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Hérault

Montpellier : le préfet de l’Hérault demande la fermeture de deux écoles coraniques illégales

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©PréfecturedeHérault

Le préfet de l’Hérault a demandé au maire de Montpellier, conformément à son pouvoir de police, la fermeture immédiate des deux établissements.

La préfecture de l’Hérault a annoncé mercredi la fermeture prochaine à Montpellier de « deux écoles de type coranique » accusées de dispenser sans autorisation des cours d’apprentissage religieux à des dizaines d’enfants, une décision que s’apprête à valider la ville, selon la mairie.

Sur ordre du préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh, des « contrôles administratifs inopinés » ont été effectués mercredi dans deux établissements religieux dans le quartier de Tournezy, dans le sud de la ville a expliqué la préfecture dans un communiqué.

« Ces opérations de contrôle (…) ont permis de découvrir l’existence illégale de deux écoles de type coranique dispensant essentiellement des cours d’apprentissage religieux », a-t-elle expliqué dans son communiqué.

Plus de 100 enfants de 3 à 15 ans

Il s’agit d’un « institut » qui « hébergeait des salles de classe accueillant plus de 90 enfants mineurs âgés de 6 à 15 ans », et du « centre »,« une soixantaine d’enfants, dont les plus jeunes pouvaient avoir 3 ou 4 ans, étaient regroupés dans un accueil collectif de mineurs non autorisé », ajoute la préfecture de l’Hérault.

« Une salle de prière recevant du public sans autorisation a également été découverte » dans ce second établissement, a ajouté-t-elle.

Le préfet de l’Hérault « prendra un arrêté de fermeture de l’accueil collectif illégal de mineurs et il a demandé au maire de Montpellier, conformément à son pouvoir de police, la fermeture immédiate des deux établissements ».

« Nous allons bien sûr signer l’arrêté que le préfet nous demande puisqu’il estime que ces établissements ne remplissent pas les normes des établissements recevant du public (ERP) », a dit hier soir une source proche du maire socialiste de Montpellier, Michaël Delafosse.

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Braquage d’une banque à Clermont-l’Hérault : le suspect retrouvé mort

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Un homme a braqué une agence bancaire à Clermont-l’Hérault, près de Montpellier, ce mercredi matin. Le braqueur est décédé, et aucun autre individu n’a été blessé lors de l’incident.

Un braquage a eu lieu ce mercredi matin à Clermont-l’Hérault, près de Montpellier, dans la banque Dupuy-de-Parseval. Selon une source proche de l’enquête, il était aux alentours de 9h30 quand un homme a utilisé son véhicule, comme voiture-bélier, pour pénétrer à l’intérieur de l’agence bancaire. Les employés sur place ont immédiatement alerté les gendarmes.

L’homme suspecté de ce braquage a été retrouvé mort, selon une source proche enquête. Il n’y a pas d’autres victimes. Un périmètre de sécurité avait été mis en place dans cette zone commerciale près de l’échangeur de l’A75. Le GIGN avait été appelé sur place. L’intervention était terminée avant son arrivée.

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Faits Divers

Agression de Samara à Montpellier : les trois mineurs ayant «porté des coups» mis en examen

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Agression de Samara à Montpellier : les trois mineurs ayant «porté des coups» mis en examen

Trois mineurs de 14 et 15 ans ayant participé à l’agression de Samara, une adolescente de 13 ans, devant le collège Arthur-Rimbaud de Montpellier mardi 2 avril, ont été mis en examen vendredi 5 avril dans la soirée pour « tentative d’homicide volontaire » et placés sous contrôle judiciaire, a annoncé le parquet .

Trois mineurs, deux garçons et une fille âgés de 14 et 15 ans, ont été mis en examen pour « tentative d’homicide volontaire » dans le cadre de l’agression de Samara, 13 ans, au collège Arthur-Rimbaud de Montpellier. Ils ont reconnu leur implication dans les faits et ont été placés sous contrôle judiciaire. Malgré la demande de remise en liberté du plus âgé des trois agresseurs, celle-ci a été rejetée par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Montpellier.

L’agression de Samara, qui a récemment émergé de son coma, n’a pas été associée à des motifs religieux selon le procureur. Les tensions entre les élèves trouvent leur origine dans des « invectives » échangées sur les réseaux sociaux, et non dans des considérations religieuses.

Cependant, la mère de Samara a déclaré que sa fille avait été « prise en grippe » depuis plus d’un an par une camarade de collège, qui la traitait de « mécréante ». Des politiciens ont également réagi à cet aspect potentiellement religieux de l’affaire, avec certains dénonçant une instrumentalisation politique de la souffrance de la jeune fille.

En parallèle de l’enquête pénale, une enquête administrative a été lancée par le ministère de l’Éducation pour déterminer d’éventuelles responsabilités du personnel de l’établissement dans cette affaire. Des inspecteurs ont commencé à recueillir des témoignages au collège Arthur-Rimbaud, avec un délai de huit jours pour rendre leur rapport à la ministre, Nicole Belloubet.

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Hérault

Justice : le maire d’Agde Gilles d’Ettore reste en détention provisoire

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Justice : le maire d'Agde Gilles d'Ettore reste en détention provisoire

La cour d’appel de Montpellier rejette la demande de libération de Gilles d’Ettore, mis en examen pour corruption et prise illégale d’intérêt, malgré les arguments de son avocat.

Le maire d’Agde, Gilles d’Ettore, restera en détention provisoire après que la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Montpellier a rejeté sa demande de remise en liberté. Mis en examen pour corruption et prise illégale d’intérêt, l’élu Les Républicains est en détention depuis 15 jours.

L’avocat du maire a exprimé sa déception suite à cette décision, soulignant que son client, âgé de 56 ans et sans antécédents judiciaires, avait répondu à toutes les questions lors de ses auditions précédentes. Il a également plaidé en faveur de la libération de Gilles d’Ettore, soulignant son engagement en tant que père de famille et élu local depuis 23 ans.

Lors de l’audience de mardi, l’avocat général avait recommandé le maintien en détention du maire afin d’éviter toute collusion entre les différentes parties impliquées dans l’affaire et de garantir le bon déroulement de l’enquête.

Gilles d’Ettore affirme avoir été piégé par une médium qui aurait utilisé des techniques de ventriloquie pour le compromettre. Cette médium est également en détention provisoire. Deux cadres du groupe de BTP Eiffage, soupçonnés d’avoir financé secrètement les travaux chez la voyante, sont également mis en examen, dont l’un est en détention.

L’avocat du maire espère désormais que le juge d’instruction convoquera rapidement son client pour recueillir ses explications complémentaires et envisager ensuite sa remise en liberté.

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