Coronavirus
Politique: Covid et réformes: Macron de retour face aux Français
Pour la 9e fois depuis le début de la crise du Covid, Emmanuel Macron s’adresse solennellement aux Français mardi à 20H00 pour promouvoir le rappel vaccinal face au rebond de l’épidémie et évoquer les priorités de la fin du quinquennat.
L’allocution sera précédée mardi matin par un Conseil de défense sanitaire destiné à trancher sur le sujet le plus urgent: comment pousser les Français actuellement éligibles à une 3e dose – plus de 65 ans, soignants, obèses, victimes de comorbidités – à franchir le pas.
Le Premier ministre Jean Castex, qui a déjeuné avec le chef de l’Etat lundi et qui sera en déplacement à Colombey-Les-Deux-Eglises pour les cérémonies du 51e anniversaire de la mort du général de Gaulle, sera représenté par son directeur de cabinet Nicolas Revel.
Alors que le nombre de cas quotidien remonte, l’exécutif espère, via le rappel vaccinal, éviter une nouvelle vague, d’autant plus redoutée qu’un variant plus contagieux se répand au Royaume-Uni. Et seules 3,4 millions des 7,7 millions de personnes éligibles se sont fait revacciner.
La piste la plus évoquée, celle de conditionner la dose de rappel au maintien du pass sanitaire, « est sur la table », a indiqué vendredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
Plusieurs scenarios sont envisagés: parmi ceux-ci, l’exécutif pourrait annoncer cette conditionnalité pour les personnes à risques et attendre l’avis de la Haute autorité de santé et du Conseil scientifique pour l’étendre éventuellement à d’autres populations.
Mais lier le pass sanitaire à la troisième dose est loin de faire l’unanimité: l’Académie de médecine s’est prononcée contre, invoquant un problème possible d’acceptabilité face à un pass sanitaire controversé. Une option pourrait être de donner un délai d’un mois pour avoir un rappel avant que le pass ne soit désactivé, selon une source gouvernementale.
Une large majorité des personnes âgées déjà vaccinées sont plutôt impatientes de faire le rappel, estime la même source.
Autre obstacle, lier une 3e dose au maintien du pass sanitaire soulèverait un problème technique et éthique, car le pass sanitaire « reconnaît votre âge, mais pas votre diabète », relève la même source.
Le chef de l’Etat pourrait aussi choisir de recommander le rappel pour tous, comme vient de l’annoncer l’Italie.
La majorité cherche cependant à ne pas rallumer de polémiques sur ce sujet sensible, une semaine après le débat houleux au Parlement sur l’extension possible du pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022.
Emmanuel Macron devrait aussi insister sur la campagne de vaccination pour la grippe et la prévention de la bronchiolite afin d’éviter l’engorgement des hôpitaux, selon une source gouvernementale.
Le rebond épidémique a déjà eu une première conséquence: le retour lundi du masque pour les élèves des écoles de 39 départements métropolitains et de la Réunion.
Marine Le Pen a accusé lundi le gouvernement de « faire des promesses qui ne se sont pas révélées exactes ». « On nous avait dit: si tout le monde se vaccine, on sera tranquille. Tout le monde s’est vacciné, peu ou prou, et on voit bien » que ce n’est pas le cas, a-t-elle dénoncé.
Réformes en suspens?
Politiquement, cette allocution solennelle, sans questions, devrait permettre au chef de l’Etat de reprendre l’initiative à cinq mois du premier tour de la présidentielle.
Il intervient le jour où ses rivaux potentiels se succèdent à Colombey-les-deux-Eglises pour un hommage à Charles de Gaulle.
Emmanuel Macron entend d’ailleurs parler de ses projets, comme lors de son adresse télévisée du 12 juillet, qui avait été consacrée à parts égales à la crise sanitaire et aux grands chantiers post-Covid.
Il devrait évoquer les réformes, comme celle de l’assurance-chômage, ou celle des retraites qui reste en suspens. Le 12 juillet, Emmanuel Macron avait lié cette réforme à une sortie de la crise sanitaire, que le rebond épidémique éloigne.
« Tout ça est organisé pour l’après-élection », a affirmé dimanche Arnaud Montebourg, candidat à la présidentielle en prédisant qu’Emmanuel Macron allait « dissimuler » cette « réforme impossible », qu’il fera « sans vous le dire » s’il est réélu.
Vantant son bilan, Emmanuel Macron pourrait enfin évoquer ses initiatives à l’international, comme ce « Forum de Paris pour la paix » qu’il réunit en fin de semaine en présence de la secrétaire d’Etat Kamala Harris, ainsi que ses projets pour la présidence françaises de l’Union européenne, sans oublier l’environnement, en pleine COP26.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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