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Culture

Palme d’or à Cannes : la consécration d’un cinéaste iranien déclenche une crise diplomatique

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Le triomphe du réalisateur dissident Jafar Panahi au Festival de Cannes a provoqué une vive réaction du régime iranien, entraînant des tensions inédites entre Paris et Téhéran.

La remise de la plus haute distinction cannoise au film « Un simple accident » de Jafar Panahi a pris une tournure politique imprévue. Le cinéaste, connu pour son opposition au pouvoir en place, a profité de cette tribune internationale pour dénoncer les restrictions de liberté dans son pays. Ses déclarations ont été soutenues par le ministre français des Affaires étrangères, déclenchant une réaction immédiate des autorités iraniennes.

Téhéran a vivement protesté contre ce qu’il qualifie d' »ingérence » française, convoquant le représentant diplomatique de la France. L’agence de presse officielle iranienne a dénoncé une instrumentalisation du festival à des fins politiques, soulignant l’absence de réactions officielles en Iran concernant cette distinction cinématographique. Une situation qui contraste avec l’accueil réservé aux précédents lauréats iraniens du prestigieux festival.

Cette polémique met en lumière les tensions persistantes entre l’Iran et les pays occidentaux sur les questions des droits humains et de la liberté d’expression. Le cas de Jafar Panahi, interdit de sortie de territoire et empêché de travailler librement dans son pays, symbolise ces divergences profondes. Le festival cannois se trouve ainsi au cœur d’un différend qui dépasse largement le cadre cinématographique.

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