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Économie

Protection sociale : le financement par le travail, une exception française à revoir

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La ministre du Travail dénonce un système déséquilibré qui pèse sur l’emploi et le pouvoir d’achat, alors que le gouvernement étudie des pistes de réforme.

Le modèle français de financement de la protection sociale présente une singularité critiquée : près des deux tiers des ressources proviennent des cotisations sur le travail, un mécanisme jugé pénalisant pour la compétitivité des entreprises et le revenu des salariés. Cette particularité hexagonale contraste avec les pratiques d’autres nations européennes, où la répartition des charges sociales repose sur des bases plus diversifiées.

Les effets de cette concentration fiscale sont pointés du doigt : frein à l’embauche, pression sur les salaires et difficultés à maintenir les emplois existants. Le gouvernement souligne la nécessité d’une réforme pour aligner le système sur des standards internationaux plus équilibrés, combinant performance économique et solidarité nationale. Parmi les options envisagées figure une modulation de la TVA, déjà évoquée par le Premier ministre comme levier possible pour soulager les entreprises tout en garantissant les recettes sociales.

La réflexion en cours englobe également l’éventualité d’un gel temporaire des prestations, parmi d’autres mesures destinées à assainir les finances publiques. Les discussions impliquent parlementaires, syndicats et acteurs économiques, avec l’objectif affiché de parvenir à un compromis équitable avant la fin de l’été. L’enjeu central reste de préserver les acquis sociaux tout en corrigeant ce qui est perçu comme un déséquilibre structurel.

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