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Société

PS en congrès à Nancy : l’unité en ligne de mire malgré les divisions persistantes

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Le Parti socialiste tente de surmonter ses fractures internes lors d’un congrès crucial, où la réélection serrée d’Olivier Faure ne suffit pas à apaiser les tensions.

Le rassemblement du PS s’ouvre dans un climat de défiance, malgré les appels répétés à l’union. La victoire étriquée d’Olivier Faure à la tête du parti, avec à peine plus de 50 % des voix, illustre les profondes divergences qui traversent encore la formation. Les militants attendent désormais des gestes concrets pour sceller une cohésion fragile, à quelques années d’échéances électorales décisives.

Si la direction affiche une volonté d’ouverture, les conditions posées par Nicolas Mayer-Rossignol, principal rival de Faure, compliquent les négociations. Le maire de Rouen exige notamment une synthèse des différentes motions en lice, ainsi qu’une clarification sans équivoque des alliances, notamment avec La France insoumise. Une ligne rouge qui semble difficilement conciliable avec la stratégie défendue par le premier secrétaire, favorable à des convergences élargies à gauche.

Les désaccords portent aussi sur la méthode : Mayer-Rossignol réclame une démocratie interne renforcée, avec des consultations systématiques des militants sur les grandes orientations. Une demande perçue comme une remise en cause de la légitimité du leadership actuel. Dans les coulisses, les discussions butent sur ces points de friction, tandis que la perspective d’une primaire pour 2027 divise encore davantage.

Malgré les déclarations d’apaisement, le congrès de Nancy révèle les limites d’un parti tiraillé entre reconstruction et divisions. L’enjeu est de taille : éviter que ces querelles internes n’hypothèquent définitivement les chances des socialistes de peser dans le paysage politique français.

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