d’anorexie, de boulimie ou d’hyperphagie. Si ces troubles résultent de facteurs multiples, l’influence des réseaux sociaux est désormais pointée du doigt pour son impact dévastateur. Des tendances comme #skinnytok, qui glorifient la maigreur, ou des vidéos encourageant les purges et les restrictions extrêmes, exposent les utilisateurs vulnérables à des dangers mortels.
Les témoignages de soignants révèlent une réalité glaçante : certains contenus, parfois monétisés, incitent à des pratiques destructrices. Des jeunes partagent en direct leurs crises de boulimie ou leurs rituels de purge, recevant en retour likes et abonnés, ce qui renforce leur enfermement dans la maladie. Pire, ces publications banalisent des comportements à haut risque, comme l’abus de laxatifs ou le jeûne prolongé, pouvant conduire à des complications cardiaques ou à la mort.
La désinformation nutritionnelle complique également la prise en charge médicale. Les patients, abreuvés de conseils erronés par des influenceurs autoproclamés, remettent en question les recommandations des professionnels. Les consultations deviennent alors un combat pour déconstruire des croyances ancrées par des heures de visionnage quotidien. Malgré les signalements répétés, les plateformes tardent à modérer ces contenus toxiques, laissant les malades face à un environnement numérique hostile.
Face à ce constat, certains soignants n’hésitent pas à recommander la désactivation pure et simple des applications les plus nocives. Une mesure radicale, mais jugée nécessaire tant que les géants du numérique ne prendront pas leurs responsabilités. En attendant, la sensibilisation et l’éducation restent les meilleures armes pour lutter contre cette épidémie silencieuse.
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