Monde
Mark Carney remporte une victoire historique face à la menace américaine
L’ancien banquier central, novice en politique, s’impose comme le rempart canadien contre les offensives de Donald Trump.
Le Canada vient de vivre un scrutin aux enjeux sans précédent. Mark Carney, économiste de renom et nouveau visage de la scène politique, a été porté au pouvoir par des électeurs soucieux de préserver la souveraineté nationale face aux pressions commerciales et diplomatiques venues des États-Unis. Bien que les résultats définitifs ne soient pas encore connus dans certaines circonscriptions, les libéraux pourraient devoir composer avec d’autres formations pour gouverner.
Il y a quelques mois, les conservateurs menés par Pierre Poilievre semblaient en mesure de reprendre les rênes du pays après une décennie de leadership libéral. Mais la réélection de Donald Trump et son offensive tarifaire, assortie de propos incendiaires sur une éventuelle annexion, ont radicalement changé la donne. Dans son discours de victoire, Carney a martelé que l’ère de la relation apaisée avec Washington était révolue. « Le président Trump cherche à nous affaiblir pour mieux nous dominer », a-t-il déclaré, appelant à l’union nationale pour affronter les défis économiques à venir.
Poilievre, en concédant sa défaite, a promis de collaborer avec le nouveau gouvernement pour défendre les intérêts canadiens. Une posture saluée par les observateurs, tant les tensions transfrontalières dominent les préoccupations. Dans l’assistance libérale, l’annonce des résultats a déclenché des ovations. « Carney parle le même langage que Trump : celui des affaires. C’est notre meilleure chance de négocier », a confié une militante, Dorothy Goubault.
L’expérience internationale de Carney, ancien gouverneur des banques centrales du Canada et du Royaume-Uni, a rassuré un électorat inquiet. Pendant la campagne, il a insisté sur la nécessité de résister aux mesures protectionnistes américaines tout en diversifiant les partenariats commerciaux, notamment avec l’Europe. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a d’ailleurs salué sa victoire, évoquant des « valeurs démocratiques communes » à promouvoir.
Du côté conservateur, l’ambiance était morose. Certains partisans, comme Jean-Guy Bourguignon, dénoncent une orientation politique qu’ils jugent trop interventionniste. Poilievre, dont le programme axé sur les baisses d’impôts et la rigueur budgétaire n’a pas convaincu, a pâti de ses proximités idéologiques avec Trump, selon les analystes.
Avec un taux de participation anticipée record et des enjeux perçus comme vitaux pour l’avenir du pays, ce scrutin marque un tournant. Reste à voir comment Carney, désormais aux commandes, traduira ses promesses en actions face à un voisin américain déterminé à redessiner les règles du jeu.
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