Coronavirus
Mutation Covid-19: Macron invite à « redoubler de vigilance »
Le président de la République Emmanuel Macron a appelé lundi à « redoubler de vigilance » après une « mutation problématique » du coronavirus qui a justifié la suspension pour 48 heures de toutes les arrivées en provenance du sol britannique.
Cette « mutation problématique du virus, avec une forme beaucoup plus agressive » montre « la complexité de ce virus, son agressivité, oserais-je dire son inventivité, et l’humilité qu’il nous faut toujours avoir », a commenté le chef de l’Etat, à l’isolement après avoir été jeudi lui-même testé positif au Covid-19, lors d’un conseil des ministres où il était en visioconférence et dont des images ont été exceptionnellement diffusées.
« C’est une situation exceptionnelle qui nous a amené à prendre cette décision rapide et qui doit nous amener à redoubler de vigilance sur l’évolution » du virus, a ajouté depuis la résidence officielle de La Lanterne le président de la République, vêtu de noir et portant un masque, le jour de ses 43 ans.
La suspension des déplacements a été annoncée dimanche à l’issue d’un Conseil de défense sanitaire extraordinaire et intervient dans la foulée de mesures similaires prises par la Belgique, les Pays-Bas, l’Italie, l’Allemagne, le Luxembourg ou l’Irlande, alors qu’une variante du virus Sars-CoV-2 a été détectée outre-Manche, considérée par Londres comme « hors de contrôle » sur son territoire.
« Nous avons dû prendre une décision difficile, mais qui s’imposait au regard de la circulation de cette variante de la Covid-19 », a justifié sur RTL le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal car « on doit avoir une vigilance et une précaution absolue dès lors qu’une mutation est présentée comme étant plus contagieuse ».
« Coordination européenne »
Un décret paru lundi au Journal Officiel précise qu' »eu égard à la situation sanitaire au Royaume-Uni, (…) les déplacements de personnes en provenance de ce pays vers le territoire de la République sont interdits jusqu’au 23 décembre 2020 à 00H00″.
Le gouvernement s’est donné ce délai de 48 heures pour « bâtir une coordination européenne », mais aussi pour « bâtir un protocole qui pourrait permettre à ceux de nos concitoyens qui sont en Grande-Bretagne et qui avaient prévu de revenir pour passer les fêtes avec leur famille de le faire », a précisé M. Attal.
Ce retour serait possible « à condition d’avoir un protocole sanitaire protecteur à la fois pour eux et pour notre pays », a-t-il insisté en les invitant à produire un test PCR négatif à réaliser dès « aujourd’hui ou demain » s’ils veulent avoir une chance de rentrer pour Noël.
« Il y a un principe de précaution qui s’applique » face à « l’identification d’un variant du virus », a expliqué sur Europe 1 le ministre de la Santé Olivier Véran.
« A priori, il n’y a pas de raison de penser que les vaccins seraient moins efficaces » contre ce nouveau variant car « les anticorps développés par les deux principaux vaccins qui arrivent ne ciblent pas cette zone mutée du virus », a-t-il ajouté.
« Il est possible que (ce variant du virus) circule en France », a toutefois admis M. Véran, rappelant qu' »il a été identifié une fois en Italie ». « Nous le saurons, nous lançons des études génotypiques. Sur les derniers jours, 500 souches virales ont été analysées en génétique et ce variant n’a pas été retrouvé, ce qui ne veut pas dire qu’il ne circule pas ».
Les autorités sanitaires ont indiqué dimanche que la France avait enregistré 12.799 nouveaux cas de contamination au Covid-19 sur les dernières 24 heures, contre 17.565 la veille.
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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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