Nous rejoindre sur les réseaux

News

Nouveau drame lié aux airbags Takata : un mort en Guadeloupe

Article

le

Le scandale des équipements défectueux s’aggrave, avec un quinzième décès confirmé en France. Les autorités judiciaires ouvrent une enquête pour homicide involontaire.

Un automobiliste a perdu la vie fin avril en Guadeloupe à la suite de l’explosion de son airbag fabriqué par le groupe japonais Takata. Les conclusions de l’autopsie, rendues publiques ce lundi, établissent un lien direct entre cet équipement et le décès. Le parquet de Pointe-à-Pitre a saisi la justice spécialisée pour déterminer les responsabilités dans cette affaire.

Le véhicule impliqué, dont le modèle n’a pas été précisé, figurait parmi ceux concernés par les rappels massifs lancés ces dernières années. L’avocat des familles de victimes souligne que le climat tropical pourrait avoir accéléré la dégradation du composant chimique à l’origine du dysfonctionnement. Le nitrate d’ammonium, substance utilisée pour le gonflage des airbags, devient instable avec le temps et sous l’effet de l’humidité.

Ce nouveau cas porte à quinze le nombre de morts attribués à ces équipements défectueux sur le territoire français, particulièrement dans les départements d’outre-mer. À l’échelle mondiale, le bilan dépasse la trentaine de victimes depuis le début des années 2000. Les constructeurs automobiles avaient pourtant été sommés de procéder au remplacement urgent de ces pièces critiques, mais certains véhicules anciens circulent encore avec ces dispositifs dangereux.

Les enquêteurs devront notamment vérifier si le propriétaire du véhicule avait bien été informé des risques encourus et des procédures de mise en sécurité. Ce drame relance le débat sur l’efficacité des campagnes de rappel et la responsabilité des fabricants dans ce scandale industriel sans précédent.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus